Alain Goetzmann
Et pourtant, ils sont très proches, dans ce qui doit constituer l’objet essentiel de leur concentration : l’obligation d’améliorer et de renouveler leur offre en continu et donc, de faire preuve de créativité, et la nécessité de pratiquer un management suscitant l’enthousiasme et l’adhésion des hommes à leur projet, afin que cette créativité se transforme en croissance.
1. La créativité
Au départ, c’est l’idée de l’entrepreneur : un concept, un produit, un service dont il pense qu’ils seront disruptifs et séduiront suffisamment de clients afin de lui permettre de trouver un marché lui procurant une rente. Puis, c’est le renouvellement, la diversification, la recherche de la différenciation compétitive. Cette créativité pour transformer l’offre et l’adapter ne pourra jamais plus s’arrêter. Elle reste, en permanence, une ardente obligation, un ingrédient indispensable à la pérennité de l’entreprise. Lorsque l’entrepreneur, en grandissant, deviendra, à son tour dirigeant, sa capacité créative d’origine se transformera, dans une vision plus large, en architecture de la création ou de la transformation. A la tête d’une grande entreprise, la créativité n’est plus seulement focalisée sur le produit ou le service mais elle déborde vers la structure même de l’entreprise et ses méthodes d’organisation, afin de la maintenir toujours en ordre de bataille.
La créativité devient alors capacité d’anticipation, intuition, ressenti des grandes évolutions sociologiques ou technologiques et capacité à transformer continuellement l’entreprise pour faire face à l’inconnu.
2. Le management
Quand un entrepreneur se lance dans l’aventure, le management, en tant qu’art et discipline, est souvent le dernier de ses soucis. Entre la mise en œuvre de son idée, la recherche d’investisseurs, la trésorerie au jour le jour, ses embauches sont souvent bâclées et, à peine engagés, ses collaborateurs livrés à eux-mêmes.
C’est dommage car les hommes sont, avec l’idée qui a présidé à sa création – son ADN – l’actif le plus important de toute entreprise. Et qui dit hommes dit management.
Le secret de la croissance repose sur ces deux ingrédients : une offre créative et des hommes dont la qualité du management conduira au succès ou à la médiocrité, voire à l’échec.
Ce constat est valable, quelle que soit la taille de l’entreprise. La conduite de l’offre et des hommes sont des fonctions « régaliennes ». Elles doivent être assumées personnellement, tant par l’entrepreneur que par le dirigeant de groupe coté.
Toutes les autres spécialités : marketing, production, logistique ou finances peuvent être confiées à d’autres, choisis avec soin, bien sûr, pour leur compétence. Mais ni la créativité ni le management.
Appréhender de quoi sera fait demain et organiser les hommes dans cette perspective ne se délègue pas, même si le détail de l’exécution, une fois la stratégie conçue et mise en œuvre, peut être confiée à un entourage diligent.
C’est pourquoi, les entrepreneurs comme les dirigeants doivent consacrer du temps à se perfectionner dans les techniques de management. Leur métier, leur offre, ils les dominent. Le management, plus rarement. Mais avec un peu d’efforts, au-delà du succès de leurs entreprises, ils retireront des sentiments gratifiants de sa pratique éclairée : « Et pourtant, quel sport complet, quelle plus haute règle d’hygiène que cette action qu’un homme peut déployer dans les destinées d’autres hommes ». Pierre Drieu la Rochelle.
1. La créativité
Au départ, c’est l’idée de l’entrepreneur : un concept, un produit, un service dont il pense qu’ils seront disruptifs et séduiront suffisamment de clients afin de lui permettre de trouver un marché lui procurant une rente. Puis, c’est le renouvellement, la diversification, la recherche de la différenciation compétitive. Cette créativité pour transformer l’offre et l’adapter ne pourra jamais plus s’arrêter. Elle reste, en permanence, une ardente obligation, un ingrédient indispensable à la pérennité de l’entreprise. Lorsque l’entrepreneur, en grandissant, deviendra, à son tour dirigeant, sa capacité créative d’origine se transformera, dans une vision plus large, en architecture de la création ou de la transformation. A la tête d’une grande entreprise, la créativité n’est plus seulement focalisée sur le produit ou le service mais elle déborde vers la structure même de l’entreprise et ses méthodes d’organisation, afin de la maintenir toujours en ordre de bataille.
La créativité devient alors capacité d’anticipation, intuition, ressenti des grandes évolutions sociologiques ou technologiques et capacité à transformer continuellement l’entreprise pour faire face à l’inconnu.
2. Le management
Quand un entrepreneur se lance dans l’aventure, le management, en tant qu’art et discipline, est souvent le dernier de ses soucis. Entre la mise en œuvre de son idée, la recherche d’investisseurs, la trésorerie au jour le jour, ses embauches sont souvent bâclées et, à peine engagés, ses collaborateurs livrés à eux-mêmes.
C’est dommage car les hommes sont, avec l’idée qui a présidé à sa création – son ADN – l’actif le plus important de toute entreprise. Et qui dit hommes dit management.
Le secret de la croissance repose sur ces deux ingrédients : une offre créative et des hommes dont la qualité du management conduira au succès ou à la médiocrité, voire à l’échec.
Ce constat est valable, quelle que soit la taille de l’entreprise. La conduite de l’offre et des hommes sont des fonctions « régaliennes ». Elles doivent être assumées personnellement, tant par l’entrepreneur que par le dirigeant de groupe coté.
Toutes les autres spécialités : marketing, production, logistique ou finances peuvent être confiées à d’autres, choisis avec soin, bien sûr, pour leur compétence. Mais ni la créativité ni le management.
Appréhender de quoi sera fait demain et organiser les hommes dans cette perspective ne se délègue pas, même si le détail de l’exécution, une fois la stratégie conçue et mise en œuvre, peut être confiée à un entourage diligent.
C’est pourquoi, les entrepreneurs comme les dirigeants doivent consacrer du temps à se perfectionner dans les techniques de management. Leur métier, leur offre, ils les dominent. Le management, plus rarement. Mais avec un peu d’efforts, au-delà du succès de leurs entreprises, ils retireront des sentiments gratifiants de sa pratique éclairée : « Et pourtant, quel sport complet, quelle plus haute règle d’hygiène que cette action qu’un homme peut déployer dans les destinées d’autres hommes ». Pierre Drieu la Rochelle.
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