Selon une enquête de bfinance auprès de 50 corporates français, les responsables trésorerie-financements n’escomptent majoritairement aucun retour sur investissement de l’adoption obligatoire des moyens de paiement SEPA avant le 1er février 2014. Toutefois, nombre d’entre eux n’ont pas encore cherché à optimiser le potentiel de l’Europe des paiements en adaptant leur organisation de trésorerie. La perception négative du SEPA occulte également la dynamique que ce projet a insufflé sur les prix des services de cash management, qui convergent depuis cinq ans à la baisse dans la zone SEPA.
Principales conclusions de l’enquête :
- Pour une grande entreprise française, le budget de migration au SEPA varie entre entre 100 000 Euros et plus de 10 Millions d’Euros selon la taille et la typologie de moyens de paiement de l’entreprise concernée ;
- Le coût de la migration au SEPA représente pour 53 % des entreprises l’équivalent ou plus de deux années de budget d’investissement alloué à la trésorerie ;
- Les perspectives de retour sur investissement liées au SEPA sont perçues comme négatives ou inexistantes à ce jour pour 54 % des entreprises ;
- La centralisation des flux à l’échelle européenne et une concurrence accrue entre les banques, de nature à diminuer les coûts des services de cash management, sont les principaux bénéfices indirects du SEPA identifiés par respectivement 40 % et 32 % des entreprises
Le cabinet international de conseil en services financiers bfinance présente aujourd’hui les résultats d’une enquête menée auprès des plus grandes entreprises françaises sur leur perception du projet SEPA, le budget que représente l’adoption obligatoire des moyens de paiement européens avant le 1er février 2014 et les pistes envisagées pour rentabiliser ce projet.
La centralisation des flux à l’échelle européenne et une concurrence accrue entre les banques de nature à diminuer les coûts des services de cash management sont les principaux bénéfices indirects du SEPA identifiés par les entreprises. Toutefois, 57 % des entreprises interrogées n’ont pas encore prévu de déployer une centrale de paiements au cours des deux prochaines années, limitant d’autant le levier d’optimisation de leur projet SEPA.
Face à une opinion des entreprises majoritairement négative sur les bénéfices de l’Europe des paiements, bfinance constate que ce projet a dès sa genèse largement contribué à la réduction des coûts du cash management en Europe, à travers notamment l’adoption du règlement 2560 instituant l’égalité des frais bancaires sur les virements domestiques et transfrontaliers dans l’Espace Economique Européen, la directive sur les services de paiements (DSP), ainsi que des choix politiques clairs de la Commission européenne visant à réexaminer les commissions interbancaires sur les différents moyens de paiements utilisés par les entreprises.
Pour Nathalie Bouvret, responsable du département Solutions de Trésorerie chez bfinance, « Chaque entreprise doit prendre les devants pour tirer parti des bénéfices indirects du SEPA. A titre d’illustration, en France, entre 2005 et 2011, le poids moyens des frais bancaires par rapport au chiffre d’affaires est passé de 0,039 % à 0,028 %, suite aux nombreuses négociations structurées menées par les corporates. Cette tendance à la baisse des coûts du cash management est également observable en Italie et en Espagne, et dans une moindre mesure en Allemagne ».
A propos de l’enquête
L’enquête de bfinance a été réalisée en janvier auprès de 50 grands utilisateurs français de moyens de paiement et d’encaissement. Le panel des répondants regroupe en majorité des entreprises du secteur privée réalisant un chiffres d’affaire supérieur à un milliard d’euros mais également quelques établissements mutualistes ou appartenant au secteur public. 82 % des répondants exercent leurs activités à l’international et 18 % uniquement en France. Tous les répondants sont concernés par la migration au virement SCT et 66 % vont également adopter le prélèvement SDD .
