Commentaires et chiffres du jour
N°6 - 10H30
Peregrine & Black: Mid-Morning Market Comment
Good Morning Finyear Readers!
European shares are trading higher this morning attempting to rebound from yesterday’s losses on the back of mixed overseas markets overnight.
Continuing to lend support to shares are better than expected corporate data out of Europe with many posting very respectable results like Merck KGaA and K+S for example.
Despite very sluggish growth in the Euro-zone and parts of Asia many companies seem to find ways to shift business fairly quickly to better performing economies like the one in the US, additionally cost cutting programs continue to prove highly effective.
Proving a bit of a drag on markets are more disappointing Chinese economic data with industrial Production and retail sales both missing expectations pointing towards weaker growth in the months ahead.
However as the string of disappointing data increases for many the likelihood of the Chinese government taking decisive measures to support growth are increasing also leading to buyers entering the market in anticipation of it.
Later in the day focus is likely to shift towards the escalating situation in Ukraine where the EU and the US are meeting today to discuss potentially new sanctions against Russia.
Overall sentiment remains neutral with many traders staying on the side-lines until markets showing signs of a clear direction.
Markus Huber | Senior Sales-Trader/Senior Analyst
Peregrine & Black
www.peregrineblack.com
N°5 - 9H45
Les bourses européennes retrouvent le chemin de la hausse après la pause de la veille
Marchés actions
Sur les marchés actions, les principaux indices à travers le monde ont marqué une pause hier. Alors que Wall Street a clôturé proche de la neutralité, après les récents records atteint notamment par le S&P500, les bourses européennes ont marqué le pas de façon plus nette. Le Dow Jones et le S&P500 ont ainsi respectivement cédé 0.02% et 0.07% à 17 612.20 points et 2 038.25 points, tandis que le Nasdaq grappillait 0.31% à 4 675.13 points. Le CAC a abandonné 1.69% à 4 179.88 points, tout comme le Dax qui a lâché 1.69% à 9 210.96 points tandis que le Footsie se contentait de perdre 0.25%.
Deux secteurs souffrent particulièrement de la conjoncture actuelle, à savoir le secteur bancaire et énergétique, avec en ligne de mire les pétrolières. Le secteur bancaire tout d’abord, avec les amendes infligées par les régulateurs britanniques et américains pour un montant supérieur à 4 milliards de dollars à cinq banques : JPMorgan, HSBC, RBS, Citigroup et UBS. Elles sont accusées de manipulations du marché des changes.
Le secteur énergétique pâtit lui de la chute du baril, alors que le Brent est également passé sous le seuil symbolique des 80$ par baril, entraînant dans sa chute les valeurs fortement exposées à prix du baril depuis quelques semaines déjà.
Ce matin, la Chine a publié un certain nombre d’indicateurs macroéconomiques, démontrant à nouveau l’essoufflement de la deuxième puissance économique mondiale. La production industrielle et les ventes au détail sont ainsi ressorties en dessous des attentes des investisseurs, tandis que l’inflation reste proche de son plus bas niveau au cours des cinq dernières années à 1.6%.
Ce matin, la Bourse de Tokyo a clôturé une nouvelle fois à la hausse en progression de 1.14% à 17 392.79 points, profitant à nouveau des spéculations dans la presse sur un report de la prochaine hausse de TVA, initialement prévu fin 2015 au Japon.
Selon les dernières indications disponibles, et dans le sillage de la Bourse de Tokyo, les bourses européennes pourraient commencer à combler les pertes emmagasinées hier à l’ouverture ce matin. Les investisseurs scruteront également avec attention la nouvelle réunion à Bruxelles entre l’Union Européenne et les Etats-Unis dans le but d’adopter de nouvelles sanctions à l’égard de la Russie au vue des derniers évènements en Ukraine, où s’oppose toujours séparatistes pro-russes et ukrainiens.
