Pouvez-vous nous parler de votre parcours ?
Depuis que j’ai quitté Manurhin en 2018, mon parcours a souvent été qualifié gentiment de « singulier », et il est en effet assez rare, d’avoir eu la chance d’avoir débuté sa carrière comme avocat, d’avoir été banquier d’affaires et d’avoir dirigé un groupe industriel du secteur de la défense. Chaque fois de surcroît, près d’une dizaine années. Ailleurs, et en particulier aux Etats-Unis, cette trajectoire serait considérée comme assez banale, pour ne pas dire normale. Ici elle étonne, quand elle ne déstabilise pas un peu… souvent à votre détriment. Le fait est que c’est précisément l’idée de capitaliser ces expériences qui est à l’origine de Thannberger, Gruman & Co et croyez-moi, le parcours de mon associé Patrick Gruman, n’a rien à envier au mien (rires).
Quelles est la vocation de Thannberger, Gruman & Co ?
Tout est né lors de nos retrouvailles un peu fortuites et d’une discussion de deux heures, à Paris, au printemps dernier. Le concept de Thannberger, Gruman & Co, nous est apparu comme une évidence : associer nos compétences complémentaires et surtout nos expériences vécues, pour les mettre à la disposition des dirigeants d’entreprises, de toutes tailles et de tous secteurs. Et quand je dis vécues, je pense également à nos échecs respectifs, souvent ressentis douloureusement, mais qui vous enseignent tellement... Dans le contexte actuel, avoir été confronté à des crises ou des situations très difficiles, rassure des chefs d’entreprises qui aujourd’hui, n’ont plus de certitudes… Thannberger, Gruman & Co est donc un peu à mi-chemin entre un conseil en stratégie, un cabinet d’avocat et une banque d’affaires. Nous nous considérons un peu comme les architectes des stratégies de nos clients, notamment en matière de M&A et de financement. Nous sommes surtout un peu leur Consigliere, comme diraient nos amis transalpins : le confident des décideurs.
Je pense que l’ère du consulting froid, standardisé, mondialisé et désincarné, touche à sa fin. Et l’IA ne va certainement pas ralentir cette évolution… Engager nos deux noms, à contre-courant de la tendance actuelle, est un défi plutôt évocateur.
Avez-vous des secteurs de prédilection ?
Aucun, mais il est un fait que nous sommes à l’aise dans les environnements sensibles et stratégiques. Ceux qui imposent une confidentialité absolue, pour ne pas dire un secret total. Nous intervenons beaucoup dans le domaine de la sécurité et la défense, celui des services financiers, de la Tech et du monde digital. Nous avons la chance de d’ores et déjà compter parmi nous, un expert reconnu des actifs numériques et des cryptomonnaies, ce qui, au-delà de notre clientèle industrielle, nous permet par exemple, de conseiller une banque française sur ces sujets. Thannberger, Gruman & Co se veut en phase avec le changement d’époque que nous vivons. Quitte à être un peu en avance (rires)...
Qui sont vos clients ?
Depuis, la création de Thannberger, Gruman & Co, et surtout depuis l’annonce du 1er février dernier, nous comptons déjà une douzaine de clients français et étrangers : notre plus petite entreprise est une start-up très prometteuse financée par le Ministère des Armées ; la plus grande est un groupe industriel familial étranger (européen), dont le chiffre d’affaires dépasse les deux milliards d’euros. Nous voulons travailler avec les meilleurs pour les meilleurs. Comme je l’ai dit plus haut, un peu comme un architecte ou un designer.
Quelle est votre ambition à court et moyen termes ?
À court terme, notre ambition est d’abord et avant tout, de servir au mieux nos clients, qui sont légitimement très exigeants. Et croyez-moi, nous serons bien occupés en 2023. À moyen terme, nous avons un objectif : contribuer, à notre modeste échelle, et autant que faire se peut, à l’indispensable reconquête industrielle que doit mener notre pays. Vous qui me suivez déjà depuis quelques années et connaissez mes convictions de longue date, vous ne serez pas étonné si je vous dis que le patriotisme économique, est évidemment au cœur de la doctrine de Thannberger, Gruman & Co. Et au-delà de nos personnes, nous voulons inscrire notre marque et l’équipe que nous constituons, dans le temps long.
