Pour faire suite à l’annonce du regroupement entre Solarisbank et Contis - après seulement 6 mois de partenariat - Jean-François Guillaumin, Directeur Général France de la banque européenne Solarisbank, répond à toutes nos questions :
Pouvez-vous nous en dire plus sur la mise en place de ce regroupement d’entreprises ?
Nous avons, effectivement, mené à bien un regroupement d'entreprises entre les entités Contis et Solarisbank. Six mois seulement après la signature de l'accord, ce partenariat a été autorisé par tous les régulateurs respectifs, notamment l'Autorité Fédérale de Surveillance Financière (BaFin), la Banque de Lituanie et la Financial Conduct Authority (FCA). Bien que nous soyons désormais une société commune, Contis continuera à opérer sous sa propre marque. Dans les mois à venir, nous allons approfondir notre collaboration à différents niveaux fonctionnels et capitaliser sur la complémentarité de nos deux plateformes.
Qu’est-ce-que cela apporte et apportera à vos deux entités ?
Avec les succursales locales dans tous les principaux marchés européens, nous offrons une couverture de marché inégalée et une offre de produits unique. Ensemble, nos services couvrent les actifs fiat et crypto, les prêts ainsi que les paiements, l'émission et le traitement des cartes dans tous les pays de l'EEE et le Royaume-Uni.
Nos partenaires - sur tous les marchés - auront alors accès à une gamme plus large et complète, de services proposés par une même entité.
Pourquoi souhaitez-vous réaliser une entrée en bourse ? Qu’est-ce que cela signifierait pour Solarisbank ?
Tout comme une levée de fonds, une introduction en bourse est avant tout un tremplin pour atteindre un objectif, à savoir : l'apport de capitaux frais. Par souci de flexibilité, nous ne négligeons aucune option. Toutefois, nous prévoyons d'être prêts pour notre entrée en bourse au troisième trimestre 2022. Cette IPO est elle-même soumise à d'éventuelles décisions des actionnaires.
En ce début d’année 2022, quels sont vos pronostics sur l’évolution du Banking-as-a-Service sur les prochains mois en France et à l’international ?
Le Banking-as-as-Service et l'Embedded Finance (ou finance embarquée) sont devenus des tendances phares ces derniers mois. Nous n'avons fait qu'effleurer la surface de ce dont ces technologies sont capables.
Nous sommes persuadés que la fintech est appelée à se spécialiser considérablement. Les acteurs du secteur vont commencer à concentrer leur effort sur des segments de marché de plus en plus précis. Ce phénomène sera un véritable tremplin pour le secteur, et plus encore pour les clients, car il facilitera l'innovation. Nous constatons par exemple déjà plusieurs offres de néobanques de niches ciblant, notamment, les adolescents ou les amateurs de cryptomonnaies (des exemples clairs des tendances qui se dessinent en matière de spécialisation).
En outre, les prêts gagneront en praticité et en transparence, notamment grâce au lancement de nouvelles solutions - telle que le Buy-Now-Pay-Later (BNPL). Depuis deux ans maintenant, nos analyses confirment que les prêts intégrés ont la cote et tendent à se généraliser. Après cette phase de rationalisation des procédures et mécanismes du BNPL, il s'agit maintenant de rendre le service et la communication aussi fluides que possible. Guider l'utilisateur tout au long de sa démarche sera l'une des conditions essentielles du succès.
Ainsi, les clients auront une vision claire des remboursements et des conditions générales, et pourront plus facilement entrer en contact avec les services concernés, sans avoir à envoyer de lettres, à téléphoner ou à suivre de longues procédures bureaucratiques.
Pour conclure, nous ne pouvons pas passer à côté des actifs numériques. La cryptographie se mue et devient une réelle opportunité pour les banques : une opportunité de se diversifier et d'atteindre de nouveaux marchés. De notre point de vue, les services bancaires - et les services financiers en général - finiront par devenir un sous-ensemble d'un écosystème plus vaste, fonctionnant sous les mécanismes de la blockchain - et cela entraînera des changements considérables tant pour les clients que pour les banques. Pour ces dernières, à mesure que la blockchain s'étend à l'art, à la musique, aux jeux et bien d'autres secteurs, les institutions de confiance auront de plus en plus besoin d'agir en tant que gestionnaires de comptes. En s'engageant à remplir ce rôle, les banques ont ainsi la possibilité de se développer et fournir de nouveaux services - au-delà des seuls services financiers.
