Au premier abord, la création d'une nouvelle activité de détail reposant sur un modèle traditionnel de prêts personnels adossés à des comptes d'épargne ne pouvait tomber en pire période que celle choisie par Goldman Sachs (en 2016, donc), alors que les taux d'intérêt extrêmement bas érodaient impitoyablement les marges dans tout le secteur. Cependant, deux ans plus tard, l'éclairage apporté lors d'une conférence laisse entrevoir une vision à long terme beaucoup plus ambitieuse et prometteuse.
Dans la courte partie de l'intervention qui était consacrée à Marcus (dont le support est reproduit ci-dessous), le plan devenait en effet très clair, visant à bâtir progressivement une solution complète, articulée autour des 4 piliers des services financiers : paiement, épargne, crédit et assurance (protection). Mais, plutôt que de chercher à en construire chacune des briques, Goldman Sachs expose clairement son choix de combiner ses propres produits avec d'autres, potentiellement fournis par des tiers.
Au cœur de l'approche figurent donc les prêts personnels et les comptes d'épargne existants, auxquels viendront s'adjoindre la gestion de patrimoine qui fait déjà partie du cœur de compétence de la banque. Tout le reste – comprenant crédit hypothécaire et automobile, assurance (vie, santé, et autres) et même compte courant et paiements – pourra s'appuyer sur des offres externes dont Marcus ne sera qu'un distributeur.
Enfin, au centre de ce qui ressemble jusqu'ici à un assemblage hétéroclite, Clarity Money constitue la clé de voûte de la future plate-forme. Dans cette optique, elle devra enrichir ses capacités d'agrégation et de synthèse – qui proposent à l'utilisateur une vue à 360° de ses finances personnelles – en complétant ses options de conseil personnalisé, pour couvrir une palette de services étendue, et en fédérant un ensemble de fonctions transverses, telles que le KYC, afin de rendre l'accès aux produits plus transparent.
La multiplication des fournisseurs de services financiers, particulièrement en dehors de l'écosystème historique, rend inévitable l'émergence d'une nouvelle génération d'intermédiaires capables d'en simplifier la sélection et la gestion quotidienne pour le consommateur. Les incursions de plusieurs institutions (outre Goldman Sachs, citons ING avec Yolt et BPCE avec Fidor) démontrent qu'il s'agit d'une tendance à ne pas prendre à la légère, susceptible de redéfinir le visage de la banque de demain. Et, dans cette hypothèse, elle peut aussi être abordée comme une stratégie de modernisation…
Dans la courte partie de l'intervention qui était consacrée à Marcus (dont le support est reproduit ci-dessous), le plan devenait en effet très clair, visant à bâtir progressivement une solution complète, articulée autour des 4 piliers des services financiers : paiement, épargne, crédit et assurance (protection). Mais, plutôt que de chercher à en construire chacune des briques, Goldman Sachs expose clairement son choix de combiner ses propres produits avec d'autres, potentiellement fournis par des tiers.
Au cœur de l'approche figurent donc les prêts personnels et les comptes d'épargne existants, auxquels viendront s'adjoindre la gestion de patrimoine qui fait déjà partie du cœur de compétence de la banque. Tout le reste – comprenant crédit hypothécaire et automobile, assurance (vie, santé, et autres) et même compte courant et paiements – pourra s'appuyer sur des offres externes dont Marcus ne sera qu'un distributeur.
Enfin, au centre de ce qui ressemble jusqu'ici à un assemblage hétéroclite, Clarity Money constitue la clé de voûte de la future plate-forme. Dans cette optique, elle devra enrichir ses capacités d'agrégation et de synthèse – qui proposent à l'utilisateur une vue à 360° de ses finances personnelles – en complétant ses options de conseil personnalisé, pour couvrir une palette de services étendue, et en fédérant un ensemble de fonctions transverses, telles que le KYC, afin de rendre l'accès aux produits plus transparent.
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