Dans ce nouveau contexte législatif où le conseil d’administration est désormais chargé d’assurer le suivi de l’efficacité des procédures de contrôle interne mais également de gestion des risques, cette analyse a été élargie, cette année, aux pratiques des sociétés cotées dans ces deux domaines. En outre, elle a été enrichie par le point de vue des administrateurs et des agences de notation crédit : deux parties prenantes qui vont insuffler une nouvelle dynamique dans cet exercice.
Les sociétés françaises cotées continuent à se structurer et à s’organiser en matière de gestion des risques et de contrôle interne, mais des lacunes persistent.
Ces dispositifs ne sont pas assez intégrés dans leurs décisions stratégiques et les interactions entre contrôle interne et gestion des risques sont encore floues. Les conséquences de la crise financière, l’évolution des attentes des parties prenantes et l’impact des nouvelles réglementations (loi du 3 juillet et ordonnance du 8 décembre) devraient inciter les sociétés à combler rapidement ces déficits.
Dans le Rapport du Président sur le contrôle interne, 77% des émetteurs présentent désormais de façon détaillée leurs démarches d’identification et d’analyse des risques. La plupart des sociétés déclarent déployer, à la suite de la cartographie des risques, des plans d’actions destinés à réduire leur impact et/ou leur fréquence.
L’actualisation de cette cartographie est réalisée par 90% d’entre elles, annuellement ou tous les deux/trois ans, ce qui permet d’assurer la pérennité des dispositifs. Les émetteurs font ainsi preuve de maturité en matière de déploiement et de surveillance des dispositifs de gestion des risques et de contrôle interne, tout en restant pourtant en deçà des attentes des administrateurs. Ces derniers oeuvrent pour l’élargissement du périmètre des risques couverts, notamment aux risques opérationnels ou de réputation, pour une intégration des résultats de la cartographie dans les décisions stratégiques (pratiquée par seulement 21% des entreprises) ou pour davantage de synergies entre gestion des risques et contrôle interne (33% des sociétés déclarent une absence totale d’interaction entre les deux processus).
Gouvernance et gestion des risques : une communication financière devenue obsolète ?
Cette structuration croissante n’est pourtant plus reflétée dans la communication des sociétés sur leurs risques.
Si l’an dernier l’étude a démontré des progressions importantes, notamment de l’indice CAC Mid100 (+33% de moyenne générale), cette année l’ensemble de l’échantillon enregistre une progression relative (+5%) avec une quasi-stabilité de l’indice CAC 40 (+1%). Ce constat plaide pour une rénovation et modernisation des pratiques des sociétés cotées. Confirmant la maturité de leur communication, les sociétés continuent ainsi à viser, et à atteindre, un certain équilibre entre le cadre réglementaire et leurs propres contraintes. Néanmoins, les prochaines publications devront sans doute éviter l’écueil d’une communication trop stable et figée (62% des sociétés s’en tiennent à une simple actualisation de leur chapitre sur les risques), et peu contrastée (seules 8% des sociétés procèdent à une hiérarchisation de leurs risques), qui vide quelque peu l’exercice de sa substance.
Un cadre réglementaire, en matière de communication, voué à évoluer ?
Le décalage ainsi constaté entre, d’une part des pratiques de plus en plus matures et déployées, et d’autre part une communication qui stagne, peut s’expliquer notamment par un cadre réglementaire trop figé et structuré, puisqu’ organisé par types de risques : financiers, juridiques, industriels et environnementaux… Il ne permet pas toujours aux sociétés de faire pleinement état des processus qu’elles déploient et de leur profil de risques.
L’exercice est d’ailleurs jugé « trop formel », « lourd », « fastidieux », « contreproductif » et « sans valeur ajoutée » par 24% des sociétés interrogées par AGRC.
L’enjeu pour les émetteurs est de réussir à trouver le niveau et la qualité d’informations nécessaires à une transparence créatrice de valeurs et à même d’instaurer la confiance des marchés. La crise financière actuelle, couplée aux nouvelles missions confiées au Conseil d’Administration en matière de suivi de
l’efficacité de la gestion des risques et du contrôle interne plaide d’ailleurs pour une éventuelle révision du cadre réglementaire, afin de permettre aux entreprises de rendre pleinement compte de la maturité de leurs processus dans ce domaine.
