Pourquoi cette étude ?
Cette étude a pour vocation d’apporter des informations à valeur ajoutée sur ce nouveau marché de l’emploi des cadres : les entreprises sauront ainsi mieux évaluer le type de professionnels qu’elles peuvent rechercher au travers des cabinets spécialistes du métier, et les cadres confirmés pourront appréhender le niveau de compétences requis par cette carrière spécifique.
Le Management de Transition :
Le management de transition, « interim management » pour les Anglo-saxons, désigne cette nouvelle pratique des entreprises, de recourir à des compétences managériales de haut niveau, externes à l’entreprise, pour exercer pendant une durée limitée des fonctions stratégiques. Les cabinets spécialisés dans ce nouveau métier s’engagent sur la mise à disposition et l’accompagnement, dans des délais rapides, de managers opérationnels qualifiés pour prendre en charge temporairement des fonctions, ou des projets sensibles ou stratégiques de l’entreprise.
Né vers 1970 aux Etats-Unis et aux Pays-Bas, le marché du management de transition est en plein essor. Le concept est apparu en France dans les années 90 et se développe aujourd’hui autour d’un réel besoin des entreprises.
Il apporte à l’entreprise une solution au problème récurrent de l’adaptation de ses compétences managériales à ses besoins, tant sur le plan qualitatif que quantitatif. Et pour les managers de transition, il constitue une opportunité de valoriser fortement leur expertise, avec un cahier de charges privilégiant l’autonomie et l’efficacité opérationnelle aux savants calculs de la politique interne.
Le marché français du management de transition est encore neuf et mal différencié de l’intérim cadres. C’est, pour l’heure, un marché de niche, estimé à environ 60 M€ pour 600 à 700 missions annuelles, mais c’est aussi un marché en plein développement du fait de la mutation du marché de l’emploi.
« Le manager de transition, un manager comme les autres »
Types de compétences : selon l’étude Essensys, la compétence « Direction Générale » est la mieux représentée. Elle touche près d’un quart des interviewés avec 23,5% des managers. Suivent ensuite les compétences Marketing / Commercial avec 19,5% de managers, Finance (17,1%), Gestion de projets (9,7%) etc… (voir graphique ci-joint).
Cette répartition n’est pas surprenante, puisque la fonction Direction Générale est en elle-même intrinsèquement à risque (révocation possible ad nutum). D’autre part les managers qui l’occupent ont, en général, une personnalité plus affirmée et hésitent moins à franchir le pas d’une complète indépendance. Enfin, retrouver un poste de DG est souvent plus difficile qu’un poste de n-1.
En ce qui concerne la Direction Marketing/Commerciale il y a un décalage entre l’offre et la demande puisqu’il s’agit d’une fonction que les entreprises externalisent encore relativement peu, alors qu’il s’agit le plus souvent d’une Direction pour laquelle disposer d’un regard neuf/créatif peut se révéler à forte valeur ajoutée. La Direction financière est une Direction de plus en plus technique qui se prête très bien à l’externalisation. La demande des entreprises est en forte croissance, mais exigeante.
Type et niveau d’études. Les managers ont en majorité suivi un cursus Ecole de Commerce, ou Economie (54,5%) viennent ensuite les profils Ecoles d’Ingénieurs (26,9%). La grande majorité des managers a un diplôme Bac+5
Le type d’étude n’est pas étonnant puisque la dimension entrepreneuriale est présente depuis plus longtemps dans les Ecoles de Commerce que dans les Ecoles d’ingénieur.
Le niveau d’étude se traduit en général par un recul plus important, une capacité d’analyse et de synthèse plus forte, ainsi qu’une capacité à communiquer de façon claire et concise, toutes qualités exigées pour pratiquer le management de transition.
Avec un âge moyen de 51 ans, le management de transition est très clairement un métier de seniors possédant une expertise confirmée dans leur secteur : 70% des managers ont plus de 48 ans.
Langues étrangères : Avec plus de la moitié des managers pratiquant couramment deux langues étrangères (51,4%), on constate que l’aptitude à la communication internationale est un élément clé de la carrière du dirigeant de transition.
Sexe : Le dernier constat évident de l’étude est que le manager de transition est réellement un manager, un homme dans près de 100% des cas. En effet sur les 4.220 managers moins de 5% sont des femmes.
Au regard de cette étude on constate que le manager de transition n’est pas si différent du manager permanent « type » d’un grand groupe : « Un homme diplômé Bac+5 de plus de 50 ans et pratiquant deux langues étrangères. »
« Le manager de transition, un manager pas tout à fait comme les autres »
Pourtant, c’est sans doute sur la personnalité du manager de transition que se situent les différences entre ces deux profils de managers.
