Depuis quelques années déjà, le caractère stratégique du paiement est plus que jamais confirmé aux yeux des entreprises, à la fois pour améliorer la croissance mais aussi la rentabilité. Bien que le marché mondial soit ralenti, les innovations dans le paiement vont en revanche se poursuivre, et avec elles l’évolution des besoins et attentes du consommateur.
Alors, est-ce le bon moment pour investir dans le paiement ?
La réponse est oui, et d’autant plus dans le contexte actuel.
Et voici au moins 5 bonnes raisons :
Le paiement est générateur de revenu
Il importe plus que jamais en 2023 d'utiliser le paiement comme levier stratégique. Alors que les entreprises focalisent leur attention sur les gains potentiels d’efficacité et de rentabilité, elles ont tout intérêt à considérer le sujet du paiement.
L'amélioration des taux d'acceptation et l'adoption d'une approche localisée des préférences de paiement sont au cœur des objectifs. Les meilleurs commerçants adoptent une approche plus chirurgicale encore, soignant chaque étape du parcours de paiement.
L'utilisation optimale du système 3DS et de ses exemptions est l'un des domaines où les commerçants peuvent réaliser un gain notable. La technologie est désormais suffisamment avancée pour conjuguer efficacement mise en conformité, protection contre la fraude et meilleure expérience d’achat. De nouvelles règles telles que l’authentification déléguée offrent plus de contrôle pour affiner les expériences de paiement en fonction des canaux et des clients. Il s'agit d'un changement radical par rapport aux mesures par défaut auxquelles les commerçants étaient habitués.
Réduire les faux positifs
Suite à l'accélération du e-commerce liée à la pandémie, il est temps d'optimiser la performance des paiements en ligne.
Cela passe notamment par la réduction des faux positifs, c’est-à-dire les cas où la transaction d’un client est rejetée à tort. Bien sûr, certaines transactions sont refusées à juste titre parce qu'elles sont frauduleuses, mais beaucoup ne le sont pas. L'impact de ces faux positifs est considérable, surtout dans un contexte économique où chaque vente compte.
Pour contrer ce phénomène, il faut accéder aux données de paiement et exploiter les nouveaux outils alimentés par le machine learning. Ces derniers améliorent considérablement l’identification des fraudeurs sans bloquer les acheteurs légitimes.
La marge de progression reste importante. Aux US, Royaume-Uni et en Europe, seul un quart des retailers atteignent des taux d’autorisation de 90% ou plus.
Le risque de fraude augmente
Les périodes de turbulences économiques entraînent généralement une augmentation de la fraude. La dernière récession en est l’exemple parfait, avec des taux de fraude en hausse de 55,4 %.
Pour s’en prémunir et s’adapter à la nature changeante de la fraude, les marchands doivent surtout prendre en compte trois éléments. D’abord adopter une approche personnalisée de la lutte contre la fraude, car chaque entreprise a un profil de risque unique, basé sur sa structure, ses produits, ses process. Ensuite, segmenter les transactions avec d’un côté les profils de paiement à haut risque et de l’autre ceux à faible risque, en appliquant des règles de contrôle différentes pour chacun. Enfin, recourir à l’apprentissage automatique supervisé par des équipes humaines semble indispensable pour traiter efficacement de gros volumes de transactions et rester à la page des dernières évolutions en termes de fraude.
Les modes de paiement innovants stimulent les ventes
Le défi pour les commerçants est de s'assurer qu'ils proposent le bon mode de paiement, sur le bon canal, au bon consommateur et au bon moment.
Les portefeuilles électroniques, notamment Apple Pay et Google Pay, sont de plus en plus utilisés. Ils deviendront des incontournables dans la liste des options de paiement proposées par les commerçants. On a également assisté à l’explosion du BNPL, qui devrait d’ailleurs s’étendre aux caisses des magasins physiques. Il sera particulièrement observé en 2023, dans la manière dont il s’adapte aux réalités de la récession et dans son évolution face aux questions de la réglementation et protection du consommateur.
Rappelons enfin que 56% des clients qui ne peuvent pas payer avec leur mode de paiement préféré sont susceptibles d'abandonner leur panier.
De nouveaux modèles commerciaux initiés grâce au paiement
L’innovation qui accompagne le paiement peut aussi entraîner la transformation des modèles commerciaux, générant ainsi de nouvelles sources de revenus.
Par exemple, alors que de plus en plus de commerçants envisagent de lancer une marketplace pour offrir une gamme plus large de produits, ils sont en mesure de le faire plus facilement que jamais. Il existe désormais des solutions de paiement dédiées pour intégrer des sous-commerçants, gérer efficacement les flux vers toutes les parties et proposer des versements plus rapides.
2023 sera également l'année de la finance embarquée (embedded finance), qui va se développer dans toute l’économie numérique. De la fourniture de solutions de paiement, l’offre va progressivement évoluer vers la gestion financière, notamment le crédit, l’émission de cartes, l’offre de comptes bancaires…
Il apparaît donc clairement que le paiement est en 2023 un levier fort de rentabilité pour les entreprises. Rentabilité qui devient le maître mot de cette année.
