Si le besoin d’établir un LEI unique est présent depuis presque 20 ans, la récente crise financière a donné une véritable impulsion à l’industrie l’incitant à mettre en place des actions concrètes pour renforcer la transparence et la réglementation dans les marchés financiers. Les institutions financières doivent désormais se préparer à accueillir ce nouveau standard en mesurant l’impact de son intégration au sein de l’entreprise.
La création d’un standard LEI (Legal Entity Identifier), identifiant unique et universel, permettra d’établir des règles de surveillance des risques de contreparties plus efficaces grâce à une meilleure gestion du reporting permettant de mieux analyser et mesurer le risque systémique. S’il existe de nombreux identifiants utilisés dans le secteur financier, la mise en place d’un standard se conformera aux meilleures pratiques du secteur.
Selon Paul Janssens, Directeur du programme LEI chez SWIFT : « Le standard ISO actuellement en cours de développement est simple. Ce code composé de 20 caractères alphanumériques sera neutre, ce qui signifie que le LEI ne permettra pas d’identifier l’institution simplement à partir de ce code. Les données de référence du LEI seront publiquement disponibles et accessibles à partir d’une base de données ».
Une initiative mondiale
Emanant de rapports d’observations de nombreux organismes, le projet a été initié aux Etats-Unis par l’OFR (US Office of Financial Research), mais il a pris une réelle dimension internationale depuis 2011 avec le concours du Financial Stability Board et du G20. Et parce qu’une analyse solide du risque systémique ne peut se faire sans l’engagement du secteur, SWIFT s’est naturellement impliqué dans le projet. Dans le schéma actuellement en cours de discussion, SWIFT agirait en tant qu’agent d’enregistrement des codes en partenariat avec DTCC (Depository Trust & Clearing Corporation) qui serait en charge de la gestion et de l’exploitation de l’utilitaire. Cette coopération a pour ambition de mettre en place un service LEI pour l’ensemble du secteur dont la tâche serait d’attribuer, de tenir à jour et de distribuer de nouveaux codes LEI.
Se préparer à de nouvelles opportunités
Si la mise en place d’un standard LEI représente une véritable opportunité de progresser vers un nouveau mode de gestion des données, chacun doit dès à présent se préparer à l’implémentation de ce nouvel outil. Les institutions concernées doivent mesurer l’impact de l’intégration de ce nouveau standard et préparer la modification des systèmes en conséquence :
— Discuter de ce changement en interne pour mieux évaluer les changements à opérer
— Utiliser les fichiers de test mis à leur disposition pour tester les systèmes actuels et préparer leur modification
— Coordonner l’initiative au niveau international en interne mais aussi en répertoriant les identifiants utilisés pour chaque client.
A cette fin, DTCC et SWIFT ont préparé des fichiers de TEST contenant des LEI ‘provisoires’ pour permettre aux institutions de mesurer les impacts relatifs à l’introduction de ce nouveau standard. Ces fichiers sont mis à disposition des institutions par l’intermédiaire de Global Financial Markets Association (GFMA) – une association internationale qui regroupe les intérêts de diverses associations des marchés financiers. Un lien vers ces fichiers est disponible depuis http://www.swift.com/solutions/reference_data
Si les grandes institutions financières sont conscientes de l’échéance arrivant à grands pas et ont déjà engagé le processus d’intégration, il est nécessaire que chacun se prépare à l’arrivée de ce nouvel identifiant universel prévu pour juin 2012.
Article extrait de la newsletter SWIFT de juin 2012.
La création d’un standard LEI (Legal Entity Identifier), identifiant unique et universel, permettra d’établir des règles de surveillance des risques de contreparties plus efficaces grâce à une meilleure gestion du reporting permettant de mieux analyser et mesurer le risque systémique. S’il existe de nombreux identifiants utilisés dans le secteur financier, la mise en place d’un standard se conformera aux meilleures pratiques du secteur.
Selon Paul Janssens, Directeur du programme LEI chez SWIFT : « Le standard ISO actuellement en cours de développement est simple. Ce code composé de 20 caractères alphanumériques sera neutre, ce qui signifie que le LEI ne permettra pas d’identifier l’institution simplement à partir de ce code. Les données de référence du LEI seront publiquement disponibles et accessibles à partir d’une base de données ».
Une initiative mondiale
Emanant de rapports d’observations de nombreux organismes, le projet a été initié aux Etats-Unis par l’OFR (US Office of Financial Research), mais il a pris une réelle dimension internationale depuis 2011 avec le concours du Financial Stability Board et du G20. Et parce qu’une analyse solide du risque systémique ne peut se faire sans l’engagement du secteur, SWIFT s’est naturellement impliqué dans le projet. Dans le schéma actuellement en cours de discussion, SWIFT agirait en tant qu’agent d’enregistrement des codes en partenariat avec DTCC (Depository Trust & Clearing Corporation) qui serait en charge de la gestion et de l’exploitation de l’utilitaire. Cette coopération a pour ambition de mettre en place un service LEI pour l’ensemble du secteur dont la tâche serait d’attribuer, de tenir à jour et de distribuer de nouveaux codes LEI.
Se préparer à de nouvelles opportunités
Si la mise en place d’un standard LEI représente une véritable opportunité de progresser vers un nouveau mode de gestion des données, chacun doit dès à présent se préparer à l’implémentation de ce nouvel outil. Les institutions concernées doivent mesurer l’impact de l’intégration de ce nouveau standard et préparer la modification des systèmes en conséquence :
— Discuter de ce changement en interne pour mieux évaluer les changements à opérer
— Utiliser les fichiers de test mis à leur disposition pour tester les systèmes actuels et préparer leur modification
— Coordonner l’initiative au niveau international en interne mais aussi en répertoriant les identifiants utilisés pour chaque client.
A cette fin, DTCC et SWIFT ont préparé des fichiers de TEST contenant des LEI ‘provisoires’ pour permettre aux institutions de mesurer les impacts relatifs à l’introduction de ce nouveau standard. Ces fichiers sont mis à disposition des institutions par l’intermédiaire de Global Financial Markets Association (GFMA) – une association internationale qui regroupe les intérêts de diverses associations des marchés financiers. Un lien vers ces fichiers est disponible depuis http://www.swift.com/solutions/reference_data
Si les grandes institutions financières sont conscientes de l’échéance arrivant à grands pas et ont déjà engagé le processus d’intégration, il est nécessaire que chacun se prépare à l’arrivée de ce nouvel identifiant universel prévu pour juin 2012.
Article extrait de la newsletter SWIFT de juin 2012.