Pouvez-vous nous présenter Goodvest ? Sa genèse, son activité et son développement ?
Goodvest est une solution d’épargne qui permet aux particuliers d’investir tout en respectant l’environnement. En effet, nous proposons la première assurance-vie en gestion pilotée qui exclut entièrement les énergies fossiles et qui respecte l’accord de Paris (limitation du réchauffement climatique à maximum 2°C par rapport à l’ère pré industrielle).
Nous sommes une fintech, entreprise à mission créée fin 2020 qui compte aujourd’hui une vingtaine de personnes, et plus de 2 200 clients.
En termes de produit, nous proposons des offres d’assurance-vie à la fois pour majeurs et plus récemment pour mineurs avec le lancement de notre offre Goodvest Kids, qui permet aux parents de protéger l’épargne de leurs enfants contre l’inflation tout en préservant la planète.
Nous connaissons aujourd’hui un fort développement avec notamment le meilleur démarrage en termes de collecte pour une assurance-vie lancée par une fintech.
De plus en plus de nouveaux acteurs se lancent sur segment de « la finance verte ». Comment analysez-vous cette tendance de marché ?
C’est une très bonne chose car les enjeux environnementaux sont très importants. Selon l’Oxfam, l’empreinte carbone moyenne de l’épargne d’un Français est de 11 tonnes de CO2 par an, ce qui est plus que sa consommation personnelle annuelle et seuls 0,2% des fonds respectent l’accord de Paris.
Malheureusement ces acteurs doivent être plus ambitieux dans leurs offres vertes, aujourd’hui la majorité s’arrêtent aux labels et n'analysent pas en profondeur les fonds, ainsi ils n'excluent pas les énergies fossiles et ne respectent pas non plus l’accord de Paris.
Il y a également encore des efforts à faire en terme de transparence sur l’impact environnemental de ces solutions.
Comment sélectionnez-vous les fonds qui sont intégrés à votre solution d’épargne ?
À ce jour, nous avons mis en place une méthodologie de sélection stricte et scientifique
Nous appliquons une méthode en entonnoir qui nous permet de filtrer les supports analysés assez rapidement.
Dans un premier temps, nous excluons toutes les entreprises impliquées dans la production et l'extraction d'énergies fossiles, l’armement, le tabac, les divertissements pour adultes et les entreprises qui violent le pacte des Nations-Unis.
Par la suite, nous allons analyser ligne par ligne toute l’empreinte carbone des entreprises sous-jacentes grâce à notre partenaire Carbon4 Finance, donc sur les 3 scopes d’émissions de CO2 : les émissions directes (scopes 1 et 2) et indirectes (scope 3) - en amont (fournisseur) et en aval (utilisateur final).
Ce traitement de données permet à l’échelle du fonds d’établir une trajectoire de réchauffement climatique qui devra nécessairement être inférieure ou égale à 2°C pour que le fonds reste dans notre sélection.
Au-delà de l’empreinte carbone actuelle d’une société, nous tenons également compte de sa capacité à contribuer à la transition énergétique et climatique, de la pertinence de ses choix stratégiques, de la prise en compte des enjeux énergétiques et climatiques mais également de ses objectifs de décarbonation futurs.
L’idée étant de dépasser les labels qui ne sont pas suffisamment exigeants sur l’aspect écologique et de tenir compte de l'empreinte carbone dès la construction du portefeuille. Dans cette même logique, nous accordons également une importance particulière à l’engagement actionnarial des sociétés de gestion qui gèrent les fonds analysés.
Nous étudions donc leur politique de vote en Assemblées Générales. Il est important que les sociétés de gestion ne soient pas passives lors des AG, et qu’elles se mobilisent pour les valeurs qu’elles veulent refléter.
Dans un second temps, notre équipe procède à une analyse financière et technique du support à la fois sur le plan quantitatif (Performances, risques, track record etc) et qualitatif (discussion avec l’équipe de gestion et philosophie d’investissement). Nous nous assurons également de ne sélectionner que des fonds en part institutionnelle ou clean shares de manière à ne percevoir aucune rétrocession et garder une certaine impartialité dans nos choix d’investissement.
Au-delà de la dimension écologique, en quoi votre solution d’épargne se distingue-t-elle ?
Notre solution se démarque également en termes de transparence, à la fois sur l’impact des placements mais aussi sur la transparence des frais notamment des supports qui sont clairement indiqués sur notre site vitrine ou bien lorsque l’épargnant effectue une simulation.
Notre service client et l’expérience utilisateur sont également très appréciés par nos clients qui nous notent 4,7/5 sur Trustpilot et 4,9/5 sur Google avis.
Vous venez de lancer, Goodvest Kids, une assurance-vie pour mineur. Pouvez-vous nous en dire plus ?
L’objectif de Goodvest Kids est de permettre aux parents ou grands parents d’ouvrir aux noms de leurs enfants ou petits-enfants des contrats d’assurance-vie qui participent à la construction d’un avenir meilleur à la fois sur le plan financier et environnemental.
Aujourd’hui, les livrets d’épargne souvent utilisés pour préparer le futur des enfants échouent doublement à leurs missions. Ils ne permettent ni de préserver le capital par rapport à l’inflation, ni ne respectent des critères environnementaux suffisants.
Il était donc nécessaire de proposer une solution digitale et simple palliant à ces problèmes. Goodvest Kids reprend les caractéristiques de notre produit pour majeurs tout en l’adaptant aux mineurs.
Quelles sont les ambitions de Goodvest pour l’année 2023 ?
En 2023 nous comptons diversifier notre offre en ajoutant à la fois de nouveaux produits et types de supports. En termes de développement, notre objectif est d’atteindre 10 000 clients fin 2023.
