Alors que le prix Nobel d’économie Paul Krugman prédit la fin des blockchains, Archethic Technologies vient de lancer une nouvelle blockchain, pourquoi ?
Au risque de contredire le détenteur du prix Nobel, je prédis au contraire que c’est l’Internet, tel que nous le connaissons, qui vit ses derniers jours. Il y a une part de déconnection à ne pas s’en apercevoir.
Internet tel qu’il est construit aujourd’hui est un formidable outil, il a permis des avancées majeures, mais il devient obsolète. La technologie Internet a plus de 30 ans. Qu’il s’agisse de son impact environnemental, de l’absence de protection de nos données personnelles ou de la situation de monopole des Gafam, l’Internet actuel est indubitablement défaillant. C’est pourquoi nous avons décidé, il y a maintenant près de 5 ans avec plusieurs acteurs de la cybersécurité et de la banque, de créer les bases d’’un nouvel Internet décentralisé fondé sur la technologie blockchain. La blockchain Archethic en est la première étape.
Il existe déjà des centaines de blockchain pourtant, qu’est-ce qui rendrait la blockchain Archethic unique ?
Notre blockchain met l’accent sur la sûreté. Avec l’identification biométrique sur laquelle nous travaillons, les données des utilisateurs seront infalsifiables et inviolables. Par ailleurs, à l’ère de l’Internet centralisé, si un serveur rencontre un problème comme ce fut le cas pour les serveurs OVH, vous risquez de perdre vos données. A l’ère de la blockchain Archethic décentralisée, c’est tout simplement impossible. Notre technologie est également la plus écologique disponible. Elle est 42 000 fois plus efficace que toute autre blockchain. Enfin, contrairement aux autres blockchain, Archethic a une portée universelle et souhaite être accessible à tous afin que les citoyens retrouvent du contrôle sur la technologie : notre blockchain ne nécessite pas de compétences informatiques préalables. Vous pouvez vous l’approprier instantanément.
Votre blockchain est l’aboutissement de plusieurs années de recherche et de l’adoption de nombreux brevets, quels ont été vos liens avec le CNRS dans ce projet ?
Nous avons étroitement travaillé avec le CNRS et notamment la chercheuse sur le développement du consensus ARCH à la base de notre blockchain. Celui-ci assure une sécurité maximale en luttant contre les attaques extérieures.
Par ailleurs, nos travaux s’appuient sur 12 brevets déposés à l’échelle internationale. 5 d’entre eux ont pour objectif de travailler sur le remplacement de l’ensemble des mots de passe par une identification biométrique infalsifiable, 5 autres ont été à la base de la blockchain Archethic et les 2 derniers couvrent la migration des applications actuelles (boîtes mails, sites internet, market place, etc.) vers notre nouveau réseau.
Quels sont les principaux cas d’usages qui pourront être développés sur votre blockchain ?
Notre blockchain représente une formidable opportunité pour débureaucratiser la vie quotidienne.
Avec les smarts contracts, notre blockchain vient simplifier les transactions. Nous travaillons, par exemple, sur le KYC (Know Your Customer) interbancaire qui permettra aux banques de certifier entre elles des données sans que vous ayez à transmettre plusieurs fois les mêmes informations. Idem pour les plateformes d’e-commerce pour lesquelles il vous sera plus facile de vendre vos biens et vos services.
Vous dites vouloir fonder un nouvel internet universel de la confiance, expliquez-nous.
Pensez au nombre de mots de passe qu’il vous faut retenir pour chaque site internet ! Nous avons décidé de construire une nouvelle offre, celle d’un internet décloisonné, interopérable, en un mot : efficient. En partant de la blockchain, c’est-à-dire de blocs décentralisés et inviolables, on assure une transparence
accrue, une certification garantie, bref, le retour de la confiance sur Internet.
C’est pour toutes ces raisons que nous avons inscrit dans le genesis block de notre blockchain la Déclaration universelle des droits de l’Homme à laquelle nous avons ajouté un 31ème article consacrant la neutralité d’Internet et les libertés fondamentales des femmes et des hommes dans cet espace. Cet article correspond à notre philosophie et il était important pour nous de le graver dans le marbre de notre blockchain.
Quelles sont les prochaines étapes de ce projet ?
Dès le mois de janvier prochain, nous lancerons le bridge, une opération permettant de connecter notre blockchain au reste de l’écosystème. Nous avons aussi pour objectif de lever des fonds afin de poursuivre et accélérer le déploiement de l’écosystème Archethic et notamment la biométrie.