Pouvez-vous nous en dire plus sur la mise en place de ce regroupement d’entreprises ?
Nous avons, effectivement, mené à bien un regroupement d'entreprises entre les entités Contis et Solarisbank. Six mois seulement après la signature de l'accord, ce partenariat a été autorisé par tous les régulateurs respectifs, notamment l'Autorité Fédérale de Surveillance Financière (BaFin), la Banque de Lituanie et la Financial Conduct Authority (FCA). Bien que nous soyons désormais une société commune, Contis continuera à opérer sous sa propre marque. Dans les mois à venir, nous allons approfondir notre collaboration à différents niveaux fonctionnels et capitaliser sur la complémentarité de nos deux plateformes.
Qu’est-ce-que cela apporte et apportera à vos deux entités ?
Avec les succursales locales dans tous les principaux marchés européens, nous offrons une couverture de marché inégalée et une offre de produits unique. Ensemble, nos services couvrent les actifs fiat et crypto, les prêts ainsi que les paiements, l'émission et le traitement des cartes dans tous les pays de l'EEE et le Royaume-Uni.
Nos partenaires - sur tous les marchés - auront alors accès à une gamme plus large et complète, de services proposés par une même entité.
Pourquoi souhaitez-vous réaliser une entrée en bourse ? Qu’est-ce que cela signifierait pour Solarisbank ?
Tout comme une levée de fonds, une introduction en bourse est avant tout un tremplin pour atteindre un objectif, à savoir : l'apport de capitaux frais. Par souci de flexibilité, nous ne négligeons aucune option. Toutefois, nous prévoyons d'être prêts pour notre entrée en bourse au troisième trimestre 2022. Cette IPO est elle-même soumise à d'éventuelles décisions des actionnaires.
En ce début d’année 2022, quels sont vos pronostics sur l’évolution du Banking-as-a-Service sur les prochains mois en France et à l’international ?
Le Banking-as-as-Service et l'Embedded Finance (ou finance embarquée) sont devenus des tendances phares ces derniers mois. Nous n'avons fait qu'effleurer la surface de ce dont ces technologies sont capables.
Nous sommes persuadés que la fintech est appelée à se spécialiser considérablement. Les acteurs du secteur vont commencer à concentrer leur effort sur des segments de marché de plus en plus précis. Ce phénomène sera un véritable tremplin pour le secteur, et plus encore pour les clients, car il facilitera l'innovation. Nous constatons par exemple déjà plusieurs offres de néobanques de niches ciblant, notamment, les adolescents ou les amateurs de cryptomonnaies (des exemples clairs des tendances qui se dessinent en matière de spécialisation).
En outre, les prêts gagneront en praticité et en transparence, notamment grâce au lancement de nouvelles solutions - telle que le Buy-Now-Pay-Later (BNPL). Depuis deux ans maintenant, nos analyses confirment que les prêts intégrés ont la cote et tendent à se généraliser. Après cette phase de rationalisation des procédures et mécanismes du BNPL, il s'agit maintenant de rendre le service et la communication aussi fluides que possible. Guider l'utilisateur tout au long de sa démarche sera l'une des conditions essentielles du succès.
Ainsi, les clients auront une vision claire des remboursements et des conditions générales, et pourront plus facilement entrer en contact avec les services concernés, sans avoir à envoyer de lettres, à téléphoner ou à suivre de longues procédures bureaucratiques.
Pour conclure, nous ne pouvons pas passer à côté des actifs numériques. La cryptographie se mue et devient une réelle opportunité pour les banques : une opportunité de se diversifier et d'atteindre de nouveaux marchés. De notre point de vue, les services bancaires - et les services financiers en général - finiront par devenir un sous-ensemble d'un écosystème plus vaste, fonctionnant sous les mécanismes de la blockchain - et cela entraînera des changements considérables tant pour les clients que pour les banques. Pour ces dernières, à mesure que la blockchain s'étend à l'art, à la musique, aux jeux et bien d'autres secteurs, les institutions de confiance auront de plus en plus besoin d'agir en tant que gestionnaires de comptes. En s'engageant à remplir ce rôle, les banques ont ainsi la possibilité de se développer et fournir de nouveaux services - au-delà des seuls services financiers.