Le manager de transition doit intervenir dans des délais rapides pour prendre en charge temporairement des fonctions stratégiques en entreprise. Il doit donc se distinguer par :
- sa très grande autonomie,
- son équilibre psychologique,
- sa vitesse d’adaptation,
- sa disponibilité immédiate,
- sa mobilité.
- sa capacité à communiquer
« Le choix d’un manager de transition pour une mission donnée se fait bien sûr sur son expérience professionnelle (secteur et/ou fonction) et ses compétences managériales, mais de façon aussi importante sur sa personnalité, ses valeurs et l’environnement culturel dans lequel il a évolué » - Bernard Tronel Directeur Général d’Essensys France, qui ajoute :
« La prestation de service Essensys inclut la sélection du Manager, mais aussi son accompagnement pendant toute la durée de la mission et, le cas échéant, son remplacement... Chez Essensys nous avons même créé un Help Desk avec la possibilité pour le manager d’appeler un expert 24h/24. Enfin Essensys organise une réunion par mois (voire plus sur des missions de crise) entre l’entreprise, le manager et le cabinet. Ces réunions tripartites ont pour objectif de s’assurer qu’il n’y a pas d’écart entre les attentes du client et la réalisation de la mission. »
A propos d’Essensys
ESSENSYS, pionnier du Management de Transition en Europe, a été créé en 1992 en tant qu’activité d'Ernst & Young.
Le groupe a pris son indépendance fin 2004 et poursuit son développement européen sous la dénomination ESSENSYS. Le groupe est l’un des premiers prestataires européens de services de Management de Transition, disposant de partenariats dans toute l'Europe.
En 2005, dans le cadre du renforcement de sa présence directe en France, ESSENSYS nomme Bernard Tronel Directeur Général de ses activités en France.
Intervenant sur des missions de Direction Générale, Directions Financière et DRH, mais aussi de Directions Informatique, Supply Chain, Achats, Marketing, Commerciale, Juridique / Fiscale ou Production le groupe ESSENSYS assure aujourd’hui plus de 130 missions par an pour un volume d’affaires de 12 M€.
www.essensysgroup.be
Cette étude a pour vocation d’apporter des informations à valeur ajoutée sur ce nouveau marché de l’emploi des cadres : les entreprises sauront ainsi mieux évaluer le type de professionnels qu’elles peuvent rechercher au travers des cabinets spécialistes du métier, et les cadres confirmés pourront appréhender le niveau de compétences requis par cette carrière spécifique.
Le Management de Transition :
Le management de transition, « interim management » pour les Anglo-saxons, désigne cette nouvelle pratique des entreprises, de recourir à des compétences managériales de haut niveau, externes à l’entreprise, pour exercer pendant une durée limitée des fonctions stratégiques. Les cabinets spécialisés dans ce nouveau métier s’engagent sur la mise à disposition et l’accompagnement, dans des délais rapides, de managers opérationnels qualifiés pour prendre en charge temporairement des fonctions, ou des projets sensibles ou stratégiques de l’entreprise.
Né vers 1970 aux Etats-Unis et aux Pays-Bas, le marché du management de transition est en plein essor. Le concept est apparu en France dans les années 90 et se développe aujourd’hui autour d’un réel besoin des entreprises.
Il apporte à l’entreprise une solution au problème récurrent de l’adaptation de ses compétences managériales à ses besoins, tant sur le plan qualitatif que quantitatif. Et pour les managers de transition, il constitue une opportunité de valoriser fortement leur expertise, avec un cahier de charges privilégiant l’autonomie et l’efficacité opérationnelle aux savants calculs de la politique interne.
Le marché français du management de transition est encore neuf et mal différencié de l’intérim cadres. C’est, pour l’heure, un marché de niche, estimé à environ 60 M€ pour 600 à 700 missions annuelles, mais c’est aussi un marché en plein développement du fait de la mutation du marché de l’emploi.
« Le manager de transition, un manager comme les autres »
Types de compétences : selon l’étude Essensys, la compétence « Direction Générale » est la mieux représentée. Elle touche près d’un quart des interviewés avec 23,5% des managers. Suivent ensuite les compétences Marketing / Commercial avec 19,5% de managers, Finance (17,1%), Gestion de projets (9,7%) etc… (voir graphique ci-joint).
