• Les entreprises françaises ont levé la somme de 1 milliard d’euros auprès de fonds de capital-risque au cours du premier trimestre de 2020 avec 67 tours de table
• La plus grosse opération en France revient à Colonies, à Paris, qui a levé 180 millions d’euros
• L’investisseur le plus actif en France a été Bpifrance, avec un montant investi de 122 millions d’euros et 17 opérations
• Ce premier trimestre a été le deuxième en valeur, mais le moins actif en termes de volumes depuis 2009 en Europe
67 transactions ont été effectuées au cours des trois premiers mois de 2020 et ont levé la somme de 1 milliard d’euros - sachant qu’au premier trimestre de 2019 il y avait eu 110 transactions et une levée de 1,3 milliard d’euros. Cela signifie une chute de 44% d'une année sur l’autre en volume et de 20% en valeur. Malgré le fait qu’il y ait eu moins d’opérations, le 1 milliard qui a été levé représente le second record le plus élevé pour un premier trimestre, juste derrière celui de 2019.
L’opération la plus importante revient à Colonies, à Paris, qui a levé 180 millions d’euros, suivie de ManoMano et de Qonto qui ont levé respectivement 125 millions d’euros et 103,8 millions d’euros.
En France, l’investisseur le plus dynamique a été Bpifrance avec un montant investi de 122 millions d’euros en 17 opérations. Idinvest Partners arrive en deuxième position avec sept transactions et un investissement total de 71,2 millions d’euros et Cathay Capital Private Equity qui a investi 48,8 millions d’euros en cinq transactions.
La France se place au deuxième rang juste derrière le Royaume Uni qui est le pays européen le plus actif avec 2,4 milliards d’euros levés par les entreprises provenant de 137 transactions. La troisième place est occupée par la Suède où les entreprises ont levé 366,1 millions d’euros en 13 transactions au cours du premier trimestre de 2020.
Aurélie Duponchelle, spécialiste en finance d'entreprise et ventes chez Refinitiv affirme à ce sujet : « Ces niveaux d’investissement élevés sont une excellente nouvelle pour les entreprises françaises en cette période difficile. Cependant, nous sommes encore étonnés par le fait que le capital risque n’ait pas été affecté par le problème du coronavirus comme l’a été la fusion-acquisition à l’échelle mondiale. Cela peut s’expliquer par le fait qu’une grande partie des investissements du premier trimestre avaient été planifiés avec des prix fixés préalablement et n’ont été que finalisés pendant cette période, et on peut donc s’attendre à un ralentissement au deuxième trimestre où le choc économique se fera finalement sentir.
« Malgré cela, la demande prévue de produits et de services à fournir dans le cadre de cette nouvelle norme étant extrêmement importante, il ne serait pas surprenant de voir les investisseurs s’orienter davantage vers des start-up « covid-proof » qui permettent le travail ou la connectivité à distance et les laboratoires pharmaceutiques. »
Le deuxième premier trimestre valeur mais le moins actif en volume depuis 2009 en Europe
En Europe, au cours de trois premiers mois de 2020, l’activité de capital-risque a représenté un total de 4,8 milliards d’euros investis en 297 tours de table. Bien que cela représente une baisse de 24% en valeur et de 29% en volume par rapport à la même période de l’année dernière, ce premier trimestre conserve sa deuxième position en termes de valeur. Les volumes, en revanche, poursuivent leur tendance à la baisse et ce premier trimestre a été le moins actif depuis 2009.
Onze tours de table de capital-risque de plus de 100 millions d’euros ont été réalisés au cours du premier trimestre. En tête de liste on trouve l'investissement de 462 millions d’euros dans la banque digitale londonienne Revolut, menée par la société Technology Crossover Ventures, basée aux États-Unis, avec le soutien d’investisseurs déjà impliqués. La start-up de coliving Colonies, dont le siège est à Paris, a levé 180 millions d’euros en un tour de table mené par LBO France avec le soutien d’Idinvest Partners, de Global Founders Capital, et de La Financière Saint James. Le trio de tête du trimestre est complété par l’investissement de 169 millions d’euros dans la plate-forme de créances Purely Capital par un investisseur anonyme en mars. Purely avait déjà reçu des fonds de Finch Capital, investisseur initial spécialisé dans les FinTech et basé en Hollande.
