Introduction Finance Islamique - What is Sharia banking or Islamic Finance ?

La loi islamique assimile le taux d’intérêt à l’usure. L’’Islam interdit le ribâ, mot arabe signifiant à la fois usure et intérêt. Le banissement des taux d intérets (ribâ) dans la loi islamique est né en Arabie au Moyen Âge ; elle deviendra la base de la finance islamique qui connaitra un developpement remarquable durant le 20 ème siècle. Il y a en crédit islamique ou finance islamique deux types d’opérations financières : opérations commerciales et opérations d’investissement.


Texte Français

Dans les opérations commerciales, les plus courantes sont :
- La mourabaha ou vente à bénéfices : la banque achète la marchandise au fournisseur sur ordre d’un client pour les revendre à ce dernier avec une marge de bénéfice fixée à l’avance. Le délai de remboursement dépend des revenus et varie entre 6 et 24 mois.

- L’ijara ou commission est similaire au crédit bail ou leasing. La banque achète la marchandise/équipements/immobilier/véhicule. Elle les loue ensuite au client. Le client devient propriétaire de ces biens quand il a fini de rembourser la somme qui sera échelonnée dans le temps et versée sur un compte épargne. Le client paye donc une location. Le taajir, location ou leasing signifie que la banque achète les équipements matériaux et les met à la disposition d’un entrepreneur contre une rémunération fixée à l’avance. Le client devient propriétaire des matériaux /équipements au terme du remboursement.

- Dans le bai mouajjal ou vente reportée signifie que la banque achète des équipements/matériaux pour les revendre à terme au co-contractant sur la base d’un contrat à moyen terme (deux à 5 ans). Dans les opérations d’export-import, la banque achète des marchandises à un importateur pour les revendre à un exportateur. Les opérations d’investissement concernent les crédits à moyen et long terme.

- La moucharaka est une participation d’une banque au capital d’un projet, chaque partie recevant les bénéfices proportionnellement à son apport.

- La moudaraba est un financement de fiducie, il est une contribution au au fonds de roulement. La banque participer à un projet par une injection de capital. Le promoteur du projet fournit son travail et peut faire un apport en capital. Le partage des bénéfices est convenu entre les parties, et les pertes sont supportées par le fournisseur des fonds, sauf s’il y a faute, négligence ou violation des conditions acceptées par la banque.

How does Sharian Banking or Islamic Finance work ? The overarching principle of Islamic finance is that all forms of interest are forbidden. The Islamic financial model works on the basis of risk sharing. The customer and the bank share the risk of any investment on agreed terms, and divide any profits between them.

The main categories within Islamic finance are: Ijara, Ijara-wa-iqtina, Mudaraba, Murabaha and Musharaka.

Ijara is a leasing agreement whereby the bank buys an item for a customer and then leases it back over a specific period.

Ijara-wa-Iqtina
is a similar arrangement, except that the customer is able to buy the item at the end of the contract.

Mudaraba offers specialist investment by a financial expert in which the bank and the customer shares any profits. Customers risks losing their money if the investment is unsuccessful, although the bank will not charge a handling fee unless it turns a profit.

Murabaha is a form of credit which enables customers to make a purchase without having to take out an interest bearing loan. The bank buys an item and then sells it on to the customer on a deferred basis.

Musharaka is a investment partnership in which profit sharing terms are agreed in advance, and losses are pegged to the amount invested.


Mercredi 15 Aout 2007


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