Entretien Finyear avec Rémy Thannberger
Depuis que j’ai quitté Manurhin en 2018, mon parcours a souvent été qualifié gentiment de « singulier », et il est en effet assez rare, d’avoir eu la chance d’avoir débuté sa carrière comme avocat, d’avoir été banquier d’affaires et d’avoir dirigé un groupe industriel du secteur de la défense. Chaque fois de surcroît, près d’une dizaine années. Ailleurs, et en particulier aux Etats-Unis, cette trajectoire serait considérée comme assez banale, pour ne pas dire normale. Ici elle étonne, quand elle ne déstabilise pas un peu… souvent à votre détriment. Le fait est que c’est précisément l’idée de capitaliser ces expériences qui est à l’origine de Thannberger, Gruman & Co et croyez-moi, le parcours de mon associé Patrick Gruman, n’a rien à envier au mien (rires).
Quelles est la vocation de Thannberger, Gruman & Co ?
Tout est né lors de nos retrouvailles un peu fortuites et d’une discussion de deux heures, à Paris, au printemps dernier. Le concept de Thannberger, Gruman & Co, nous est apparu comme une évidence : associer nos compétences complémentaires et surtout nos expériences vécues, pour les mettre à la disposition des dirigeants d’entreprises, de toutes tailles et de tous secteurs. Et quand je dis vécues, je pense également à nos échecs respectifs, souvent ressentis douloureusement, mais qui vous enseignent tellement... Dans le contexte actuel, avoir été confronté à des crises ou des situations très difficiles, rassure des chefs d’entreprises qui aujourd’hui, n’ont plus de certitudes… Thannberger, Gruman & Co est donc un peu à mi-chemin entre un conseil en stratégie, un cabinet d’avocat et une banque d’affaires. Nous nous considérons un peu comme les architectes des stratégies de nos clients, notamment en matière de M&A et de financement. Nous sommes surtout un peu leur Consigliere, comme diraient nos amis transalpins : le confident des décideurs.
Je pense que l’ère du consulting froid, standardisé, mondialisé et désincarné, touche à sa fin. Et l’IA ne va certainement pas ralentir cette évolution… Engager nos deux noms, à contre-courant de la tendance actuelle, est un défi plutôt évocateur.
Avez-vous des secteurs de prédilection ?
Aucun, mais il est un fait que nous sommes à l’aise dans les environnements sensibles et stratégiques. Ceux qui imposent une confidentialité absolue, pour ne pas dire un secret total. Nous intervenons beaucoup dans le domaine de la sécurité et la défense, celui des services financiers, de la Tech et du monde digital. Nous avons la chance de d’ores et déjà compter parmi nous, un expert reconnu des actifs numériques et des cryptomonnaies, ce qui, au-delà de notre clientèle industrielle, nous permet par exemple, de conseiller une banque française sur ces sujets. Thannberger, Gruman & Co se veut en phase avec le changement d’époque que nous vivons. Quitte à être un peu en avance (rires)...
Qui sont vos clients ?
Depuis, la création de Thannberger, Gruman & Co, et surtout depuis l’annonce du 1er février dernier, nous comptons déjà une douzaine de clients français et étrangers : notre plus petite entreprise est une start-up très prometteuse financée par le Ministère des Armées ; la plus grande est un groupe industriel familial étranger (européen), dont le chiffre d’affaires dépasse les deux milliards d’euros. Nous voulons travailler avec les meilleurs pour les meilleurs. Comme je l’ai dit plus haut, un peu comme un architecte ou un designer.
Quelle est votre ambition à court et moyen termes ?
À court terme, notre ambition est d’abord et avant tout, de servir au mieux nos clients, qui sont légitimement très exigeants. Et croyez-moi, nous serons bien occupés en 2023. À moyen terme, nous avons un objectif : contribuer, à notre modeste échelle, et autant que faire se peut, à l’indispensable reconquête industrielle que doit mener notre pays. Vous qui me suivez déjà depuis quelques années et connaissez mes convictions de longue date, vous ne serez pas étonné si je vous dis que le patriotisme économique, est évidemment au cœur de la doctrine de Thannberger, Gruman & Co. Et au-delà de nos personnes, nous voulons inscrire notre marque et l’équipe que nous constituons, dans le temps long.
Entretien Finyear avec Rémy Thannberger