Au cours du premier trimestre, les fonds exclusivement européens ont investi 2,7 milliards d’euros dans les start-ups françaises, soit 62% de l’investissement total rendu public. Les fonds établis aux États-Unis ont apporté un total de 1,3 milliards d’euros, ce qui représente 30%, contre 29% sur l’ensemble de l’année 2019. Les investisseurs basés en Asie ont vu leur part baisser de 8% à 5% avec un investissement total de 238 millions d’euros.
15 fonds de capital-risque au total ont enregistré des clôtures au cours du premier trimestre, avec une levée mixte de fonds de 1,3 milliard d’euros d’engagements, une baisse de 29% par rapport au premier trimestre de 2019 et le démarrage annuel de levée de fonds le plus lent depuis 2015. A/O PropTech, récemment créé, a levé 250 millions d’euros pour son premier fond qui sera axé sur l’investissement dans les nouvelles technologies dans le secteur immobilier à toutes les étapes du cycle du capital risque. Le troisième fonds de Felix Capital a atteint son plafond absolu de 269 millions d’euros en fin de trimestre avec une levée supplémentaire de 234 millions d’euros au premier trimestre, et il continuera à investir selon sa ligne d’investissement qui consiste à financer les marques de l’art de vivre numérique. Speedinvest a également levé 190 millions d’euros pour son troisième fonds vedette, Speedinvest III, qui sera axé sur les start-up technologiques en phase de démarrage en Europe dans de nombreux secteurs différents.
Au premier trimestre les sorties d’opérations de capital risque en Europe représentent un total de 10,5 milliards d’euros en 35 transactions, soit une hausse de plus de 1400% en valeur et de 30% pour le nombre de transactions par rapport à 2019. Cette accélération a été considérablement favorisée par la finalisation de l’acquisition, financée par des fonds de capital-risque, de la société Just Eat par son concurrent du secteur de la livraison de repas Takeaway.com, évaluée à 7,3 milliards d’euros. La sortie la plus significative récemment divulguée au cours du trimestre a été l’achat pour 285 millions d’euros de la plateforme de thérapies géniques et cellulaires MaSTherCell par le géant pharmaceutique Catalent, annoncée et réalisée début février.
À propos de Deals Intelligence
Deals Intelligence, qui fait partie de la section Investissement et Conseil de Refinitiv, fournit des informations en temps réel sur le marché aux acteurs des transactions et aux médias financiers à travers une large gamme de rapports d’études comme le Daily Deals Insight, l’Investment Banking Scorecard hebdomadaire, le Deals Snapshot mensuel et nos revues trimestrielles qui sont incontournables dans le secteur et permettent de connaître les tendances du marchés des fusions-acquisitions et de celui des capitaux. Pour de plus amples informations suivez-nous sur Twitter @dealintel.
À propos de Refinitiv
Refinitiv, ancienne division Finance et Risque de Thomson Reuters, est l’un des fournisseurs les plus importants de données et d'infrastructures sur les marchés financiers. Desservant plus de 40 000 institutions dans plus de 190 pays, nous fournissons des informations, des idées et des technologies qui stimulent l'innovation et la performance sur les marchés mondiaux. Notre héritage d'intégrité de 160 années à Reuters permet aux clients de prendre des décisions critiques en toute confiance, tandis que notre plateforme ouverte unique, nos données haut-de-gamme et nos technologies de pointe offrent de plus grandes opportunités à nos clients. En faisant avancer nos clients, nous réalisons des progrès dans l’ensemble de la communauté financière. Pour de plus amples informations, veuillez consulter www.refinitiv.com.
Refinitiv is now carbon neutral and 100% powered by renewable energy
• La plus grosse opération en France revient à Colonies, à Paris, qui a levé 180 millions d’euros
• L’investisseur le plus actif en France a été Bpifrance, avec un montant investi de 122 millions d’euros et 17 opérations
• Ce premier trimestre a été le deuxième en valeur, mais le moins actif en termes de volumes depuis 2009 en Europe
67 transactions ont été effectuées au cours des trois premiers mois de 2020 et ont levé la somme de 1 milliard d’euros - sachant qu’au premier trimestre de 2019 il y avait eu 110 transactions et une levée de 1,3 milliard d’euros. Cela signifie une chute de 44% d'une année sur l’autre en volume et de 20% en valeur. Malgré le fait qu’il y ait eu moins d’opérations, le 1 milliard qui a été levé représente le second record le plus élevé pour un premier trimestre, juste derrière celui de 2019.
L’opération la plus importante revient à Colonies, à Paris, qui a levé 180 millions d’euros, suivie de ManoMano et de Qonto qui ont levé respectivement 125 millions d’euros et 103,8 millions d’euros.