Demandez l’étude complète sur : http://www.aon.fr/agrc
Méthodologie
Aon Global Risk Consulting – AGRC- réalise en partenariat avec NYSE Euronext, une étude croisant les résultats
- d’une analyse comparative des publications de 100 sociétés cotées en matière de gestion des risques et de contrôle interne
- avec ceux d’une enquête d’opinions réalisée auprès du SBF 250 via un questionnaire traitant de la communication financière et des aspects organisationnels de gestion des risques.
L’édition 08-09 apporte un éclairage particulier sur les opinions et les attentes des deux parties prenantes au coeur des réflexions sur la gestion des risques : les administrateurs (dont les responsabilités dans ce domaine sont renforcées par la 8ème Directive) et les agences de notation qui ont la volonté d’intégrer dans leurs analyses un volet d’Enterprise Risk Management.
A propos d’Aon France
Aon France un des leaders de l’hexagone en conseil et courtage d’assurance et de réassurance, a généré en 2007 un chiffre d'affaires de 303 millions d'euros et compte 1335 collaborateurs. Aon France regroupe les activités suivantes :
- Courtage d’assurances, Aon Risk Services
- Courtage en réassurance et conseil en gestion de capital, Aon Benfield
- Conseil en Protection sociale, Aon Consulting
- Conseil en gestion des risques, Aon Global Risk Consulting
ERM (Cartographie des risques)
Risques financiers, matières premières et climatiques
Contrôle interne et gouvernance
Gestion de crise
- Conseil financier d’entreprise, Accuracy
www.aon.fr
A propos d’Aon
Aon Corporation (NYSE: AOC), est le leader mondial dans le domaine de la gestion des risques, du courtage d'assurance et de réassurance et du conseil en ressources humaines. Le groupe réunit 36 000 personnes réparties dans 500 bureaux à travers plus de 120 pays. S’appuyant sur d’importantes ressources et de fortes compétences techniques et sectorielles, les experts d’Aon proposent à leurs clients des solutions innovantes en gestion des risques et management.
Nommé meilleur courtier mondial en 2008 par le magazine Euromoney, Aon arrive également en tête du classement établi par Business Insurance des principaux courtiers d'assurance, par revenu dans les branches risques commerciaux, entreprises et particuliers ainsi qu'en réassurance, dans le monde. En 2008, le groupe a été classé par A.M Best et pour la deuxième année consécutive, N° 1 mondial du courtage d'assurance en termes de courtage encaissé. De même, en 2007 et 2008, Aon a été élu meilleur courtier d’assurance, meilleur courtier de réassurance et meilleur conseil en protection sociale par les lecteurs de Business Insurance.
www.aon.com
Les sociétés françaises cotées continuent à se structurer et à s’organiser en matière de gestion des risques et de contrôle interne, mais des lacunes persistent.
Ces dispositifs ne sont pas assez intégrés dans leurs décisions stratégiques et les interactions entre contrôle interne et gestion des risques sont encore floues. Les conséquences de la crise financière, l’évolution des attentes des parties prenantes et l’impact des nouvelles réglementations (loi du 3 juillet et ordonnance du 8 décembre) devraient inciter les sociétés à combler rapidement ces déficits.
Dans le Rapport du Président sur le contrôle interne, 77% des émetteurs présentent désormais de façon détaillée leurs démarches d’identification et d’analyse des risques. La plupart des sociétés déclarent déployer, à la suite de la cartographie des risques, des plans d’actions destinés à réduire leur impact et/ou leur fréquence.
L’actualisation de cette cartographie est réalisée par 90% d’entre elles, annuellement ou tous les deux/trois ans, ce qui permet d’assurer la pérennité des dispositifs. Les émetteurs font ainsi preuve de maturité en matière de déploiement et de surveillance des dispositifs de gestion des risques et de contrôle interne, tout en restant pourtant en deçà des attentes des administrateurs. Ces derniers oeuvrent pour l’élargissement du périmètre des risques couverts, notamment aux risques opérationnels ou de réputation, pour une intégration des résultats de la cartographie dans les décisions stratégiques (pratiquée par seulement 21% des entreprises) ou pour davantage de synergies entre gestion des risques et contrôle interne (33% des sociétés déclarent une absence totale d’interaction entre les deux processus).
Gouvernance et gestion des risques : une communication financière devenue obsolète ?
Cette structuration croissante n’est pourtant plus reflétée dans la communication des sociétés sur leurs risques.
