Pour commencer, pouvez-vous nous apporter une définition du Nocode ?
Avec plaisir. Le Nocode est une approche bien connue des professionnels de l’informatique, dont les possibilités sont très prometteuses ! Un véritable espoir pour les entreprises à la recherche de plus d’agilité.
Son but est de permettre la création d’applications en tout genre sans passer par la programmatique informatique traditionnelle. Les outils Nocode peuvent être utilisés pour créer des logiciels de gestion, des marketplaces, des applications mobiles, des sites internets, ou encore des outils analytiques. Les possibilités sont immenses.
De manière concrète, le développement se fait via des interfaces graphiques hyper intuitives. Il n’y a donc plus besoin d’être ingénieur, de comprendre la programmatique ou de savoir coder, il faut par contre impérativement avoir une idée claire de ce que l’on désire créer. C’est le concept de l’abstraction.
Cela semble très prometteur, peut-on s’attendre à voir cette tendance prendre de l’ampleur au cours des prochaines années ?
Très certainement, la révolution Nocode est déjà en marche ! Il suffit de s’intéresser aux levées de fonds des acteurs du secteur pour comprendre que l’intérêt est massif. Selon Gartner, d’ici 2024, 65% des applications développées dans le monde le seront via des outils Nocode. C’est pour cela que de très nombreux outils Nocode se développent chaque semaine.
Notre rôle chez Alegria.tech est d’accompagner les entreprises dans leurs projets Nocode. Car aujourd’hui, il existe déjà plus de 500 outils Nocode sur le marché. Il est facile de s’y perdre et de ne pas savoir comment avancer dans son projet, mais nos équipes, que l’on appelle les Makers, sont là pour ça !
Nous avons développé une méthodologie fondée sur une savante équation entre Design Thinking, agilité et outils Nocode pour fournir aux entreprises des solutions 100% sur-mesure.
Intéressons-nous, à présent, plus spécifiquement au marché de la finance. Quels sont aujourd’hui les plus gros challenges en matière de développement informatique pour ces acteurs ?
Le milieu de la finance fait partie des secteurs confrontés à une forte problématique de legacy, c’est à dire que les systèmes informatiques en place sont assez anciens mais continuent d’être utilisés alors que des solutions modernes, plus adaptées à leurs besoins, existent. Les acteurs de ce secteur disposent souvent de nombreux outils disparates, parfois même d’un empilement de systèmes, issus de développements antérieurs et souvent manuels, réalisés par des programmateurs qui ont parfois quitté l’entreprise.
Résultat : les systèmes informatiques sont assez lents, difficiles à faire évoluer, et nécessitent de forts investissements en matière de développement interne mais aussi de maintenance. De fait, les technologies actuelles - amenées sur le marché par les nouveaux acteurs de la Fintech et réclamés par les clients - sont très difficiles à intégrer à ces systèmes.
Voici un exemple simple provenant du milieu bancaire : le suivi des comptes en temps réel. Au sein des néo banques, les clients voient chaque mouvement immédiatement dans de leur application - y compris le week-end - alors que les clients des banques traditionnelles doivent attendre parfois plusieurs jours. Comment satisfaire des clients toujours plus connectés dans de telles circonstances ? Sans investissement IT, les acteurs traditionnels de la banque et de la finance seront confrontés à un réel problème de compétitivité sur le long terme.
Comment le Nocode peut-il résoudre ce problème ?
Comme nous l’avons vu, les acteurs “traditionnels” de la finance ont aujourd’hui un réel problème de time-to-market, les innovations ne peuvent pas être délivrées rapidement. L’idée est donc d’adopter le Nocode et d’utiliser ses nouveaux outils pour délivrer des innovations 4 à 5 fois plus rapidement. Ce sont ces mêmes outils, aujourd’hui arrivés à maturité, qui sont d’ores et déjà utilisés au quotidien par les start-up pour aller plus vite.
Avec le Nocode, une application peut être réalisée en 8 à 12 semaines, par rapport à une durée moyenne de 6 à 18 mois avec la programmation informatique traditionnelle. Des solutions concrètes aux problématiques rencontrées peuvent donc être mises en place très rapidement et ce, à moindre frais, puisque les coûts sont divisés par deux par rapport aux méthodes de développement informatique traditionnelles.
Avec le Nocode, c’est le TCO - Total Cost of Ownership - qui diminue très vite et sur lequel il y aura moins de legacy à l’avenir, puisque le système n’aura pas été créé via du code manuel.
Une étude a été menée par une grande banque de réseau pour comparer le coût technologique d’un client banque de détail et d’un client néo banque. Ils se sont aperçus que ce coût était 95% inférieur pour le pure player. Cela s’explique en partie par le fait que les acteurs digitaux ont déjà massivement adopté le Nocode.