Par Ingrid Lethu, VP Commercial France & Italie de Checkout.com
Sources : AFCE, Checkout.com
Alors, est-ce le bon moment pour investir dans le paiement ?
La réponse est oui, et d’autant plus dans le contexte actuel.
Et voici au moins 5 bonnes raisons :
Le paiement est générateur de revenu
Il importe plus que jamais en 2023 d'utiliser le paiement comme levier stratégique. Alors que les entreprises focalisent leur attention sur les gains potentiels d’efficacité et de rentabilité, elles ont tout intérêt à considérer le sujet du paiement.
L'amélioration des taux d'acceptation et l'adoption d'une approche localisée des préférences de paiement sont au cœur des objectifs. Les meilleurs commerçants adoptent une approche plus chirurgicale encore, soignant chaque étape du parcours de paiement.
L'utilisation optimale du système 3DS et de ses exemptions est l'un des domaines où les commerçants peuvent réaliser un gain notable. La technologie est désormais suffisamment avancée pour conjuguer efficacement mise en conformité, protection contre la fraude et meilleure expérience d’achat. De nouvelles règles telles que l’authentification déléguée offrent plus de contrôle pour affiner les expériences de paiement en fonction des canaux et des clients. Il s'agit d'un changement radical par rapport aux mesures par défaut auxquelles les commerçants étaient habitués.
Réduire les faux positifs
Suite à l'accélération du e-commerce liée à la pandémie, il est temps d'optimiser la performance des paiements en ligne.
Cela passe notamment par la réduction des faux positifs, c’est-à-dire les cas où la transaction d’un client est rejetée à tort. Bien sûr, certaines transactions sont refusées à juste titre parce qu'elles sont frauduleuses, mais beaucoup ne le sont pas. L'impact de ces faux positifs est considérable, surtout dans un contexte économique où chaque vente compte.
Pour contrer ce phénomène, il faut accéder aux données de paiement et exploiter les nouveaux outils alimentés par le machine learning. Ces derniers améliorent considérablement l’identification des fraudeurs sans bloquer les acheteurs légitimes.
La marge de progression reste importante. Aux US, Royaume-Uni et en Europe, seul un quart des retailers atteignent des taux d’autorisation de 90% ou plus.
Le risque de fraude augmente
Les périodes de turbulences économiques entraînent généralement une augmentation de la fraude. La dernière récession en est l’exemple parfait, avec des taux de fraude en hausse de 55,4 %.
Pour s’en prémunir et s’adapter à la nature changeante de la fraude, les marchands doivent surtout prendre en compte trois éléments. D’abord adopter une approche personnalisée de la lutte contre la fraude, car chaque entreprise a un profil de risque unique, basé sur sa structure, ses produits, ses process. Ensuite, segmenter les transactions avec d’un côté les profils de paiement à haut risque et de l’autre ceux à faible risque, en appliquant des règles de contrôle différentes pour chacun. Enfin, recourir à l’apprentissage automatique supervisé par des équipes humaines semble indispensable pour traiter efficacement de gros volumes de transactions et rester à la page des dernières évolutions en termes de fraude.
Les modes de paiement innovants stimulent les ventes
Le défi pour les commerçants est de s'assurer qu'ils proposent le bon mode de paiement, sur le bon canal, au bon consommateur et au bon moment.
Les portefeuilles électroniques, notamment Apple Pay et Google Pay, sont de plus en plus utilisés. Ils deviendront des incontournables dans la liste des options de paiement proposées par les commerçants. On a également assisté à l’explosion du BNPL, qui devrait d’ailleurs s’étendre aux caisses des magasins physiques. Il sera particulièrement observé en 2023, dans la manière dont il s’adapte aux réalités de la récession et dans son évolution face aux questions de la réglementation et protection du consommateur.
Rappelons enfin que 56% des clients qui ne peuvent pas payer avec leur mode de paiement préféré sont susceptibles d'abandonner leur panier.
De nouveaux modèles commerciaux initiés grâce au paiement
L’innovation qui accompagne le paiement peut aussi entraîner la transformation des modèles commerciaux, générant ainsi de nouvelles sources de revenus.
Par exemple, alors que de plus en plus de commerçants envisagent de lancer une marketplace pour offrir une gamme plus large de produits, ils sont en mesure de le faire plus facilement que jamais. Il existe désormais des solutions de paiement dédiées pour intégrer des sous-commerçants, gérer efficacement les flux vers toutes les parties et proposer des versements plus rapides.
2023 sera également l'année de la finance embarquée (embedded finance), qui va se développer dans toute l’économie numérique. De la fourniture de solutions de paiement, l’offre va progressivement évoluer vers la gestion financière, notamment le crédit, l’émission de cartes, l’offre de comptes bancaires…
Il apparaît donc clairement que le paiement est en 2023 un levier fort de rentabilité pour les entreprises. Rentabilité qui devient le maître mot de cette année.
Par Ingrid Lethu, VP Commercial France & Italie de Checkout.com
Sources : AFCE, Checkout.com