Julien Boisivon
Cabot souhaite se développer par la reprise d’acteurs existants qui leur garantit une implantation sur le marché français : une équipe de management solide et reconnue, une compatibilité de culture notamment en terme de conformité et enfin d’avoir des outils technologiques de dernière génération. Nemo remplissait ces critères et était de ce fait une cible idéale. Ce sont en effet les éléments fondamentaux d’une performance durable dans notre métier.
Recherchez vous des synergies ou des partenariats avec certains acteurs ou branches du marché dans le cadre de votre développement ?
Même si nous sommes la filiale du leader mondial, nous restons un challenger sur le marché français. Nous avons donc de ce fait une beaucoup plus grande ouverture aux partenariats. Nous souhaitons apporter cette culture d’offre de sous traitance globale de crédit management, plus présente dans les pays anglo-saxons.
Quel est aujourd’hui la situation du marché français dans votre secteur (valeur, acteurs, principaux segments d’activités) ? Quelle est l’évolution à venir ?
Nous pensons que les principales évolutions seront réglementaires (conformité entre autre) avec les nouvelles directives de la BCE qui vont changer l’approche du recouvrement pour le secteur bancaire comme c’est déjà le cas au Royaume-Uni où nous sommes régulés par la FCA. L’investissement en data-science va s’accélérer et sera une barrière à l’entrée importante. Ceci va favoriser les acteurs spécialisés dans le Credit Management et devrait favoriser l’externalisation.
Quelles différences principales voyez-vous entre le marché français et les marchés anglais et américains ?
La principale différence est l’inexistence en France de « credit bureaux » qui fournissent de l’information publique sur le profil de paiement des particuliers. Cela favorise donc les entreprises qui ont la capacité d’optimiser l’utilisation de leurs données. C’est pourquoi la compétence en data-science est encore plus importante sur le marché français car les algorithmes doivent être adaptés au contexte de chaque client.
Vous parlez d’ailleurs de l’impact des nouvelles normes sur la régulation du métier. Pensez vous que sur le marché français on va connaître une épuration par le haut des acteurs en place ?
Le coût de la conformité dans le secteur bancaire et l’investissement en data-science sur les grands comptes vont probablement être une barrière à l’entrée sur ces marchés. Sur les autres types de créances en volume plus faible, il y aura toujours la présence de PME qui apportent une plus grande proximité aux clients.
L’innovation technologique semble être devenue un différenciateur en matière de performance. Depuis quand cette tendance est elle apparue et quelle est la vision prospective pour les années à venir ?
Nous sommes des sociétés qui, du fait de leur mode de rémunération au succès d’encaissement, peuvent aussi optimiser le revenu (l’encaissement) et pas seulement le coût de production. Il se fait à travers l’analyse des données et des outils de CMS (Credit Management System) de dernières générations conçus pour gérer cette complexité et une approche statistique du recouvrement. On constate une amélioration continue de la performance d’environ 10% par an. Il reste encore en France des étapes technologiques à mettre en place. Les changements réglementaires seront des accélérateurs de ces changements.
Compte tenu de votre rôle central dans la chaîne des paiements, quels sont aujourd’hui les principaux moyens de règlements utilisés sur le marché français ?
Par notre positionnement sur le credit management et sur une gestion plutôt industrielle, nous gérons plus une clientèle centrée sur les moyens de paiements traditionnels (chèques, virements Carte de crédit et prélèvements). Nous voyons bien évidemment une décroissance lente du chèque 5-7% par an et une relative stabilité des autres modes de paiement. Les modes de paiements alternatifs gardent une importance cosmétique.
Julien Boisivon, merci d'avoir répondu à nos questions et rendez-vous très prochainement dans un nouveau numéro de Finyear.
Recherchez vous des synergies ou des partenariats avec certains acteurs ou branches du marché dans le cadre de votre développement ?
Même si nous sommes la filiale du leader mondial, nous restons un challenger sur le marché français. Nous avons donc de ce fait une beaucoup plus grande ouverture aux partenariats. Nous souhaitons apporter cette culture d’offre de sous traitance globale de crédit management, plus présente dans les pays anglo-saxons.
Quel est aujourd’hui la situation du marché français dans votre secteur (valeur, acteurs, principaux segments d’activités) ? Quelle est l’évolution à venir ?
Nous pensons que les principales évolutions seront réglementaires (conformité entre autre) avec les nouvelles directives de la BCE qui vont changer l’approche du recouvrement pour le secteur bancaire comme c’est déjà le cas au Royaume-Uni où nous sommes régulés par la FCA. L’investissement en data-science va s’accélérer et sera une barrière à l’entrée importante. Ceci va favoriser les acteurs spécialisés dans le Credit Management et devrait favoriser l’externalisation.
Quelles différences principales voyez-vous entre le marché français et les marchés anglais et américains ?
La principale différence est l’inexistence en France de « credit bureaux » qui fournissent de l’information publique sur le profil de paiement des particuliers. Cela favorise donc les entreprises qui ont la capacité d’optimiser l’utilisation de leurs données. C’est pourquoi la compétence en data-science est encore plus importante sur le marché français car les algorithmes doivent être adaptés au contexte de chaque client.
Vous parlez d’ailleurs de l’impact des nouvelles normes sur la régulation du métier. Pensez vous que sur le marché français on va connaître une épuration par le haut des acteurs en place ?
Le coût de la conformité dans le secteur bancaire et l’investissement en data-science sur les grands comptes vont probablement être une barrière à l’entrée sur ces marchés. Sur les autres types de créances en volume plus faible, il y aura toujours la présence de PME qui apportent une plus grande proximité aux clients.
L’innovation technologique semble être devenue un différenciateur en matière de performance. Depuis quand cette tendance est elle apparue et quelle est la vision prospective pour les années à venir ?
Nous sommes des sociétés qui, du fait de leur mode de rémunération au succès d’encaissement, peuvent aussi optimiser le revenu (l’encaissement) et pas seulement le coût de production. Il se fait à travers l’analyse des données et des outils de CMS (Credit Management System) de dernières générations conçus pour gérer cette complexité et une approche statistique du recouvrement. On constate une amélioration continue de la performance d’environ 10% par an. Il reste encore en France des étapes technologiques à mettre en place. Les changements réglementaires seront des accélérateurs de ces changements.
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© Copyright Finyear. Propos recueillis par la rédaction de Finyear.
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