Cette collection des Belles Lettres « penseurs de la liberté » dirigée par le philosophe Alain LAURENT, réserve à chaque parution, pour le lecteur, un moment exceptionnel de culture et de réflexion.
Avec les Ordolibéraux c’est un regard sur l’histoire d’un libéralisme à l’Allemande qui est proposé sous la plume de Patricia COMMUN, ancienne élève de l’Ecole Normale Supérieure d’ULM et professeur à l’Université de Cergy Pontoise.
Dans les années 40 un certain nombre d’économistes, de juristes, de sociologues allemands, d’obédience libérale, ont reconstruit les fondements d’une économie de marché, accessible à l’ensemble de la société.
Ainsi devait naître « l’Economie sociale de marché ».
Cette nouvelle économie politique souhaitait rompre à la fois avec la tradition de l’école classique, avec le déterminisme historique marxiste et le réformisme social de l’école historique allemande. L’objectif étant de poser une alternative au « laisser faire ».
Les Ordolibéraux (de la revue Ordo) dessinèrent alors la théorie d’un ordre économique et social fondé sur une économie de marché dont le bon fonctionnement était garanti par un ensemble de règles juridiques claires et idéalement scellées durablement dans le cadre d’une constitution économique.
Dans ce modèle sont associées une liberté concurrentielle non faussée et une liberté des échanges permettant une stabilité monétaire et budgétaire pour l’ensemble de la société.
« ……En conséquence cette prospérité générale rend ainsi marginale, voire caduque, un système de redistribution sociale portée par l’Etat…. ». Ce modèle explique largement le succès économique de l’Allemagne des années 1950.
L’héritage théorique de l’ordolibéralisme, constitutionnaliste et institutionnaliste, s’ouvre aussi sur l’économie industrielle et les théories du développement durable.
Une relecture de cette école de pensée et de ses grandes figures éclaire fort opportunément les grands défis de l’actualité économique.
Remarquable.
Avec les Ordolibéraux c’est un regard sur l’histoire d’un libéralisme à l’Allemande qui est proposé sous la plume de Patricia COMMUN, ancienne élève de l’Ecole Normale Supérieure d’ULM et professeur à l’Université de Cergy Pontoise.
Dans les années 40 un certain nombre d’économistes, de juristes, de sociologues allemands, d’obédience libérale, ont reconstruit les fondements d’une économie de marché, accessible à l’ensemble de la société.
Ainsi devait naître « l’Economie sociale de marché ».
Cette nouvelle économie politique souhaitait rompre à la fois avec la tradition de l’école classique, avec le déterminisme historique marxiste et le réformisme social de l’école historique allemande. L’objectif étant de poser une alternative au « laisser faire ».
Les Ordolibéraux (de la revue Ordo) dessinèrent alors la théorie d’un ordre économique et social fondé sur une économie de marché dont le bon fonctionnement était garanti par un ensemble de règles juridiques claires et idéalement scellées durablement dans le cadre d’une constitution économique.
Dans ce modèle sont associées une liberté concurrentielle non faussée et une liberté des échanges permettant une stabilité monétaire et budgétaire pour l’ensemble de la société.
« ……En conséquence cette prospérité générale rend ainsi marginale, voire caduque, un système de redistribution sociale portée par l’Etat…. ». Ce modèle explique largement le succès économique de l’Allemagne des années 1950.
L’héritage théorique de l’ordolibéralisme, constitutionnaliste et institutionnaliste, s’ouvre aussi sur l’économie industrielle et les théories du développement durable.
Une relecture de cette école de pensée et de ses grandes figures éclaire fort opportunément les grands défis de l’actualité économique.
Remarquable.
Jean-Louis Chambon
Jean-Louis Chambon
Président du Prix et du Cercle TURGOT, et de la Fédération Nationale des Cadres Dirigeants
Retrouvez les chroniques de Jean-Louis Chambon sur www.canalacademie.com
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