La carte virtuelle, pour un fournisseur, c’est la garantie d’être payé plus tôt avec une mise à disposition rapide des fonds. C’est aussi un gage de transparence et de fluidité dans le processus d’achat. Pour un acheteur, la carte virtuelle permet d’optimiser le besoin en fonds de roulement, de déléguer les dépenses tout en les gardant sous contrôle et d’en obtenir une vision globale dans un outil de reporting dédié.
Les flux de paiement B2B (inter-entreprises et Etat-entreprises) représentent des flux massifs avec un volume de 2 500 milliards d’euros en France en 2020 (1). Ces flux représentent de forts enjeux pour les entreprises, dans un contexte de télétravail et de développement des achats B2B sur internet, avec des exigences de transparence et de reporting de plus en plus fortes.
Le premier enjeu est certainement de payer et d’être payées dans les temps impartis par les obligations contractuelles et la législation. Malgré les efforts déployés pour mieux gérer leur trésorerie, le dernier rapport annuel de l'Observatoire des délais de paiement indique que les retards de paiement atteignaient en moyenne 11,5 jours fin 2019 (2). D’autres études indiquent qu’ils seraient à l’origine de la faillite de 1 PME sur 4 (3). Les artisans et les TPE-PME sont davantage pénalisés par des retards de paiement. Les grands groupes sont, eux, d’avantage surveillés par les pouvoirs publics (DGCCRF) qui ont adopté la pratique du « name and shame » et ont recours à des contrôles accrus sur les délais de paiements (900 contrôles sur l’année 2020, amende maximale de 2 millions d’EUR adressée à une entreprise) (4).
Au-delà de l'aspect financier, les paiements doivent aussi s’adapter aux problématiques organisationnelles des entreprises en matière de prévention de la fraude, d’efficacité des processus d’achat ou encore de réconciliation des paiements. Quel comptable ne s’est jamais demandé à quelle facture correspondait un paiement reçu ? Et n’a jamais relancé son client pour une facture qui s’est avérée déjà payée ? De plus, les différents confinements ont très clairement suscité des inquiétudes sur la « fraude au président » et la « fraude au faux fournisseur » (remplacement des coordonnées bancaires d’un « vrai » fournisseur par un
escroc). 89% des DAF placent la lutte contre la fraude comme de leurs sujets prioritaire et 79% inclus cette dimension dans leurs efforts de transformation digitale. (5)
Il y a un dénominateur commun à ces enjeux. Il est lié à l’instrument utilisé pour réaliser les paiements B2B : le virement SEPA qui représente 89% du volume des paiements. La carte bancaire est une évidence pour les paiements B2C. Elle a aussi beaucoup à apporter dans les paiements B2B. Les solutions de cartes virtuelles notamment, souvent méconnues, offrent en effet de véritables bénéfices.
Il s'agit d'un numéro de carte unique, généré à la demande, pour un paiement unique, sur internet, avec de nombreuses possibilités de contrôle sur la transaction (montant, fréquence, catégories de dépenses…). Ce type de paiement permet la délégation des achats en toute sécurité. Voire leur automatisation, selon les volumes considérés. Les paiements en carte virtuelle pouvant venir s’intégrer dans les outils existants des entreprises comme les systèmes de « Procure-to-Pay », les acheteurs bénéficient de toute la visibilité nécessaire sur leurs dépenses, non seulement sur les flux de paiement, mais aussi sur des données connexes : numéro de facture, centre de coûts, etc. La réconciliation comptable des paiements est ainsi
grandement facilitée car on peut associer un numéro de carte à une facture réglée. Enfin, l’utilisation de la carte virtuelle permet de ne pas partager de coordonnées bancaires. C’est donc un puissant instrument contre la fraude au président et la fraude au faux fournisseur.
Les programmes de cartes virtuelles sont souvent accompagnés d’un différé de paiement. Pour les entreprises qui achètent, c’est une opportunité de réduire leur besoin en fonds de roulement. Pour les fournisseurs, c’est la possibilité et la garantie d’être payé plus tôt car les transactions cartes sont généralement réglées à J+1 ou J+3 selon les contrats d’acceptation. Être payé par carte bancaire peut permettre d’éviter de recourir à des solutions alternatives de financement de court terme comme l’affacturage car le fournisseur reçoit alors un paiement comptant, il n’a pas besoin de « transformer » sa facture en cash.
(1) Kaiser Associates. Commercial and Government Spend 2020.
