"FINOM est l'acteur à la croissance la plus rapide dans un marché à 300 milliards de dollars, où seulement 3% de la demande est couverte par les fintechs. Nous lancerons notre plateforme dans tous les pays européens dans les 4 prochaines années"
La fintech B2B FINOM a été lancée en France en novembre 2020. Quels étaient vos objectifs à ce moment-là, et les avez-vous atteints depuis ?
Nous visions 20 000 comptes d'ici fin 2021 sur les deux marchés France et Allemagne, et nous les avons atteints, avec 6500 ouvertures de comptes au cours du dernier trimestre 2021, réparties sur les deux pays.
FINOM est née de la volonté de réduire les impayés et les retards de paiement pour les indépendants et les petites entreprises. Quels résultats avez-vous obtenu ?
Nous sommes très satisfaits de nos premiers résultats. Nous avons calculé que les clients de FINOM ayant recours à notre plateforme pour leurs factures sont payés 58% plus rapidement que la moyenne en France. Le retard moyen de paiement des PME en France en 2021 s’élevait à 17,7 jours selon l'IFOP, contre 5 jours de retard pour nos clients. Sachant que les retards de paiement sont la première cause de faillite en France, cela accrédite notre philosophie : créer un produit pour être "rapide" ne suffit pas, ce produit doit aussi faire la différence dans la vie de ses utilisateurs.
FINOM a obtenu une licence d'établissement de monnaie électronique en novembre 2021. Quelles opportunités s’ouvrent à vous maintenant ?
Nous pouvons utiliser la licence d'établissement de monnaie électronique obtenue aux Pays-Bas pour proposer nos services aux clients d'autres pays. Cette évolution nous ouvre la voie pour lancer FINOM sur chaque marché européen. Nous serons en mesure de proposer une gamme plus élargie de services à nos clients, notamment l'émission de monnaie électronique, la fourniture de services de paiement, l'émission de cartes de débit, le traitement des paiements SEPA, ainsi que la fourniture de services d'initiation de paiement et d'informations sur les comptes.
Un certain nombre de fintechs et de néobanques B2B au service des PME existent déjà en France et en Europe. Avez-vous peur de vos concurrents ? Qu'est-ce qui permettra à FINOM de se démarquer ?
Nous n'avons aucune raison d'avoir peur. Nous sommes l'acteur qui connaît la plus forte croissance sur le marché européen des services financiers pour les PME, un marché estimé à plus de 300 milliards de dollars rien que pour les services bancaires.
Sur ce marché, seule 3% de la demande est actuellement couverte par des acteurs fintech.
Si vous prenez l’exemple de Qonto, le plus gros acteur, vous vous rendez-compte qu’il ne détient en réalité que 0,8% du marché. Rien de comparable à Tide, qui détient 5 % du marché au Royaume-Uni.
Le marché des PME offre suffisamment de place pour qu'un certain nombre d'acteurs B2B se développent et grandissent, car l'Europe est relativement en retard en termes de services fintech B2B si on la compare à des marchés plus matures comme la Russie, les États-Unis, le Royaume-Uni ou le Brésil. Ici, l'aventure ne fait que commencer. Qui plus est, FINOM travaille déjà sur les trois principaux marchés européens : l’Allemagne, la France et l’Italie. À un an de son lancement en France, FINOM a développé un produit du même niveau que ses concurrents qui se perfectionnent depuis des années.
Si nous voulons comparer l’offre FINOM à celle de Qonto, nous observons que FINOM offre des services intégrés supplémentaires, comme la facturation électronique, le multi-banking avec agrégation de comptes dans l'application, et ce, même avec des comptes d'autres banques. Sans oublier la prise en charge des paiements SWIFT entrants en Allemagne, l'ouverture plus rapide de nouveaux comptes (pour les indépendants, cela peut prendre dix minutes), et le meilleur cashback du marché. Un peu comme Brex aux États-Unis, qui propose bien plus que des cartes de crédit.
Allez-vous lancer de nouveaux partenariats commerciaux et/ou des intégrations technologiques avec des acteurs français en 2022 ?
Absolument. Nous voulons fournir un produit en perpétuelle amélioration, nous allons donc construire de nouvelles fonctionnalités, en acheter d'autres, et d'autres encore nous seront fournies par nos partenaires. À l’instar de notre partenariat avec Oblige.ai, que nous avons lancé fin 2021 : il aide les petites entreprises à éviter les dépenses “d’inattention”, en assurant le suivi de leurs obligations contractuelles et en envoyant des rappels concernant les échéances. Une intégration simple, mais qui fait la différence.
Quels sont vos objectifs pour 2022 ?
