Vendredi 24 Juillet 2015
Laurent Leloup

La folle ascension du data management

Depuis déjà quelques années, on note un fort développement des outils technologiques mis à disposition des acteurs du monde de la Finance. Dès lors, on assiste à des mutations profondes, bien que l’on ne mesure toujours pas encore les importants bouleversements qui interviennent sur la relation client et l’approche de consommateurs potentiels.


Grâce à la possibilité d’enrichir les bases de données de milliards de chiffres, statistiques et tendances, il sera plus simple pour n’importe quelle industrie de pouvoir déterminer des stratégies sur un temps donné et mesurer immédiatement l’efficacité de celles-ci.

Le déferlement des acteurs du digital et des pure players a contraint les entreprises du secteur de la banque et de l’assurance à réfléchir en profondeur sur leur tactiques d’acquisitions de consommateurs, ainsi que sur la rétention et l’analyse des clients ayant le plus fort potentiel. D’un point de vue français, le développement exponentiel du leader et expert du data management Cartegie.com est à l’image du secteur tout entier, qui jouit d’une belle croissance. En mettant à disposition des annonceurs leurs outils et savoir-faire, ces entreprises spécialistes permettent aux acteurs du monde de la finance de pouvoir acquérir, et communiquer efficacement avec leurs clients, qu’ils soient des organismes institutionnels, des privés ou encore des particuliers. Cette dernière catégorie de client est souvent considérée comme étant la plus réceptive à la vente de produits et service communications électronique, toutefois, le développement du B2B vient contredire cette hypothèse. En effet, les entreprises sont, de façon constante et grandissante, en interaction avec leurs outils de communication électronique, et leur réceptivité aux messages diffus s’accroit par la même occasion.

Selon les chiffres récemment publiés, le taux d’ouverture des communications via email du secteur de la Finance est de 21.6%, ce qui le place dans le top cinq des industries les plus exposées aux messages des publicitaires. De plus, les consommateurs montrent un certain intérêt pour les communications qui leur sont envoyées, et le faible taux de désinscription en est la preuve. Si l’on regarde les chiffres à échelle planétaire, on note que seulement 0.2% des personnes contactées dans le monde la finance et de l’entreprise souhaitent être retirées des listes de diffusion, et en font la demande. Ce chiffre prend encore plus de sens lorsqu’il est mis en rapport avec celui des autres industries. Le secteur se place dans les industries les plus performantes avec ce faible ratio.


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