En France, l’investisseur le plus dynamique a été Bpifrance avec un montant investi de 122 millions d’euros en 17 opérations. Idinvest Partners arrive en deuxième position avec sept transactions et un investissement total de 71,2 millions d’euros et Cathay Capital Private Equity qui a investi 48,8 millions d’euros en cinq transactions.
La France se place au deuxième rang juste derrière le Royaume Uni qui est le pays européen le plus actif avec 2,4 milliards d’euros levés par les entreprises provenant de 137 transactions. La troisième place est occupée par la Suède où les entreprises ont levé 366,1 millions d’euros en 13 transactions au cours du premier trimestre de 2020.
Aurélie Duponchelle, spécialiste en finance d'entreprise et ventes chez Refinitiv affirme à ce sujet : « Ces niveaux d’investissement élevés sont une excellente nouvelle pour les entreprises françaises en cette période difficile. Cependant, nous sommes encore étonnés par le fait que le capital risque n’ait pas été affecté par le problème du coronavirus comme l’a été la fusion-acquisition à l’échelle mondiale. Cela peut s’expliquer par le fait qu’une grande partie des investissements du premier trimestre avaient été planifiés avec des prix fixés préalablement et n’ont été que finalisés pendant cette période, et on peut donc s’attendre à un ralentissement au deuxième trimestre où le choc économique se fera finalement sentir.
« Malgré cela, la demande prévue de produits et de services à fournir dans le cadre de cette nouvelle norme étant extrêmement importante, il ne serait pas surprenant de voir les investisseurs s’orienter davantage vers des start-up « covid-proof » qui permettent le travail ou la connectivité à distance et les laboratoires pharmaceutiques. »
Le deuxième premier trimestre valeur mais le moins actif en volume depuis 2009 en Europe
En Europe, au cours de trois premiers mois de 2020, l’activité de capital-risque a représenté un total de 4,8 milliards d’euros investis en 297 tours de table. Bien que cela représente une baisse de 24% en valeur et de 29% en volume par rapport à la même période de l’année dernière, ce premier trimestre conserve sa deuxième position en termes de valeur. Les volumes, en revanche, poursuivent leur tendance à la baisse et ce premier trimestre a été le moins actif depuis 2009.
Onze tours de table de capital-risque de plus de 100 millions d’euros ont été réalisés au cours du premier trimestre. En tête de liste on trouve l'investissement de 462 millions d’euros dans la banque digitale londonienne Revolut, menée par la société Technology Crossover Ventures, basée aux États-Unis, avec le soutien d’investisseurs déjà impliqués. La start-up de coliving Colonies, dont le siège est à Paris, a levé 180 millions d’euros en un tour de table mené par LBO France avec le soutien d’Idinvest Partners, de Global Founders Capital, et de La Financière Saint James. Le trio de tête du trimestre est complété par l’investissement de 169 millions d’euros dans la plate-forme de créances Purely Capital par un investisseur anonyme en mars. Purely avait déjà reçu des fonds de Finch Capital, investisseur initial spécialisé dans les FinTech et basé en Hollande.
Au cours du premier trimestre, les fonds exclusivement européens ont investi 2,7 milliards d’euros dans les start-ups françaises, soit 62% de l’investissement total rendu public. Les fonds établis aux États-Unis ont apporté un total de 1,3 milliards d’euros, ce qui représente 30%, contre 29% sur l’ensemble de l’année 2019. Les investisseurs basés en Asie ont vu leur part baisser de 8% à 5% avec un investissement total de 238 millions d’euros.
15 fonds de capital-risque au total ont enregistré des clôtures au cours du premier trimestre, avec une levée mixte de fonds de 1,3 milliard d’euros d’engagements, une baisse de 29% par rapport au premier trimestre de 2019 et le démarrage annuel de levée de fonds le plus lent depuis 2015. A/O PropTech, récemment créé, a levé 250 millions d’euros pour son premier fond qui sera axé sur l’investissement dans les nouvelles technologies dans le secteur immobilier à toutes les étapes du cycle du capital risque. Le troisième fonds de Felix Capital a atteint son plafond absolu de 269 millions d’euros en fin de trimestre avec une levée supplémentaire de 234 millions d’euros au premier trimestre, et il continuera à investir selon sa ligne d’investissement qui consiste à financer les marques de l’art de vivre numérique. Speedinvest a également levé 190 millions d’euros pour son troisième fonds vedette, Speedinvest III, qui sera axé sur les start-up technologiques en phase de démarrage en Europe dans de nombreux secteurs différents.
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