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Au risque de contredire le détenteur du prix Nobel, je prédis au contraire que c’est l’Internet, tel que nous le connaissons, qui vit ses derniers jours. Il y a une part de déconnection à ne pas s’en apercevoir.
Internet tel qu’il est construit aujourd’hui est un formidable outil, il a permis des avancées majeures, mais il devient obsolète. La technologie Internet a plus de 30 ans. Qu’il s’agisse de son impact environnemental, de l’absence de protection de nos données personnelles ou de la situation de monopole des Gafam, l’Internet actuel est indubitablement défaillant. C’est pourquoi nous avons décidé, il y a maintenant près de 5 ans avec plusieurs acteurs de la cybersécurité et de la banque, de créer les bases d’’un nouvel Internet décentralisé fondé sur la technologie blockchain. La blockchain Archethic en est la première étape.
Il existe déjà des centaines de blockchain pourtant, qu’est-ce qui rendrait la blockchain Archethic unique ?
Notre blockchain met l’accent sur la sûreté. Avec l’identification biométrique sur laquelle nous travaillons, les données des utilisateurs seront infalsifiables et inviolables. Par ailleurs, à l’ère de l’Internet centralisé, si un serveur rencontre un problème comme ce fut le cas pour les serveurs OVH, vous risquez de perdre vos données. A l’ère de la blockchain Archethic décentralisée, c’est tout simplement impossible. Notre technologie est également la plus écologique disponible. Elle est 42 000 fois plus efficace que toute autre blockchain. Enfin, contrairement aux autres blockchain, Archethic a une portée universelle et souhaite être accessible à tous afin que les citoyens retrouvent du contrôle sur la technologie : notre blockchain ne nécessite pas de compétences informatiques préalables. Vous pouvez vous l’approprier instantanément.
Votre blockchain est l’aboutissement de plusieurs années de recherche et de l’adoption de nombreux brevets, quels ont été vos liens avec le CNRS dans ce projet ?
Nous avons étroitement travaillé avec le CNRS et notamment la chercheuse sur le développement du consensus ARCH à la base de notre blockchain. Celui-ci assure une sécurité maximale en luttant contre les attaques extérieures.
Par ailleurs, nos travaux s’appuient sur 12 brevets déposés à l’échelle internationale. 5 d’entre eux ont pour objectif de travailler sur le remplacement de l’ensemble des mots de passe par une identification biométrique infalsifiable, 5 autres ont été à la base de la blockchain Archethic et les 2 derniers couvrent la migration des applications actuelles (boîtes mails, sites internet, market place, etc.) vers notre nouveau réseau.
Quels sont les principaux cas d’usages qui pourront être développés sur votre blockchain ?
Notre blockchain représente une formidable opportunité pour débureaucratiser la vie quotidienne.
Avec les smarts contracts, notre blockchain vient simplifier les transactions. Nous travaillons, par exemple, sur le KYC (Know Your Customer) interbancaire qui permettra aux banques de certifier entre elles des données sans que vous ayez à transmettre plusieurs fois les mêmes informations. Idem pour les plateformes d’e-commerce pour lesquelles il vous sera plus facile de vendre vos biens et vos services.
Vous dites vouloir fonder un nouvel internet universel de la confiance, expliquez-nous.
Pensez au nombre de mots de passe qu’il vous faut retenir pour chaque site internet ! Nous avons décidé de construire une nouvelle offre, celle d’un internet décloisonné, interopérable, en un mot : efficient. En partant de la blockchain, c’est-à-dire de blocs décentralisés et inviolables, on assure une transparence
accrue, une certification garantie, bref, le retour de la confiance sur Internet.
C’est pour toutes ces raisons que nous avons inscrit dans le genesis block de notre blockchain la Déclaration universelle des droits de l’Homme à laquelle nous avons ajouté un 31ème article consacrant la neutralité d’Internet et les libertés fondamentales des femmes et des hommes dans cet espace. Cet article correspond à notre philosophie et il était important pour nous de le graver dans le marbre de notre blockchain.
Quelles sont les prochaines étapes de ce projet ?
Dès le mois de janvier prochain, nous lancerons le bridge, une opération permettant de connecter notre blockchain au reste de l’écosystème. Nous avons aussi pour objectif de lever des fonds afin de poursuivre et accélérer le déploiement de l’écosystème Archethic et notamment la biométrie.
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