Les opérations de levée de fonds ne cessent de croître à l’échelle européenne. Synonymes de dynamisme économique et d’essor de l’emploi, elles reposent techniquement sur des ensembles de données présentées aux investisseurs. Mais ces données sont-elles toujours correctes ? C’est ici que le bât blesse, et qu’une marge de progrès peut être envisagée.
Les levées de fond ont, en 2021, battu tous les records. En France, près de 800 opérations ont été recensées, soit une augmentation de plus de 26 % par rapport à l’année 2020. Les acteurs de la French Tech crèvent ainsi tous leurs plafonds, en levant 11,6 milliards d’euros sur l’ensemble de l’année (source : étude EY / Franck Sebag). De leur côté, le Royaume-Uni et l’Allemagne se démarquent également par leur dynamisme, avec respectivement 32 milliards d’euros et 16 milliards d’euros levés. Des opérations qui témoignent du développement du chiffre d’affaires et de l’accroissement du marché de l’emploi tout autant que de la dimension éminemment stratégique d’une opération de levée de fonds.
Levée de fonds : l’importance des données
Chaque opération de levée de fonds se révèle tout autant stratégique que technique. Six étapes la caractérisent : l’estimation du montant à lever, la valorisation du projet de la start-up, la préparation (business plan, pitch, executive summary), la recherche d’investisseurs et d’échanges, la lettre d’intention et la due diligence, et enfin les négociations et le closing. À plusieurs moments de ce processus, les données mobilisées jouent un rôle majeur. L’estimation initiale du montant à lever s’appuie par exemple sur le business plan ainsi que sur des projections à deux ans en termes de trésorerie. La valorisation du projet se révèle également complexe : estimation du chiffre d’affaires, approches comparatives, degrés d’innovation du service ou du produit développé, taille du marché ciblé ou encore perspectives de revenus. Sur ce point, le défi consiste à trouver le bon équilibre vis-à-vis de l’investisseur. Dans le cas où la valorisation serait trop élevée, celui-ci ne sera pas en mesure d’atteindre son objectif et ne s’engagera donc pas. À l’inverse, en cas de valorisation trop faible les investisseurs seront confrontés à la dilution trop importante de leur mise et, là encore, ne franchiront pas le cap de l’engagement.
Étude Dimensional Research : les entreprises n’ont pas réellement accès à leurs données
Les données mobilisées dans le cadre des business plans, et plus largement des opérations de levées de fonds sont-elles fiables ? Loin d’être anodine, la question se pose bel et bien. Selon une récente étude menée par Dimensional Research, il s’avère que les entreprises sont de plus en plus confrontées à des difficultés afin d’obtenir les « bonnes données » aux « bons endroits ». En cause, les systèmes ERP (Enterprise Resource Planning) tels que les bases de données SAP et Oracle. Largement utilisés par les entreprises afin d’héberger leurs données opérationnelles essentielles, ces ERP sont rarement exploités de façon correcte. À en croire l’étude, près de 9 entreprises sur 10 déclarent ne pas être en mesure de tirer des informations de leurs anciens systèmes ERP afin de prendre des décisions commerciales « intelligentes ».
En effet, à peine une entreprise sur quatre (23%) admet avoir déployé un système d’accès aux données ERP afin d’exercer des fonctions de pilotage stratégique. Huit entreprises sur dix (82%) avouent prendre des décisions sur la base d’informations périmées. 85% des entreprises ayant répondu à l’étude déclarent que les données périmées sur lesquelles elles s’appuient entraînent non seulement des décisions incorrectes, mais également des pertes de revenus. Près de la totalité (99%) avouent avoir du mal à obtenir un accès cohérent aux informations stockées dans leurs systèmes ERP…
Une nécessité : croiser les données
Dans un tel contexte, les entreprises gagnantes sont celles qui se trouvent en mesure de s’appuyer sur des données fiables et accessibles. Cela est d’autant plus vrai en période de recherche de levée de fonds, l’enjeu consistant à convaincre les investisseurs au moyen de prévisions fiables et croisées. Car le défi n’est pas seulement lié à la mobilisation des données opérationnelles essentielles – à l’image des informations relatives à la chaîne d’approvisionnement et à la fabrication. Il consiste également à articuler ces informations avec d’autres : données hébergées dans les systèmes de marketing et de vente par exemple, ceci pour mieux pénétrer les tendances du marché, et ainsi anticiper l’avenir. Et ces éléments doivent être disponibles 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, 365 jours par an, ne serait-ce que pour offrir aux nouveaux investisseurs des éléments contextualisés et prospectifs.
Moment décisif s’il en est, la recapitalisation d’une start-up se dessine en portant une attention spécifique aux informations qui la concernent. Ces données méritent plus que jamais d’être accessibles, croisées, fiables. Pour cela, il doit être techniquement possible d’accéder de manière instantanée aux données SAP, Oracle et autres ERP. En l’espèce, la gestion des pipelines de données revêt une importance capitale : les connecteurs préétablis doivent s’adapter automatiquement aux changements de schémas et d’API, et permettre aux organisations de centraliser et de transformer rapidement les données en provenance de sources Saas et sur site. Dans le cas d’une start-up en phase de levée de fonds, c’est tout simplement de sa pérennité dont il est question.