Goodvest est une solution d’épargne qui permet aux particuliers d’investir tout en respectant l’environnement. En effet, nous proposons la première assurance-vie en gestion pilotée qui exclut entièrement les énergies fossiles et qui respecte l’accord de Paris (limitation du réchauffement climatique à maximum 2°C par rapport à l’ère pré industrielle).
Nous sommes une fintech, entreprise à mission créée fin 2020 qui compte aujourd’hui une vingtaine de personnes, et plus de 2 200 clients.
En termes de produit, nous proposons des offres d’assurance-vie à la fois pour majeurs et plus récemment pour mineurs avec le lancement de notre offre Goodvest Kids, qui permet aux parents de protéger l’épargne de leurs enfants contre l’inflation tout en préservant la planète.
Nous connaissons aujourd’hui un fort développement avec notamment le meilleur démarrage en termes de collecte pour une assurance-vie lancée par une fintech.
De plus en plus de nouveaux acteurs se lancent sur segment de « la finance verte ». Comment analysez-vous cette tendance de marché ?
C’est une très bonne chose car les enjeux environnementaux sont très importants. Selon l’Oxfam, l’empreinte carbone moyenne de l’épargne d’un Français est de 11 tonnes de CO2 par an, ce qui est plus que sa consommation personnelle annuelle et seuls 0,2% des fonds respectent l’accord de Paris.
Malheureusement ces acteurs doivent être plus ambitieux dans leurs offres vertes, aujourd’hui la majorité s’arrêtent aux labels et n'analysent pas en profondeur les fonds, ainsi ils n'excluent pas les énergies fossiles et ne respectent pas non plus l’accord de Paris.
Il y a également encore des efforts à faire en terme de transparence sur l’impact environnemental de ces solutions.
Comment sélectionnez-vous les fonds qui sont intégrés à votre solution d’épargne ?
À ce jour, nous avons mis en place une méthodologie de sélection stricte et scientifique
Nous appliquons une méthode en entonnoir qui nous permet de filtrer les supports analysés assez rapidement.
Dans un premier temps, nous excluons toutes les entreprises impliquées dans la production et l'extraction d'énergies fossiles, l’armement, le tabac, les divertissements pour adultes et les entreprises qui violent le pacte des Nations-Unis.
Par la suite, nous allons analyser ligne par ligne toute l’empreinte carbone des entreprises sous-jacentes grâce à notre partenaire Carbon4 Finance, donc sur les 3 scopes d’émissions de CO2 : les émissions directes (scopes 1 et 2) et indirectes (scope 3) - en amont (fournisseur) et en aval (utilisateur final).
Ce traitement de données permet à l’échelle du fonds d’établir une trajectoire de réchauffement climatique qui devra nécessairement être inférieure ou égale à 2°C pour que le fonds reste dans notre sélection.
Au-delà de l’empreinte carbone actuelle d’une société, nous tenons également compte de sa capacité à contribuer à la transition énergétique et climatique, de la pertinence de ses choix stratégiques, de la prise en compte des enjeux énergétiques et climatiques mais également de ses objectifs de décarbonation futurs.
L’idée étant de dépasser les labels qui ne sont pas suffisamment exigeants sur l’aspect écologique et de tenir compte de l'empreinte carbone dès la construction du portefeuille. Dans cette même logique, nous accordons également une importance particulière à l’engagement actionnarial des sociétés de gestion qui gèrent les fonds analysés.
Nous étudions donc leur politique de vote en Assemblées Générales. Il est important que les sociétés de gestion ne soient pas passives lors des AG, et qu’elles se mobilisent pour les valeurs qu’elles veulent refléter.
Dans un second temps, notre équipe procède à une analyse financière et technique du support à la fois sur le plan quantitatif (Performances, risques, track record etc) et qualitatif (discussion avec l’équipe de gestion et philosophie d’investissement). Nous nous assurons également de ne sélectionner que des fonds en part institutionnelle ou clean shares de manière à ne percevoir aucune rétrocession et garder une certaine impartialité dans nos choix d’investissement.
Au-delà de la dimension écologique, en quoi votre solution d’épargne se distingue-t-elle ?
Notre solution se démarque également en termes de transparence, à la fois sur l’impact des placements mais aussi sur la transparence des frais notamment des supports qui sont clairement indiqués sur notre site vitrine ou bien lorsque l’épargnant effectue une simulation.
Notre service client et l’expérience utilisateur sont également très appréciés par nos clients qui nous notent 4,7/5 sur Trustpilot et 4,9/5 sur Google avis.
Vous venez de lancer, Goodvest Kids, une assurance-vie pour mineur. Pouvez-vous nous en dire plus ?
L’objectif de Goodvest Kids est de permettre aux parents ou grands parents d’ouvrir aux noms de leurs enfants ou petits-enfants des contrats d’assurance-vie qui participent à la construction d’un avenir meilleur à la fois sur le plan financier et environnemental.
Aujourd’hui, les livrets d’épargne souvent utilisés pour préparer le futur des enfants échouent doublement à leurs missions. Ils ne permettent ni de préserver le capital par rapport à l’inflation, ni ne respectent des critères environnementaux suffisants.
Il était donc nécessaire de proposer une solution digitale et simple palliant à ces problèmes. Goodvest Kids reprend les caractéristiques de notre produit pour majeurs tout en l’adaptant aux mineurs.
Quelles sont les ambitions de Goodvest pour l’année 2023 ?
En 2023 nous comptons diversifier notre offre en ajoutant à la fois de nouveaux produits et types de supports. En termes de développement, notre objectif est d’atteindre 10 000 clients fin 2023.
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