Mercredi 27 Mars 2024
Anne-Laure Allain

France Fintech et Julhiet Sterwen présentent leur cartographie des fintechs au service des banques, assurances et institutions financières

France Fintech, l'association professionnelle au service des fintechs et le cabinet de conseil en stratégie, transformation et innovation, Julhiet Sterwen, présentent une première étude sous forme de cartographie commentée associant chacune des fintechs plutôt BtoB voire BtoBtoC donc, à sa typologie de client et donc aux métiers auxquels elle s'adresse.
La cartographie est disponible en accès libre sur le site de France Fintech
Lien en bas d'article.


Selon le dernier recensement effectué par France Fintech avec l'appui de Bpifrance, le marché français dénombrerait plus de 1000 fintechs soit environ 50 000 emplois.
Pour quelqu'un qui débarque dans le secteur pour la première fois, la typologie et les expertises de chacune peuvent être un peu compliqués à distinguer.
Pour pallier cette difficulté, France Fintech avec l'appui de Julhiet Sterwen vient d'éditer une première cartographie des startups françaises au service des banques, assurances et institutions financières.
Un outil des plus utiles dans cet écosystème en perpétuelle évolution.
AL A

Retrouvez l'édito des équipes de Julhiet Sterwen, ci dessous.

Innovantes, portées par la diffusion des nouvelles technologies, les fintech ont agi comme des catalyseurs du changement dans le paysage financier. Elles ont bouleversé les attentes des clients en termes d’offres et d’usages des services bancaires. Leur essor a remodelé les standards du secteur financier, incitant les acteurs traditionnels à repenser leurs stratégies.

Deux types de fintech ont émergé : celles qui offrent des services financiers aux clients finaux, puis celles qui offrent des services au secteur financier. Les premières ont historiquement été portées par la fracture grandissante entre les attentes des consommateurs et l’offre bancaire conventionnelle. Elles ont d’abord fondé leur modèle sur la distribution directe (B2C) d’offres spécifiques, inconnues des acteurs établis, ou négligées par eux. Elles ont permis de développer de nouveaux usages des services bancaires, grâce auxquels elles ont pu capter une partie de la clientèle bancaire.

Face à cette vague, la réaction des établissements ne s’est pas fait attendre. Pour accroître leur attractivité, ils ont mis en place avec les fintech des partenariats commerciaux permettant d’intégrer les offres. Les fintech ont ainsi opéré un pivot stratégique vers le B2B2C. De concurrentes, elles sont devenues partenaires. Tout aussi prometteurs, les partenariats industriels sont à présent devenus courants.

Les fintech combinent expertise bancaire, agilité et maîtrise des technologies. Ces atouts leur permettent de développer une offre sur des segments précis de la chaîne de valeur pour lesquels elles bénéficient d’un véritable avantage concurrentiel.

Elles sont en mesure de répondre de manière efficace à divers besoins des institutions bancaires. Première illustration marquante de cette complémentarité, l’essor des regtech. Elles proposent en particulier des solutions innovantes en matière de KYC (Know Your Customer), qui permettent aux banques de se conformer plus efficacement aux exigences réglementaires. Cette collaboration assure non seulement une meilleure sécurité des processus de vérification de l’identité des clients mais améliore également l’expérience client. Autre illustration de la création de valeur apportée par l’expertise des fintech, la mise à disposition d’outils d’aide à la décision, connus sous le nom de « Decisioning as a Service » (DaaS). Ces fintech simplifient l’accès des institutions financières à des technologies avancées de prise de décision via des API. En adoptant ce type d’outils facilement déployables, les institutions financières améliorent leur gestion du risque.

L’infographie ci-dessous explore en profondeur ces dynamiques de collaboration. Chaque domaine représente pour les acteurs bancaires traditionnels une opportunité de s’adapter aux exigences d’un secteur soumis à des évolutions permanentes et de trouver de nouveaux leviers de compétitivité.

Par Sophie Madet, Partner et de Oumaima Kji, Consultante senior chez Julhiet Sterwen


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