Les levées de fond ont, en 2021, battu tous les records. En France, près de 800 opérations ont été recensées, soit une augmentation de plus de 26 % par rapport à l’année 2020. Les acteurs de la French Tech crèvent ainsi tous leurs plafonds, en levant 11,6 milliards d’euros sur l’ensemble de l’année (source : étude EY / Franck Sebag). De leur côté, le Royaume-Uni et l’Allemagne se démarquent également par leur dynamisme, avec respectivement 32 milliards d’euros et 16 milliards d’euros levés. Des opérations qui témoignent du développement du chiffre d’affaires et de l’accroissement du marché de l’emploi tout autant que de la dimension éminemment stratégique d’une opération de levée de fonds.
Levée de fonds : l’importance des données
Chaque opération de levée de fonds se révèle tout autant stratégique que technique. Six étapes la caractérisent : l’estimation du montant à lever, la valorisation du projet de la start-up, la préparation (business plan, pitch, executive summary), la recherche d’investisseurs et d’échanges, la lettre d’intention et la due diligence, et enfin les négociations et le closing. À plusieurs moments de ce processus, les données mobilisées jouent un rôle majeur. L’estimation initiale du montant à lever s’appuie par exemple sur le business plan ainsi que sur des projections à deux ans en termes de trésorerie. La valorisation du projet se révèle également complexe : estimation du chiffre d’affaires, approches comparatives, degrés d’innovation du service ou du produit développé, taille du marché ciblé ou encore perspectives de revenus. Sur ce point, le défi consiste à trouver le bon équilibre vis-à-vis de l’investisseur. Dans le cas où la valorisation serait trop élevée, celui-ci ne sera pas en mesure d’atteindre son objectif et ne s’engagera donc pas. À l’inverse, en cas de valorisation trop faible les investisseurs seront confrontés à la dilution trop importante de leur mise et, là encore, ne franchiront pas le cap de l’engagement.
Étude Dimensional Research : les entreprises n’ont pas réellement accès à leurs données
Les données mobilisées dans le cadre des business plans, et plus largement des opérations de levées de fonds sont-elles fiables ? Loin d’être anodine, la question se pose bel et bien. Selon une récente étude menée par Dimensional Research, il s’avère que les entreprises sont de plus en plus confrontées à des difficultés afin d’obtenir les « bonnes données » aux « bons endroits ». En cause, les systèmes ERP (Enterprise Resource Planning) tels que les bases de données SAP et Oracle. Largement utilisés par les entreprises afin d’héberger leurs données opérationnelles essentielles, ces ERP sont rarement exploités de façon correcte. À en croire l’étude, près de 9 entreprises sur 10 déclarent ne pas être en mesure de tirer des informations de leurs anciens systèmes ERP afin de prendre des décisions commerciales « intelligentes ».
En effet, à peine une entreprise sur quatre (23%) admet avoir déployé un système d’accès aux données ERP afin d’exercer des fonctions de pilotage stratégique. Huit entreprises sur dix (82%) avouent prendre des décisions sur la base d’informations périmées. 85% des entreprises ayant répondu à l’étude déclarent que les données périmées sur lesquelles elles s’appuient entraînent non seulement des décisions incorrectes, mais également des pertes de revenus. Près de la totalité (99%) avouent avoir du mal à obtenir un accès cohérent aux informations stockées dans leurs systèmes ERP…
Une nécessité : croiser les données
Dans un tel contexte, les entreprises gagnantes sont celles qui se trouvent en mesure de s’appuyer sur des données fiables et accessibles. Cela est d’autant plus vrai en période de recherche de levée de fonds, l’enjeu consistant à convaincre les investisseurs au moyen de prévisions fiables et croisées. Car le défi n’est pas seulement lié à la mobilisation des données opérationnelles essentielles – à l’image des informations relatives à la chaîne d’approvisionnement et à la fabrication. Il consiste également à articuler ces informations avec d’autres : données hébergées dans les systèmes de marketing et de vente par exemple, ceci pour mieux pénétrer les tendances du marché, et ainsi anticiper l’avenir. Et ces éléments doivent être disponibles 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, 365 jours par an, ne serait-ce que pour offrir aux nouveaux investisseurs des éléments contextualisés et prospectifs.
Moment décisif s’il en est, la recapitalisation d’une start-up se dessine en portant une attention spécifique aux informations qui la concernent. Ces données méritent plus que jamais d’être accessibles, croisées, fiables. Pour cela, il doit être techniquement possible d’accéder de manière instantanée aux données SAP, Oracle et autres ERP. En l’espèce, la gestion des pipelines de données revêt une importance capitale : les connecteurs préétablis doivent s’adapter automatiquement aux changements de schémas et d’API, et permettre aux organisations de centraliser et de transformer rapidement les données en provenance de sources Saas et sur site. Dans le cas d’une start-up en phase de levée de fonds, c’est tout simplement de sa pérennité dont il est question.