De plus, on le sait, les acteurs de la finance ont de nombreux challenges informatiques à relever, comme la cybersécurité notamment. Les projets Nocode vont pouvoir être confiés à des profils en dehors du département IT, puisqu’il n’est pas nécessaire de comprendre le langage informatique. Il y a ici deux avantages majeurs. Premièrement, les professionnels de l’informatique peuvent se concentrer sur des projets plus structurels et stratégiques. Et deuxièmement, les applications peuvent être créées par les professionnels métier, qui ont bien souvent une meilleure visibilité sur leur utilisation finale.
Quel serait l’outil Nocode le plus pertinent pour les acteurs de la finance ?
Les acteurs de la finance ont besoin d’un outil capable de gérer des projets complexes. C’est le cas de la plateforme Unqork, dont nous sommes le premier partenaire français officiel.
Avec plus de 300 applications produites, ou en production, via leur plateforme, Unqork est une plateforme Nocode permettant de réaliser des projets de grande ampleur sans une seule ligne de code. L’entreprise, basée aux Etats-Unis, a séduit de très nombreux acteurs sur les marchés de la finance, de la santé ou encore dans les administrations publiques, et a levé au total plus de 400 millions de dollars depuis sa création.
Via Unqork, il est par exemple possible de créer des solutions de gestion clients plus automatisées et digitalisées, des solutions KYC spécifiques, des outils d’analytiques plus performants et centralisés pour les placements ou encore des applications de “self-service” pour permettre aux clients de gérer en toute autonomie certaines actions.
Un mot de la fin pour les entreprises hésitantes à se lancer ?
Le Nocode n’en est pas à ses balbutiements, ce n’est plus une simple tendance. Cette technologie est utilisée depuis maintenant plusieurs années par les professionnels de l’informatique et par les pure players pour gagner en agilité. Vous pouvez donc y aller en toute confiance.
L’important est de s’entourer de spécialistes connaissant la “philosophie” et les méthodologies Nocode. Car bien que les outils soient intuitifs, quelques règles de base et bonnes pratiques doivent être suivies. C’est ce constat qui est à l’origine d’Alegria.tech, nous “décodons” le Nocode pour nos clients afin qu’ils puissent en tirer le maximum.
Avec plaisir. Le Nocode est une approche bien connue des professionnels de l’informatique, dont les possibilités sont très prometteuses ! Un véritable espoir pour les entreprises à la recherche de plus d’agilité.
Son but est de permettre la création d’applications en tout genre sans passer par la programmatique informatique traditionnelle. Les outils Nocode peuvent être utilisés pour créer des logiciels de gestion, des marketplaces, des applications mobiles, des sites internets, ou encore des outils analytiques. Les possibilités sont immenses.
De manière concrète, le développement se fait via des interfaces graphiques hyper intuitives. Il n’y a donc plus besoin d’être ingénieur, de comprendre la programmatique ou de savoir coder, il faut par contre impérativement avoir une idée claire de ce que l’on désire créer. C’est le concept de l’abstraction.
Cela semble très prometteur, peut-on s’attendre à voir cette tendance prendre de l’ampleur au cours des prochaines années ?
Très certainement, la révolution Nocode est déjà en marche ! Il suffit de s’intéresser aux levées de fonds des acteurs du secteur pour comprendre que l’intérêt est massif. Selon Gartner, d’ici 2024, 65% des applications développées dans le monde le seront via des outils Nocode. C’est pour cela que de très nombreux outils Nocode se développent chaque semaine.
Notre rôle chez Alegria.tech est d’accompagner les entreprises dans leurs projets Nocode. Car aujourd’hui, il existe déjà plus de 500 outils Nocode sur le marché. Il est facile de s’y perdre et de ne pas savoir comment avancer dans son projet, mais nos équipes, que l’on appelle les Makers, sont là pour ça !
Nous avons développé une méthodologie fondée sur une savante équation entre Design Thinking, agilité et outils Nocode pour fournir aux entreprises des solutions 100% sur-mesure.
Intéressons-nous, à présent, plus spécifiquement au marché de la finance. Quels sont aujourd’hui les plus gros challenges en matière de développement informatique pour ces acteurs ?
Le milieu de la finance fait partie des secteurs confrontés à une forte problématique de legacy, c’est à dire que les systèmes informatiques en place sont assez anciens mais continuent d’être utilisés alors que des solutions modernes, plus adaptées à leurs besoins, existent. Les acteurs de ce secteur disposent souvent de nombreux outils disparates, parfois même d’un empilement de systèmes, issus de développements antérieurs et souvent manuels, réalisés par des programmateurs qui ont parfois quitté l’entreprise.
