Avec des pertes et des manques à gagner immenses en 2020, la IATA (Association Internationale de Transport Aérien) proposait une estimation moins lourde pour 2021 : 47,7 milliards USD de perte. Mais avec les variants, les nouvelles restrictions et la lenteur de la vaccination, les impacts négatifs du Covid-19 rendent la situation du transport aérien encore plus précaire.
Les lourdes pertes des compagnies aériennes
Les compagnies aériennes subissent de plein fouet les ravages du Covid-19. Baisse du trafic aérien, nouvelles mesures sanitaires, ou encore vol annulé et indemnisation, tout semble contre ces grandes entreprises. Même si le volume de fret montre une explosion spectaculaire, le trafic des passagers à l’international est réduit de 86,6 % comparé au niveau avant la pandémie mondiale (1,4 milliard de passagers de moins qu’en 2019).
Ainsi, le chiffre d’affaires d’Air France a chuté de 59 % en France, la compagnie enregistre une perte de 7 milliards USD en 2020. United Airlines, compagnie américaine, a d’ores et déjà annoncé une perte de 1,4 milliard USD dès le premier trimestre de 2021.
L’apparition des nouveaux variants dès le début d’année 2021 planait déjà comme une ombre au tableau pour le secteur aérien. Ainsi, des coups durs, en plus des restrictions, ont pesé sur Air France. Notons que les vols vers le Brésil (Sao Paulo et Rio de Janeiro) ont chuté de 11 par semaine à 0 en avril 2021 à cause d’une crainte des variants.
Des emplois menacés à travers le monde
Les activités liées au transport aérien connaissent un fort ralentissement à l’origine d’une grande « purge » dans ce secteur de l’emploi. Les pertes lourdes, les manques à gagner et les restructurations se multiplient et pèsent sur le personnel directement lié à ces activités. Ainsi, selon le cabinet Trendeo, les grands du secteur aérien français (Air France, Airbus, Dassault,) ainsi que les sous-traitants prévoyaient la suppression de 13 354 postes, soit l’équivalent de 10 ans de croissance.
Cet impact du Covid-19 sur le transport aérien pèse non seulement sur le personnel direct, mais aussi sur les employés des secteurs connexes (logistique, escales). Bagagistes, agents d’entretien ou encore agents d’escale subissent donc les faillites des compagnies aériennes. Début 2021, selon la FNAM, 7000 postes ont été effectivement supprimés dans les services aéroportuaires.
Vers une nouvelle donne pour le transport aérien mondial
Beaucoup se préoccupent de l’avenir du transport aérien post-Covid 19 : possibilité d’un réel retour à la situation antérieure, regain du goût des voyages en avion… Mais en ce moment même, de nombreuses batailles ont encore lieu pour remettre cet énorme secteur sur pied.
Les gouvernements tentent de tenir à flots leurs compagnies. L’État français injecte des aides en masse en soutien à Air France, situation dénoncée par ses concurrents. Les grandes compagnies du Golfe 100 % publiques gardent une certaine stabilité grâce aux subventions de leur État. Ainsi, tous ces acteurs ne sont pas sur un même pied d’égalité, ce qui redessine le schéma de la concurrence dans le secteur aérien.
Les géants subventionnés du Golfe et les low cost courts et moyens courriers redécolleront assez vite. À l’inverse, les longs courriers et les entreprises très endettées risquent de ne pas survivre au sortir de la crise. Et plus la vaccination sera lente, plus il sera difficile pour elles de se relever.
Les lourdes pertes des compagnies aériennes
Les compagnies aériennes subissent de plein fouet les ravages du Covid-19. Baisse du trafic aérien, nouvelles mesures sanitaires, ou encore vol annulé et indemnisation, tout semble contre ces grandes entreprises. Même si le volume de fret montre une explosion spectaculaire, le trafic des passagers à l’international est réduit de 86,6 % comparé au niveau avant la pandémie mondiale (1,4 milliard de passagers de moins qu’en 2019).
Ainsi, le chiffre d’affaires d’Air France a chuté de 59 % en France, la compagnie enregistre une perte de 7 milliards USD en 2020. United Airlines, compagnie américaine, a d’ores et déjà annoncé une perte de 1,4 milliard USD dès le premier trimestre de 2021.
L’apparition des nouveaux variants dès le début d’année 2021 planait déjà comme une ombre au tableau pour le secteur aérien. Ainsi, des coups durs, en plus des restrictions, ont pesé sur Air France. Notons que les vols vers le Brésil (Sao Paulo et Rio de Janeiro) ont chuté de 11 par semaine à 0 en avril 2021 à cause d’une crainte des variants.
Des emplois menacés à travers le monde
Les activités liées au transport aérien connaissent un fort ralentissement à l’origine d’une grande « purge » dans ce secteur de l’emploi. Les pertes lourdes, les manques à gagner et les restructurations se multiplient et pèsent sur le personnel directement lié à ces activités. Ainsi, selon le cabinet Trendeo, les grands du secteur aérien français (Air France, Airbus, Dassault,) ainsi que les sous-traitants prévoyaient la suppression de 13 354 postes, soit l’équivalent de 10 ans de croissance.
Cet impact du Covid-19 sur le transport aérien pèse non seulement sur le personnel direct, mais aussi sur les employés des secteurs connexes (logistique, escales). Bagagistes, agents d’entretien ou encore agents d’escale subissent donc les faillites des compagnies aériennes. Début 2021, selon la FNAM, 7000 postes ont été effectivement supprimés dans les services aéroportuaires.
Vers une nouvelle donne pour le transport aérien mondial
Beaucoup se préoccupent de l’avenir du transport aérien post-Covid 19 : possibilité d’un réel retour à la situation antérieure, regain du goût des voyages en avion… Mais en ce moment même, de nombreuses batailles ont encore lieu pour remettre cet énorme secteur sur pied.
Les gouvernements tentent de tenir à flots leurs compagnies. L’État français injecte des aides en masse en soutien à Air France, situation dénoncée par ses concurrents. Les grandes compagnies du Golfe 100 % publiques gardent une certaine stabilité grâce aux subventions de leur État. Ainsi, tous ces acteurs ne sont pas sur un même pied d’égalité, ce qui redessine le schéma de la concurrence dans le secteur aérien.
Les géants subventionnés du Golfe et les low cost courts et moyens courriers redécolleront assez vite. À l’inverse, les longs courriers et les entreprises très endettées risquent de ne pas survivre au sortir de la crise. Et plus la vaccination sera lente, plus il sera difficile pour elles de se relever.
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