A propos de bfinance
bfinance est un cabinet de conseil international spécialisé en opérations financières, qui couvre l’Europe, l’Amérique du Nord et le Moyen-Orient à partir de ses bureaux de Paris, Londres, Munich, Milan, Amsterdam, Montréal, New-York et Dubai. bfinance intervient auprès des directions financières de grandes entreprises et des investisseurs institutionnels pour les accompagner dans leurs problématiques de gestion de trésorerie, de dette, d’allocation d’actifs et de sélections de gestionnaires.
www.bfinance.com
Principales conclusions de l’enquête :
- Pour une grande entreprise française, le budget de migration au SEPA varie entre entre 100 000 Euros et plus de 10 Millions d’Euros selon la taille et la typologie de moyens de paiement de l’entreprise concernée ;
- Le coût de la migration au SEPA représente pour 53 % des entreprises l’équivalent ou plus de deux années de budget d’investissement alloué à la trésorerie ;
- Les perspectives de retour sur investissement liées au SEPA sont perçues comme négatives ou inexistantes à ce jour pour 54 % des entreprises ;
- La centralisation des flux à l’échelle européenne et une concurrence accrue entre les banques, de nature à diminuer les coûts des services de cash management, sont les principaux bénéfices indirects du SEPA identifiés par respectivement 40 % et 32 % des entreprises
Le cabinet international de conseil en services financiers bfinance présente aujourd’hui les résultats d’une enquête menée auprès des plus grandes entreprises françaises sur leur perception du projet SEPA, le budget que représente l’adoption obligatoire des moyens de paiement européens avant le 1er février 2014 et les pistes envisagées pour rentabiliser ce projet.
La centralisation des flux à l’échelle européenne et une concurrence accrue entre les banques de nature à diminuer les coûts des services de cash management sont les principaux bénéfices indirects du SEPA identifiés par les entreprises. Toutefois, 57 % des entreprises interrogées n’ont pas encore prévu de déployer une centrale de paiements au cours des deux prochaines années, limitant d’autant le levier d’optimisation de leur projet SEPA.
Face à une opinion des entreprises majoritairement négative sur les bénéfices de l’Europe des paiements, bfinance constate que ce projet a dès sa genèse largement contribué à la réduction des coûts du cash management en Europe, à travers notamment l’adoption du règlement 2560 instituant l’égalité des frais bancaires sur les virements domestiques et transfrontaliers dans l’Espace Economique Européen, la directive sur les services de paiements (DSP), ainsi que des choix politiques clairs de la Commission européenne visant à réexaminer les commissions interbancaires sur les différents moyens de paiements utilisés par les entreprises.
Pour Nathalie Bouvret, responsable du département Solutions de Trésorerie chez bfinance, « Chaque entreprise doit prendre les devants pour tirer parti des bénéfices indirects du SEPA. A titre d’illustration, en France, entre 2005 et 2011, le poids moyens des frais bancaires par rapport au chiffre d’affaires est passé de 0,039 % à 0,028 %, suite aux nombreuses négociations structurées menées par les corporates. Cette tendance à la baisse des coûts du cash management est également observable en Italie et en Espagne, et dans une moindre mesure en Allemagne ».
A propos de l’enquête
L’enquête de bfinance a été réalisée en janvier auprès de 50 grands utilisateurs français de moyens de paiement et d’encaissement. Le panel des répondants regroupe en majorité des entreprises du secteur privée réalisant un chiffres d’affaire supérieur à un milliard d’euros mais également quelques établissements mutualistes ou appartenant au secteur public. 82 % des répondants exercent leurs activités à l’international et 18 % uniquement en France. Tous les répondants sont concernés par la migration au virement SCT et 66 % vont également adopter le prélèvement SDD .
A propos de bfinance
bfinance est un cabinet de conseil international spécialisé en opérations financières, qui couvre l’Europe, l’Amérique du Nord et le Moyen-Orient à partir de ses bureaux de Paris, Londres, Munich, Milan, Amsterdam, Montréal, New-York et Dubai. bfinance intervient auprès des directions financières de grandes entreprises et des investisseurs institutionnels pour les accompagner dans leurs problématiques de gestion de trésorerie, de dette, d’allocation d’actifs et de sélections de gestionnaires.
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