Si l’an dernier l’étude a démontré des progressions importantes, notamment de l’indice CAC Mid100 (+33% de moyenne générale), cette année l’ensemble de l’échantillon enregistre une progression relative (+5%) avec une quasi-stabilité de l’indice CAC 40 (+1%). Ce constat plaide pour une rénovation et modernisation des pratiques des sociétés cotées. Confirmant la maturité de leur communication, les sociétés continuent ainsi à viser, et à atteindre, un certain équilibre entre le cadre réglementaire et leurs propres contraintes. Néanmoins, les prochaines publications devront sans doute éviter l’écueil d’une communication trop stable et figée (62% des sociétés s’en tiennent à une simple actualisation de leur chapitre sur les risques), et peu contrastée (seules 8% des sociétés procèdent à une hiérarchisation de leurs risques), qui vide quelque peu l’exercice de sa substance.
Un cadre réglementaire, en matière de communication, voué à évoluer ?
Le décalage ainsi constaté entre, d’une part des pratiques de plus en plus matures et déployées, et d’autre part une communication qui stagne, peut s’expliquer notamment par un cadre réglementaire trop figé et structuré, puisqu’ organisé par types de risques : financiers, juridiques, industriels et environnementaux… Il ne permet pas toujours aux sociétés de faire pleinement état des processus qu’elles déploient et de leur profil de risques.
L’exercice est d’ailleurs jugé « trop formel », « lourd », « fastidieux », « contreproductif » et « sans valeur ajoutée » par 24% des sociétés interrogées par AGRC.
L’enjeu pour les émetteurs est de réussir à trouver le niveau et la qualité d’informations nécessaires à une transparence créatrice de valeurs et à même d’instaurer la confiance des marchés. La crise financière actuelle, couplée aux nouvelles missions confiées au Conseil d’Administration en matière de suivi de
l’efficacité de la gestion des risques et du contrôle interne plaide d’ailleurs pour une éventuelle révision du cadre réglementaire, afin de permettre aux entreprises de rendre pleinement compte de la maturité de leurs processus dans ce domaine.
Demandez l’étude complète sur : http://www.aon.fr/agrc
Méthodologie
Aon Global Risk Consulting – AGRC- réalise en partenariat avec NYSE Euronext, une étude croisant les résultats
- d’une analyse comparative des publications de 100 sociétés cotées en matière de gestion des risques et de contrôle interne
- avec ceux d’une enquête d’opinions réalisée auprès du SBF 250 via un questionnaire traitant de la communication financière et des aspects organisationnels de gestion des risques.
L’édition 08-09 apporte un éclairage particulier sur les opinions et les attentes des deux parties prenantes au coeur des réflexions sur la gestion des risques : les administrateurs (dont les responsabilités dans ce domaine sont renforcées par la 8ème Directive) et les agences de notation qui ont la volonté d’intégrer dans leurs analyses un volet d’Enterprise Risk Management.
A propos d’Aon France
Aon France un des leaders de l’hexagone en conseil et courtage d’assurance et de réassurance, a généré en 2007 un chiffre d'affaires de 303 millions d'euros et compte 1335 collaborateurs. Aon France regroupe les activités suivantes :
- Courtage d’assurances, Aon Risk Services
- Courtage en réassurance et conseil en gestion de capital, Aon Benfield
- Conseil en Protection sociale, Aon Consulting
- Conseil en gestion des risques, Aon Global Risk Consulting
ERM (Cartographie des risques)
Risques financiers, matières premières et climatiques
Contrôle interne et gouvernance
Gestion de crise
- Conseil financier d’entreprise, Accuracy
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A propos d’Aon
Aon Corporation (NYSE: AOC), est le leader mondial dans le domaine de la gestion des risques, du courtage d'assurance et de réassurance et du conseil en ressources humaines. Le groupe réunit 36 000 personnes réparties dans 500 bureaux à travers plus de 120 pays. S’appuyant sur d’importantes ressources et de fortes compétences techniques et sectorielles, les experts d’Aon proposent à leurs clients des solutions innovantes en gestion des risques et management.
Nommé meilleur courtier mondial en 2008 par le magazine Euromoney, Aon arrive également en tête du classement établi par Business Insurance des principaux courtiers d'assurance, par revenu dans les branches risques commerciaux, entreprises et particuliers ainsi qu'en réassurance, dans le monde. En 2008, le groupe a été classé par A.M Best et pour la deuxième année consécutive, N° 1 mondial du courtage d'assurance en termes de courtage encaissé. De même, en 2007 et 2008, Aon a été élu meilleur courtier d’assurance, meilleur courtier de réassurance et meilleur conseil en protection sociale par les lecteurs de Business Insurance.
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