En matière de budget ICT, généralement, c'est encore toujours le directeur financier qui a le dernier mot. "La direction de l'entreprise fixe les sommes allouées à l'ICT", constate Alex Peters, analyste chez Forrester Research. Quant à Peter Vermeulen, analyste chez IDC, il observe que le directeur financier conserve son droit de veto ou de fait dès que les montants dépassent un certain seuil
Titulaire d'un droit de décision ultime sur le budget ICT, le CFO doit donc être convaincu de l'intérêt des décisions prises dans le domaine de l'automatisation. Cette situation ne va pas sans poser certains problèmes, admettent les deux analystes. Les ICT managers doivent en effet avoir de solides arguments en main avant de soumettre leurs desiderata au CFO.
Peters estime que le volet business de l'entreprise ne peut être exclu des décisions prises dans ce domaine. Il n'y a donc rien d'étonnant à ce que le directeur financier prenne des décisions relatives au budget. "Les investissements technologiques sont généralement effectués à la demande du volet commercial. Les commerciaux doivent donc être impliqués dans le processus de prise de décision", poursuit-il. Pour Vermeulen, la fonction idéale dévolue au directeur financier est la fonction de contrôle. Partant de là, c'est à l'ICT manager qu'il appartient de définir la politique ICT.
Il y a peu, Progress Software s'est penchée sur l'implication des CIO dans l'administration de l'entreprise. Cette étude a révélé que la moitié environ des CIO européens n'étaient pas présents au sein du conseil d'administration. Ils ne sont donc pas impliqués dans le processus de prise de décision à ce niveau. Dans de nombreux cas de décisions stratégiques, le directeur ICT n'intervient que lorsque les choix commerciaux ont déjà été faits.
Rédaction Data News Belgique en collaboration avec Computable
www.datanews.be
Titulaire d'un droit de décision ultime sur le budget ICT, le CFO doit donc être convaincu de l'intérêt des décisions prises dans le domaine de l'automatisation. Cette situation ne va pas sans poser certains problèmes, admettent les deux analystes. Les ICT managers doivent en effet avoir de solides arguments en main avant de soumettre leurs desiderata au CFO.
Peters estime que le volet business de l'entreprise ne peut être exclu des décisions prises dans ce domaine. Il n'y a donc rien d'étonnant à ce que le directeur financier prenne des décisions relatives au budget. "Les investissements technologiques sont généralement effectués à la demande du volet commercial. Les commerciaux doivent donc être impliqués dans le processus de prise de décision", poursuit-il. Pour Vermeulen, la fonction idéale dévolue au directeur financier est la fonction de contrôle. Partant de là, c'est à l'ICT manager qu'il appartient de définir la politique ICT.
Il y a peu, Progress Software s'est penchée sur l'implication des CIO dans l'administration de l'entreprise. Cette étude a révélé que la moitié environ des CIO européens n'étaient pas présents au sein du conseil d'administration. Ils ne sont donc pas impliqués dans le processus de prise de décision à ce niveau. Dans de nombreux cas de décisions stratégiques, le directeur ICT n'intervient que lorsque les choix commerciaux ont déjà été faits.
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