Constant Calvo
Les préoccupations relatives à l’éthique ont longtemps été, essentiellement, l’apanage des philosophes, des gens de religion, des penseurs en sciences humaines et sociales.
Aujourd’hui, l’éthique est une question centrale de notre vie quotidienne, elle interpelle tout un chacun dans le besoin qu’il éprouve de s’exprimer sur l’orientation et la finalité de ses choix et de son engagement personnel et professionnel, et le sens qu’il entend donner à son existence.
L’humanisme dont on parle ici désigne un mouvement planétaire de pensée idéaliste et optimiste qui vise à placer l’être humain au-dessus de tout, l’objectif étant la survie de l’espèce humaine et son épanouissement.
A l’aube du XXIème siècle, la pensée humaniste affirme sa confiance en l’humanité dans sa capacité à se construire et à évoluer de manière équitable pour tous les individus qui la composent; elle affirme également que la responsabilité de protéger notre espèce et les autres espèces de toute forme d’instrumentation ou de corruption, et de tout ce qui est susceptible d’entraver à leur développement, nous incombe plus que jamais.
L’humanisme fut un mouvement de pensée qui s’est développé en Italie pendant la Renaissance puis s’est étendu en Europe, en réaction au dogmatisme hérité de la société féodale du Moyen Age finissant; les humanistes de la Renaissance affirmaient leur foi en l’être humain qu’ils plaçaient au-dessus de toute autre considération.
Qu’est-ce qu’il faut entendre par « la RSE est un Humanisme » ? Ils sont de plus en plus nombreux celles et ceux qui considèrent que le concept d’économie de marché est une idéologie, et que le système de valeurs qu’elle tend à promouvoir – enrichissement continu, croissance ininterrompue, globalisation à marche forcée, quête de la performance, primauté de «l’avoir » sur «l’être» – a atteint ses limites.
Signe des temps, la philosophie s’est emparée de la RSE. C’est ainsi, par exemple, que les auteurs de l’article « Une analyse philosophique du management de la RSE : de la difficile conciliation entre l’ordre économique, l’ordre juridique et l’ordre moral » paru dans la revue Management et Avenir 2014/7 (N° 73) , remarquent que la RSE peut relever de l’ordre juridique au sens large et encadrer l’économie tout en étant régulée par la morale.
Conscient des dérives auxquelles la RSE pourrait conduire, ils écrivent notamment ceci :
« Cette vision hiérarchisée des ordres permet aux managers d’éviter deux tendances dangereuses : la «barbarie libérale» d’une part, laquelle soumet la démarche de RSE à la pure logique économique et «l’angélisme moral» d’autre part, qui pourrait les conduire à transformer tous les problèmes auxquels ils sont confrontés en questions morales. »
Autre signe des temps, dans le champ des études universitaires et des grandes Écoles, on constate que l’association voire la convergence des trois concepts, RSE, Humanisme et Éthique, n’est pas rare. En France, on entend de plus en plus dire que les MBA sont « en quête d’humanisme », que les étudiants manquent de « réflexion éthique ».
La question de l’humanisme et de l’éthique taraude jusque la communauté scientifique. La réflexion éthique dans les sciences est née d’une prise de conscience nouvelle. La question du bien-fondé de la recherche scientifique, de ses applications, et de ses connivences et collusions avec l’économie marchande est posée.
La RSE n’est pas la seule démarche proposant un cadre méthodologique afin de conduire le changement vers une société centrée sur des valeurs humanistes. Si elle représente pour beaucoup – en particulier les jeunes – sinon un modèle du moins une source d’inspiration, c’est parce qu’elle n’est ni dogmatique ni exclusive des autres démarches. Elle est facilitatrice, ouverte, évolutive, intégrateur.
Aujourd’hui, l’éthique est une question centrale de notre vie quotidienne, elle interpelle tout un chacun dans le besoin qu’il éprouve de s’exprimer sur l’orientation et la finalité de ses choix et de son engagement personnel et professionnel, et le sens qu’il entend donner à son existence.
L’humanisme dont on parle ici désigne un mouvement planétaire de pensée idéaliste et optimiste qui vise à placer l’être humain au-dessus de tout, l’objectif étant la survie de l’espèce humaine et son épanouissement.
A l’aube du XXIème siècle, la pensée humaniste affirme sa confiance en l’humanité dans sa capacité à se construire et à évoluer de manière équitable pour tous les individus qui la composent; elle affirme également que la responsabilité de protéger notre espèce et les autres espèces de toute forme d’instrumentation ou de corruption, et de tout ce qui est susceptible d’entraver à leur développement, nous incombe plus que jamais.
L’humanisme fut un mouvement de pensée qui s’est développé en Italie pendant la Renaissance puis s’est étendu en Europe, en réaction au dogmatisme hérité de la société féodale du Moyen Age finissant; les humanistes de la Renaissance affirmaient leur foi en l’être humain qu’ils plaçaient au-dessus de toute autre considération.
Qu’est-ce qu’il faut entendre par « la RSE est un Humanisme » ? Ils sont de plus en plus nombreux celles et ceux qui considèrent que le concept d’économie de marché est une idéologie, et que le système de valeurs qu’elle tend à promouvoir – enrichissement continu, croissance ininterrompue, globalisation à marche forcée, quête de la performance, primauté de «l’avoir » sur «l’être» – a atteint ses limites.
Signe des temps, la philosophie s’est emparée de la RSE. C’est ainsi, par exemple, que les auteurs de l’article « Une analyse philosophique du management de la RSE : de la difficile conciliation entre l’ordre économique, l’ordre juridique et l’ordre moral » paru dans la revue Management et Avenir 2014/7 (N° 73) , remarquent que la RSE peut relever de l’ordre juridique au sens large et encadrer l’économie tout en étant régulée par la morale.
Conscient des dérives auxquelles la RSE pourrait conduire, ils écrivent notamment ceci :
« Cette vision hiérarchisée des ordres permet aux managers d’éviter deux tendances dangereuses : la «barbarie libérale» d’une part, laquelle soumet la démarche de RSE à la pure logique économique et «l’angélisme moral» d’autre part, qui pourrait les conduire à transformer tous les problèmes auxquels ils sont confrontés en questions morales. »
Autre signe des temps, dans le champ des études universitaires et des grandes Écoles, on constate que l’association voire la convergence des trois concepts, RSE, Humanisme et Éthique, n’est pas rare. En France, on entend de plus en plus dire que les MBA sont « en quête d’humanisme », que les étudiants manquent de « réflexion éthique ».
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Constant Calvo, Directeur associé ADHERE RH
http://blog.adhere-rh.com
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