Cette répartition n’est pas surprenante, puisque la fonction Direction Générale est en elle-même intrinsèquement à risque (révocation possible ad nutum). D’autre part les managers qui l’occupent ont, en général, une personnalité plus affirmée et hésitent moins à franchir le pas d’une complète indépendance. Enfin, retrouver un poste de DG est souvent plus difficile qu’un poste de n-1.
En ce qui concerne la Direction Marketing/Commerciale il y a un décalage entre l’offre et la demande puisqu’il s’agit d’une fonction que les entreprises externalisent encore relativement peu, alors qu’il s’agit le plus souvent d’une Direction pour laquelle disposer d’un regard neuf/créatif peut se révéler à forte valeur ajoutée. La Direction financière est une Direction de plus en plus technique qui se prête très bien à l’externalisation. La demande des entreprises est en forte croissance, mais exigeante.
Type et niveau d’études. Les managers ont en majorité suivi un cursus Ecole de Commerce, ou Economie (54,5%) viennent ensuite les profils Ecoles d’Ingénieurs (26,9%). La grande majorité des managers a un diplôme Bac+5
Le type d’étude n’est pas étonnant puisque la dimension entrepreneuriale est présente depuis plus longtemps dans les Ecoles de Commerce que dans les Ecoles d’ingénieur.
Le niveau d’étude se traduit en général par un recul plus important, une capacité d’analyse et de synthèse plus forte, ainsi qu’une capacité à communiquer de façon claire et concise, toutes qualités exigées pour pratiquer le management de transition.
Avec un âge moyen de 51 ans, le management de transition est très clairement un métier de seniors possédant une expertise confirmée dans leur secteur : 70% des managers ont plus de 48 ans.
Langues étrangères : Avec plus de la moitié des managers pratiquant couramment deux langues étrangères (51,4%), on constate que l’aptitude à la communication internationale est un élément clé de la carrière du dirigeant de transition.
Sexe : Le dernier constat évident de l’étude est que le manager de transition est réellement un manager, un homme dans près de 100% des cas. En effet sur les 4.220 managers moins de 5% sont des femmes.
Au regard de cette étude on constate que le manager de transition n’est pas si différent du manager permanent « type » d’un grand groupe : « Un homme diplômé Bac+5 de plus de 50 ans et pratiquant deux langues étrangères. »
« Le manager de transition, un manager pas tout à fait comme les autres »
Pourtant, c’est sans doute sur la personnalité du manager de transition que se situent les différences entre ces deux profils de managers.
Le manager de transition doit intervenir dans des délais rapides pour prendre en charge temporairement des fonctions stratégiques en entreprise. Il doit donc se distinguer par :
- sa très grande autonomie,
- son équilibre psychologique,
- sa vitesse d’adaptation,
- sa disponibilité immédiate,
- sa mobilité.
- sa capacité à communiquer
« Le choix d’un manager de transition pour une mission donnée se fait bien sûr sur son expérience professionnelle (secteur et/ou fonction) et ses compétences managériales, mais de façon aussi importante sur sa personnalité, ses valeurs et l’environnement culturel dans lequel il a évolué » - Bernard Tronel Directeur Général d’Essensys France, qui ajoute :
« La prestation de service Essensys inclut la sélection du Manager, mais aussi son accompagnement pendant toute la durée de la mission et, le cas échéant, son remplacement... Chez Essensys nous avons même créé un Help Desk avec la possibilité pour le manager d’appeler un expert 24h/24. Enfin Essensys organise une réunion par mois (voire plus sur des missions de crise) entre l’entreprise, le manager et le cabinet. Ces réunions tripartites ont pour objectif de s’assurer qu’il n’y a pas d’écart entre les attentes du client et la réalisation de la mission. »
A propos d’Essensys
ESSENSYS, pionnier du Management de Transition en Europe, a été créé en 1992 en tant qu’activité d'Ernst & Young.
Le groupe a pris son indépendance fin 2004 et poursuit son développement européen sous la dénomination ESSENSYS. Le groupe est l’un des premiers prestataires européens de services de Management de Transition, disposant de partenariats dans toute l'Europe.
En 2005, dans le cadre du renforcement de sa présence directe en France, ESSENSYS nomme Bernard Tronel Directeur Général de ses activités en France.
Intervenant sur des missions de Direction Générale, Directions Financière et DRH, mais aussi de Directions Informatique, Supply Chain, Achats, Marketing, Commerciale, Juridique / Fiscale ou Production le groupe ESSENSYS assure aujourd’hui plus de 130 missions par an pour un volume d’affaires de 12 M€.
www.essensysgroup.be