(2) https://publications.banque-france.fr/liste-chronologique/rapport-de-lobservatoire-des-delais-de-paiement?year=2020
(3) https://business.lesechos.fr/directions-financieres/comptabilite-et-gestion/gestion-des-risques/0602104904864-retards-de-paiement-attention-gros-risques-de-faillite-332699.php
(4) https://www.economie.gouv.fr/files/files/directions_services/dgccrf/dgccrf/rapports_activite/2020/resultats-dgccrf-2020.pdf
(5) https://trustpair.fr/etude-fraude-2021-trustpair-accenture-option-finance/
Les flux de paiement B2B (inter-entreprises et Etat-entreprises) représentent des flux massifs avec un volume de 2 500 milliards d’euros en France en 2020 (1). Ces flux représentent de forts enjeux pour les entreprises, dans un contexte de télétravail et de développement des achats B2B sur internet, avec des exigences de transparence et de reporting de plus en plus fortes.
Le premier enjeu est certainement de payer et d’être payées dans les temps impartis par les obligations contractuelles et la législation. Malgré les efforts déployés pour mieux gérer leur trésorerie, le dernier rapport annuel de l'Observatoire des délais de paiement indique que les retards de paiement atteignaient en moyenne 11,5 jours fin 2019 (2). D’autres études indiquent qu’ils seraient à l’origine de la faillite de 1 PME sur 4 (3). Les artisans et les TPE-PME sont davantage pénalisés par des retards de paiement. Les grands groupes sont, eux, d’avantage surveillés par les pouvoirs publics (DGCCRF) qui ont adopté la pratique du « name and shame » et ont recours à des contrôles accrus sur les délais de paiements (900 contrôles sur l’année 2020, amende maximale de 2 millions d’EUR adressée à une entreprise) (4).
Au-delà de l'aspect financier, les paiements doivent aussi s’adapter aux problématiques organisationnelles des entreprises en matière de prévention de la fraude, d’efficacité des processus d’achat ou encore de réconciliation des paiements. Quel comptable ne s’est jamais demandé à quelle facture correspondait un paiement reçu ? Et n’a jamais relancé son client pour une facture qui s’est avérée déjà payée ? De plus, les différents confinements ont très clairement suscité des inquiétudes sur la « fraude au président » et la « fraude au faux fournisseur » (remplacement des coordonnées bancaires d’un « vrai » fournisseur par un
escroc). 89% des DAF placent la lutte contre la fraude comme de leurs sujets prioritaire et 79% inclus cette dimension dans leurs efforts de transformation digitale. (5)
Il y a un dénominateur commun à ces enjeux. Il est lié à l’instrument utilisé pour réaliser les paiements B2B : le virement SEPA qui représente 89% du volume des paiements. La carte bancaire est une évidence pour les paiements B2C. Elle a aussi beaucoup à apporter dans les paiements B2B. Les solutions de cartes virtuelles notamment, souvent méconnues, offrent en effet de véritables bénéfices.
Il s'agit d'un numéro de carte unique, généré à la demande, pour un paiement unique, sur internet, avec de nombreuses possibilités de contrôle sur la transaction (montant, fréquence, catégories de dépenses…). Ce type de paiement permet la délégation des achats en toute sécurité. Voire leur automatisation, selon les volumes considérés. Les paiements en carte virtuelle pouvant venir s’intégrer dans les outils existants des entreprises comme les systèmes de « Procure-to-Pay », les acheteurs bénéficient de toute la visibilité nécessaire sur leurs dépenses, non seulement sur les flux de paiement, mais aussi sur des données connexes : numéro de facture, centre de coûts, etc. La réconciliation comptable des paiements est ainsi
grandement facilitée car on peut associer un numéro de carte à une facture réglée. Enfin, l’utilisation de la carte virtuelle permet de ne pas partager de coordonnées bancaires. C’est donc un puissant instrument contre la fraude au président et la fraude au faux fournisseur.
Les programmes de cartes virtuelles sont souvent accompagnés d’un différé de paiement. Pour les entreprises qui achètent, c’est une opportunité de réduire leur besoin en fonds de roulement. Pour les fournisseurs, c’est la possibilité et la garantie d’être payé plus tôt car les transactions cartes sont généralement réglées à J+1 ou J+3 selon les contrats d’acceptation. Être payé par carte bancaire peut permettre d’éviter de recourir à des solutions alternatives de financement de court terme comme l’affacturage car le fournisseur reçoit alors un paiement comptant, il n’a pas besoin de « transformer » sa facture en cash.
(1) Kaiser Associates. Commercial and Government Spend 2020.
(2) https://publications.banque-france.fr/liste-chronologique/rapport-de-lobservatoire-des-delais-de-paiement?year=2020
(3) https://business.lesechos.fr/directions-financieres/comptabilite-et-gestion/gestion-des-risques/0602104904864-retards-de-paiement-attention-gros-risques-de-faillite-332699.php
(4) https://www.economie.gouv.fr/files/files/directions_services/dgccrf/dgccrf/rapports_activite/2020/resultats-dgccrf-2020.pdf
(5) https://trustpair.fr/etude-fraude-2021-trustpair-accenture-option-finance/