Mercredi 12 Octobre 2011
Finyear & Blockchain Daily News

Google défie Oracle Public Cloud avec . . . MySQL !

Oracle, l'arroseur arrosé ? L'éditeur lance son Cloud et Google lui réplique avec MySQLA peine l’annonce du lancement d’Oracle Public Cloud sous presse, que Google réplique à Oracle. Ce dernier vient le chercher dans le cloud ? Et bien Google vient le chercher dans les bases de données !


Google Cloud SQL vient ainsi d’apparaître dans les Google Labs alors qu’Oracle s’apprête à commercialiser Oracle Database Cloud et, comble de l’ironie, Google a choisi MySQL pour répliquer à son propriétaire…

Drôle de coïncidence !

Y a-t-il un lien de cause à effet ? En tout cas, Google a dévoilé Google Cloud SQL quelques heures seulement après que Larry Ellison ait lancé Oracle Public Public. La rumeur du lancement imminent d’un Cloud « made in Oracle » a précédé la conférence utilisateur Oracle OpenWorld de quelques jours, et peut-être bien que Google ait voulu précipiter un peu les chose et dévoilé son projet Cloud SQL juste après qu’Oracle n’ait dévoilé ses batteries. Histoire de rabattre quelque peu de caquet d’Ellison qui, des années durant, a persilé (non avec talent) sur le Cloud Computing. Pour la petite histoire, lors du lancement de Oracle Database Cloud, Larry Ellison a cité à plusieurs reprises Amazon comme LE modèle à suivre dans le Cloud Computing, et pas Google… avait-il lui même la puce à l’oreille ?

Google Cloud SQL, c’est quoi exactement ?

Comme son nom l’indique, ce nouveau service Cloud est un service d’hébergement de base SQL. Pour l’instant, il n’est que dans les Labs, donc les spécifications initiales sont a relativiser ; elles vont être amenées à évoluer d’ici la commercialisation du service et n’oubliez pas que Google peut très bien l’arrêter s’il juge qu’il n’y a pas de marché pour lui…
Google a choisi Squirrel SQL Client comme GUI pour son offre Cloud MySQLDonc à l’heure actionnel Google Cloud SQL, c’est une base MySQL dans le cloud, avec 10 Go disponibles par instance. Pas mal! On dispose d’un mode ligne pour bidouiller, de l’import/export des donneés avec mysqldump, d’une réplication des données synchrone ou asynchrone. Google annonce des perf équivalentes à son Google App Engine datastore.


C’est côté développement que c’est intéressant : Google vise les développeurs Java et Python qui disposent déjà du SDK Google App Engine. Il y a donc un accès possible via DB-API pour les uns et JDBC pour les autres. Ce qui ouvre finalement l’accès à beaucoup d’autres langages. Le support d’une synchronisation synchrone devrait pousser pas mal à considérer ce cloud comme une solution de backup d’autant que Google assure que les données de Google Cloud SQL seront répliquée sur ses multiples datacenters et sur des positions géographiques différente. Une étape possible avant de basculer dans le Cloud lorsque le service quittera effectivement les Google Labs.

Pour aider à l’adoption de son Cloud, Google met en avant SQuirrel SQL Client, l’environnement d’admnistration de base SQL graphique. Un outil plutôt sympa et pour lequel Google livre un mode d’emploi pour le configurer rapidement pour Google Cloud SQL.

Après Amazon, Microsoft, Oracle et maintenant Google, l’hébergement SQL est devenu un service indispensable pour tout service Cloud qui se respecte.

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