Résultat : les systèmes informatiques sont assez lents, difficiles à faire évoluer, et nécessitent de forts investissements en matière de développement interne mais aussi de maintenance. De fait, les technologies actuelles - amenées sur le marché par les nouveaux acteurs de la Fintech et réclamés par les clients - sont très difficiles à intégrer à ces systèmes.
Voici un exemple simple provenant du milieu bancaire : le suivi des comptes en temps réel. Au sein des néo banques, les clients voient chaque mouvement immédiatement dans de leur application - y compris le week-end - alors que les clients des banques traditionnelles doivent attendre parfois plusieurs jours. Comment satisfaire des clients toujours plus connectés dans de telles circonstances ? Sans investissement IT, les acteurs traditionnels de la banque et de la finance seront confrontés à un réel problème de compétitivité sur le long terme.
Comment le Nocode peut-il résoudre ce problème ?
Comme nous l’avons vu, les acteurs “traditionnels” de la finance ont aujourd’hui un réel problème de time-to-market, les innovations ne peuvent pas être délivrées rapidement. L’idée est donc d’adopter le Nocode et d’utiliser ses nouveaux outils pour délivrer des innovations 4 à 5 fois plus rapidement. Ce sont ces mêmes outils, aujourd’hui arrivés à maturité, qui sont d’ores et déjà utilisés au quotidien par les start-up pour aller plus vite.
Avec le Nocode, une application peut être réalisée en 8 à 12 semaines, par rapport à une durée moyenne de 6 à 18 mois avec la programmation informatique traditionnelle. Des solutions concrètes aux problématiques rencontrées peuvent donc être mises en place très rapidement et ce, à moindre frais, puisque les coûts sont divisés par deux par rapport aux méthodes de développement informatique traditionnelles.
Avec le Nocode, c’est le TCO - Total Cost of Ownership - qui diminue très vite et sur lequel il y aura moins de legacy à l’avenir, puisque le système n’aura pas été créé via du code manuel.
Une étude a été menée par une grande banque de réseau pour comparer le coût technologique d’un client banque de détail et d’un client néo banque. Ils se sont aperçus que ce coût était 95% inférieur pour le pure player. Cela s’explique en partie par le fait que les acteurs digitaux ont déjà massivement adopté le Nocode.
De plus, on le sait, les acteurs de la finance ont de nombreux challenges informatiques à relever, comme la cybersécurité notamment. Les projets Nocode vont pouvoir être confiés à des profils en dehors du département IT, puisqu’il n’est pas nécessaire de comprendre le langage informatique. Il y a ici deux avantages majeurs. Premièrement, les professionnels de l’informatique peuvent se concentrer sur des projets plus structurels et stratégiques. Et deuxièmement, les applications peuvent être créées par les professionnels métier, qui ont bien souvent une meilleure visibilité sur leur utilisation finale.
Quel serait l’outil Nocode le plus pertinent pour les acteurs de la finance ?
Les acteurs de la finance ont besoin d’un outil capable de gérer des projets complexes. C’est le cas de la plateforme Unqork, dont nous sommes le premier partenaire français officiel.
Avec plus de 300 applications produites, ou en production, via leur plateforme, Unqork est une plateforme Nocode permettant de réaliser des projets de grande ampleur sans une seule ligne de code. L’entreprise, basée aux Etats-Unis, a séduit de très nombreux acteurs sur les marchés de la finance, de la santé ou encore dans les administrations publiques, et a levé au total plus de 400 millions de dollars depuis sa création.
Via Unqork, il est par exemple possible de créer des solutions de gestion clients plus automatisées et digitalisées, des solutions KYC spécifiques, des outils d’analytiques plus performants et centralisés pour les placements ou encore des applications de “self-service” pour permettre aux clients de gérer en toute autonomie certaines actions.
Un mot de la fin pour les entreprises hésitantes à se lancer ?
Le Nocode n’en est pas à ses balbutiements, ce n’est plus une simple tendance. Cette technologie est utilisée depuis maintenant plusieurs années par les professionnels de l’informatique et par les pure players pour gagner en agilité. Vous pouvez donc y aller en toute confiance.
L’important est de s’entourer de spécialistes connaissant la “philosophie” et les méthodologies Nocode. Car bien que les outils soient intuitifs, quelques règles de base et bonnes pratiques doivent être suivies. C’est ce constat qui est à l’origine d’Alegria.tech, nous “décodons” le Nocode pour nos clients afin qu’ils puissent en tirer le maximum.