Nous allons continuer à œuvrer en direction de nos deux objectifs principaux : lancer FINOM dans chaque marché européen dans les quatre prochaines années et atteindre un million de clients d’ici 2025.
La fintech B2B FINOM a été lancée en France en novembre 2020. Quels étaient vos objectifs à ce moment-là, et les avez-vous atteints depuis ?
Nous visions 20 000 comptes d'ici fin 2021 sur les deux marchés France et Allemagne, et nous les avons atteints, avec 6500 ouvertures de comptes au cours du dernier trimestre 2021, réparties sur les deux pays.
FINOM est née de la volonté de réduire les impayés et les retards de paiement pour les indépendants et les petites entreprises. Quels résultats avez-vous obtenu ?
Nous sommes très satisfaits de nos premiers résultats. Nous avons calculé que les clients de FINOM ayant recours à notre plateforme pour leurs factures sont payés 58% plus rapidement que la moyenne en France. Le retard moyen de paiement des PME en France en 2021 s’élevait à 17,7 jours selon l'IFOP, contre 5 jours de retard pour nos clients. Sachant que les retards de paiement sont la première cause de faillite en France, cela accrédite notre philosophie : créer un produit pour être "rapide" ne suffit pas, ce produit doit aussi faire la différence dans la vie de ses utilisateurs.
FINOM a obtenu une licence d'établissement de monnaie électronique en novembre 2021. Quelles opportunités s’ouvrent à vous maintenant ?
Nous pouvons utiliser la licence d'établissement de monnaie électronique obtenue aux Pays-Bas pour proposer nos services aux clients d'autres pays. Cette évolution nous ouvre la voie pour lancer FINOM sur chaque marché européen. Nous serons en mesure de proposer une gamme plus élargie de services à nos clients, notamment l'émission de monnaie électronique, la fourniture de services de paiement, l'émission de cartes de débit, le traitement des paiements SEPA, ainsi que la fourniture de services d'initiation de paiement et d'informations sur les comptes.
Un certain nombre de fintechs et de néobanques B2B au service des PME existent déjà en France et en Europe. Avez-vous peur de vos concurrents ? Qu'est-ce qui permettra à FINOM de se démarquer ?
Nous n'avons aucune raison d'avoir peur. Nous sommes l'acteur qui connaît la plus forte croissance sur le marché européen des services financiers pour les PME, un marché estimé à plus de 300 milliards de dollars rien que pour les services bancaires.
Sur ce marché, seule 3% de la demande est actuellement couverte par des acteurs fintech.
Si vous prenez l’exemple de Qonto, le plus gros acteur, vous vous rendez-compte qu’il ne détient en réalité que 0,8% du marché. Rien de comparable à Tide, qui détient 5 % du marché au Royaume-Uni.
Le marché des PME offre suffisamment de place pour qu'un certain nombre d'acteurs B2B se développent et grandissent, car l'Europe est relativement en retard en termes de services fintech B2B si on la compare à des marchés plus matures comme la Russie, les États-Unis, le Royaume-Uni ou le Brésil. Ici, l'aventure ne fait que commencer. Qui plus est, FINOM travaille déjà sur les trois principaux marchés européens : l’Allemagne, la France et l’Italie. À un an de son lancement en France, FINOM a développé un produit du même niveau que ses concurrents qui se perfectionnent depuis des années.
Si nous voulons comparer l’offre FINOM à celle de Qonto, nous observons que FINOM offre des services intégrés supplémentaires, comme la facturation électronique, le multi-banking avec agrégation de comptes dans l'application, et ce, même avec des comptes d'autres banques. Sans oublier la prise en charge des paiements SWIFT entrants en Allemagne, l'ouverture plus rapide de nouveaux comptes (pour les indépendants, cela peut prendre dix minutes), et le meilleur cashback du marché. Un peu comme Brex aux États-Unis, qui propose bien plus que des cartes de crédit.
Allez-vous lancer de nouveaux partenariats commerciaux et/ou des intégrations technologiques avec des acteurs français en 2022 ?
Absolument. Nous voulons fournir un produit en perpétuelle amélioration, nous allons donc construire de nouvelles fonctionnalités, en acheter d'autres, et d'autres encore nous seront fournies par nos partenaires. À l’instar de notre partenariat avec Oblige.ai, que nous avons lancé fin 2021 : il aide les petites entreprises à éviter les dépenses “d’inattention”, en assurant le suivi de leurs obligations contractuelles et en envoyant des rappels concernant les échéances. Une intégration simple, mais qui fait la différence.
Quels sont vos objectifs pour 2022 ?
Nous allons continuer à œuvrer en direction de nos deux objectifs principaux : lancer FINOM dans chaque marché européen dans les quatre prochaines années et atteindre un million de clients d’ici 2025.
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