Jérémy Pinto et Benjamin Cohen, fondateurs et co-CEO de JUST
Quel e-commerçant n'a pas cherché à améliorer ses taux de conversion ? Vous savez, ce fameux panier qui reste abandonné par le client ?
C'est ce que propose Just depuis 2022 auprès de 500 marchands, une solution de paiement en un clic, branchée au réseau de carte bancaire soit une solution de "checkout plug & play".
" Nous souhaitions apporter une expérience d'achat inédite en France proche de ce qu'arrive à faire Amazon ou bien Tao-Bao en Chine. Dans ce pays, 50 % des achats se font en ligne alors qu'en France, ce taux de pénétration n'est que de 15 % " relate Jérémy Pinto, co-CEO et co-Fondateur de Just qui constate qu'en France, "le e-commerce est cassé". "Il manque, entre autres, une brique de social selling alors que le marché touche un point d'inflexion générationnel"
Les commerçants français utilisant la solution Just feraient ainsi, entre 10 et 15 % de CA en plus.
Soutenue depuis sa première levée de fonds par des Business Angels de renom comme Didier Valet (ancien DG de Société Générale) ou Arthur Waller, co-fondateur de la licorne Pennylane venus renforcer Otium Capital, la fintech s'offre là encore un joli tour de table.
Just vient donc de dévoiler une levée de 8 millions d'euros menée par Backed avec la participation de Daphni (le VC co-fondé par Marc Simoncini), Otium (Pierre-Edouard Sterin) et Kima Ventures (Xavier Niel) renforcés là encore par un pool de business angels dont des nouveaux venus. : Edward Lando et Charlie Songhurst.
Alors, concrètement, à quoi devrait servir cette levée de fonds ? A, forcément, déployer les services aux e-commerçants et donc à investir dans la R&D. Autre emploi ? Conquérir de nouveaux horizons avec l'ouverture annoncée d'un bureau à Londres (recrutement des équipes en cours) d'ici à la fin du premier semestre 2025. Bureau qui pourrait servir de prémices à une future conquête américaine.
Et, autre volet de déploiement envisagé : conquérir des retailers de plus grande ampleur à l'instar de nos enseignes nationales (Décathlon, Séphora, Carrefour...).
Et côté chiffres ?
" La rentabilité est un paramètre comme un autre. La question est. : où met-on le curseur ? Concrètement, grâce à notre business model (NDLR : Just se rémunère en prenant entre 2,5 et 3 % sur chaque transaction), nous serions capables d'être rentables dans trois mois. La valeur que nous apportons à nos clients est supérieure à notre niveau de pricing. Aujourd'hui, nous avons de vrais projets d'innovation. Et la levée de fonds nous permet de compresser le temps pour aller plus vite. Mon objectif serait de faire 1 milliard de flux transactionnel. Donc, nous devrions atteindre les 20 millions de CA dans les 24 mois et atteindre la rentabilité dans les trois ans " soit à la veille d'une prochaine levée de fonds ?
Anne-Laure Allain
C'est ce que propose Just depuis 2022 auprès de 500 marchands, une solution de paiement en un clic, branchée au réseau de carte bancaire soit une solution de "checkout plug & play".
" Nous souhaitions apporter une expérience d'achat inédite en France proche de ce qu'arrive à faire Amazon ou bien Tao-Bao en Chine. Dans ce pays, 50 % des achats se font en ligne alors qu'en France, ce taux de pénétration n'est que de 15 % " relate Jérémy Pinto, co-CEO et co-Fondateur de Just qui constate qu'en France, "le e-commerce est cassé". "Il manque, entre autres, une brique de social selling alors que le marché touche un point d'inflexion générationnel"
Les commerçants français utilisant la solution Just feraient ainsi, entre 10 et 15 % de CA en plus.
Soutenue depuis sa première levée de fonds par des Business Angels de renom comme Didier Valet (ancien DG de Société Générale) ou Arthur Waller, co-fondateur de la licorne Pennylane venus renforcer Otium Capital, la fintech s'offre là encore un joli tour de table.
Just vient donc de dévoiler une levée de 8 millions d'euros menée par Backed avec la participation de Daphni (le VC co-fondé par Marc Simoncini), Otium (Pierre-Edouard Sterin) et Kima Ventures (Xavier Niel) renforcés là encore par un pool de business angels dont des nouveaux venus. : Edward Lando et Charlie Songhurst.
Alors, concrètement, à quoi devrait servir cette levée de fonds ? A, forcément, déployer les services aux e-commerçants et donc à investir dans la R&D. Autre emploi ? Conquérir de nouveaux horizons avec l'ouverture annoncée d'un bureau à Londres (recrutement des équipes en cours) d'ici à la fin du premier semestre 2025. Bureau qui pourrait servir de prémices à une future conquête américaine.
Et, autre volet de déploiement envisagé : conquérir des retailers de plus grande ampleur à l'instar de nos enseignes nationales (Décathlon, Séphora, Carrefour...).
Et côté chiffres ?
" La rentabilité est un paramètre comme un autre. La question est. : où met-on le curseur ? Concrètement, grâce à notre business model (NDLR : Just se rémunère en prenant entre 2,5 et 3 % sur chaque transaction), nous serions capables d'être rentables dans trois mois. La valeur que nous apportons à nos clients est supérieure à notre niveau de pricing. Aujourd'hui, nous avons de vrais projets d'innovation. Et la levée de fonds nous permet de compresser le temps pour aller plus vite. Mon objectif serait de faire 1 milliard de flux transactionnel. Donc, nous devrions atteindre les 20 millions de CA dans les 24 mois et atteindre la rentabilité dans les trois ans " soit à la veille d'une prochaine levée de fonds ?
Anne-Laure Allain