Yang Jingyu, le président du Comité de la Loi de l'Assemblée Populaire de Chine (APC), a déclaré ce jeudi que la majorité des 150 législateurs sont d'accord avec l'habilitation proposée et a suggéré que la proposition de loi soit votée lors de cette session législative.
Yang a annoncé que le projet d'amendement envers cette taxe stipule que : "La suspension ou réduction de la taxe sur les intérêts gagnés sur l'épargne bancaire, tout comme les méthodes spécifiques d'application sur ces dernières, sont sujets à la décision du Conseil d'Etat".
Les dispositions actuelles adoptées en août 1999 stipulaient que : "Le calendrier et la méthode de taxation de ces intérêts gagnés sur les comptes d'épargnes dépendent du Conseil d'Etat". Un peu plus tard la même année, la Chine a commencé à lever une taxe de 20 pour cent sur les intérêts touchés sur les comptes épargnes.
A la fin 2006, la taxe avait généré 214,6 milliards de yuans (environ 28 milliards de $US).
Le dépôt moyen d'argent en banque offre sur une année un taux d'intérêt de 3,06 pour cent. Cependant, étant donné que la taxe sur les intérêts est de 20 pour cent, le rendement actuel est en réalité seulement de 2,45 pour cent.
Ce rendement est en dessous du taux d'inflation mesuré par l'indice de prix à la consommation, qui a atteint une hausse moyenne sur deux ans de 3,4 pour cent après avoir connu une augmentation de 3,3 pour cent en mars et de 3 pour cent en avril.
Ces derniers mois, la Chine a assisté à un flux d'importantes quantités d'argent des épargnes bancaires vers les comptes en actions.
Les statistiques de la banque centrale montrent que les dépôts des ménages chinois du mois de mai affichaient le dépôt mensuel le plus bas, diminuant de 278 milliards de yuans.
La bulle du marché boursier et la hausse du prix au logement a fait prendre conscience à la population du minuscule rendement des dépôts bancaires, a expliqué Huang Fugang, professeur de finance à l'Université de Nankai située à Tianjin.
Source: xinhua
Yang a annoncé que le projet d'amendement envers cette taxe stipule que : "La suspension ou réduction de la taxe sur les intérêts gagnés sur l'épargne bancaire, tout comme les méthodes spécifiques d'application sur ces dernières, sont sujets à la décision du Conseil d'Etat".
Les dispositions actuelles adoptées en août 1999 stipulaient que : "Le calendrier et la méthode de taxation de ces intérêts gagnés sur les comptes d'épargnes dépendent du Conseil d'Etat". Un peu plus tard la même année, la Chine a commencé à lever une taxe de 20 pour cent sur les intérêts touchés sur les comptes épargnes.
A la fin 2006, la taxe avait généré 214,6 milliards de yuans (environ 28 milliards de $US).
Le dépôt moyen d'argent en banque offre sur une année un taux d'intérêt de 3,06 pour cent. Cependant, étant donné que la taxe sur les intérêts est de 20 pour cent, le rendement actuel est en réalité seulement de 2,45 pour cent.
Ce rendement est en dessous du taux d'inflation mesuré par l'indice de prix à la consommation, qui a atteint une hausse moyenne sur deux ans de 3,4 pour cent après avoir connu une augmentation de 3,3 pour cent en mars et de 3 pour cent en avril.
Ces derniers mois, la Chine a assisté à un flux d'importantes quantités d'argent des épargnes bancaires vers les comptes en actions.
Les statistiques de la banque centrale montrent que les dépôts des ménages chinois du mois de mai affichaient le dépôt mensuel le plus bas, diminuant de 278 milliards de yuans.
La bulle du marché boursier et la hausse du prix au logement a fait prendre conscience à la population du minuscule rendement des dépôts bancaires, a expliqué Huang Fugang, professeur de finance à l'Université de Nankai située à Tianjin.
Source: xinhua