Forex
Ce matin sur le marché des changes, le billet vert évolue sans grandes tendances face à ses principales contreparties, attendant le chiffre des inscriptions au chômage aujourd’hui à 14h30, ainsi que les ventes au détail, vendredi à 14h30. Ces derniers devraient renforcer la perception des cambistes que l’économie américaine se porte mieux qu’en Europe ou au Japon. C’est donc la spéculation sur cette politique plus divergente qui pousse le dollar à la hausse face à ses deux principales contreparties : l’Euro et le Yen. En effet, à l’heure où la Réserve fédérale met un terme à son programme de rachat d’actifs, la BoJ augmente ses mesures de relance pour fortifier sa reprise économique trop fragile et la Banque centrale européenne lutte activement contre les risques de déflations et tente de soutenir son économie devenue atone. La paire phare du marché des devises évoluait cependant en légère hausse ce matin, aux encablures des $1,2450 pour un euro.
Outre-Manche, la devise britannique a été tenue en échec hier face à ses deux principales contreparties, pâtissant d’une journée riche en annonces hier en Angleterre. Après avoir gagné du terrain de début de journée, le cours des paires en livre sterling s’est vite retourné pour finalement signer de lourde chute. En effet, face à la monnaie unique, la livre a abandonné 75 pips, ralliant les £0,7897 pour un euro, avec un objectif à £0,79. Le Cable quant à lui, a glissé d’environ 170 pips, atteignant les $1,5760 pour une livre, un plus bas non atteint depuis le mois de Septembre 2013.
En Asie, la chute continue pour la devise nippone qui signe une nouvelle baisse face à la grande majorité de ses contreparties. Cette dernière atteint désormais des niveaux historiques pâtissant des décisions du pays, comme par exemple la seconde augmentation de la taxe de vente. Pour rappel, cette décision impopulaire a été repoussée d’un an, alors qu’elle était initialement prévue pour le mois d’Octobre 2014. Les rumeurs prônant qu’Abe Shinzo, premier ministre japonais, compte se servir d’une victoire aux élections anticipées pour lancer une deuxième salve de mesures de relance économique, et acter le retard de la hausse de la taxe de vente. La majeure partie de ces décisions sera conditionnée aux données du PIB au Japon pour le troisième trimestre, qui sera publié dans la nuit de dimanche à lundi, à 00H50.
Face à la monnaie unique, le yen continue sa chute ce matin, s’échangeant à 144,11 yens pour un euro. Il semblerait que le cours du cross EURJPY est repris son chemin haussier, visant le niveau de résistance à 144,50 yens qu’il n’avait réussi à casser mardi ; ce niveau n’avait pas été atteint depuis Décembre 2013. Face au billet vert, scénario similaire avec un élan haussier avec pour objectif le plus haut de 7 ans à 116 yens, précédemment atteint lundi en début de matinée. Le cross USDJPY s’échange ce matin aux alentours des 115,78 yens pour un dollar, profitant des divergences entre la politique monétaire américaine et japonaise.
En Australie, la monnaie locale a mis un terme à deux jours de gain face à ses principales contreparties, touchée par les propos du gouverneur adjoint de la Reserve Bank of Australia (RBA), Christopher Kent. Ce dernier a en effet rappelé que la dépréciation du dollar australien restait une option totalement envisageable, au vu de son niveau actuel, largement supérieur aux estimations de sa valeur fondamentale. De plus, premier partenaire commercial de la Chine, le pays a pâtit du ralentissement de la production industrielle chinoise, publiée à 7,7% alors qu’elle était attendue à 8% par le consensus. L’EURAUD signait donc une hausse d’environ 50 pips ce matin, atteignant les 1,43 dollars australiens pour un euro. L’USDAUD, quant à lui, est en hausse d’une trentaine de pips, à 1,1486 dollars australiens pour un dollar US.
Matières premières
Fait marquant sur les matières premières, le baril de Brent a enfoncé la barre psychologique des $80. Le contrat sur le Brent qui expire aujourd’hui lâche 50 centimes à $79.88. Le contrat janvier maintenant plus actif est en baisse de 21 centimes à $80.91. Les pertes sur le Brent s’accélèrent dans un plus bas de quatre ans. Le WTI lui, a perdu 76 centimes à $77.18 hier dans des volumes toujours sensiblement inférieurs à la moyenne. La prime entre les deux qualités de pétrole s’amincit et était ce matin à $3.02. L’Arabie Saoudite s’est engagée dans une guerre des prix avec les Etats-Unis alors que les stocks de bruts américains continuent de s’accumuler et que d’autres membres de l’OPEP tels que le Venezuela, la Libye et l’Equateur réclament des mesures voyant leurs marges rétrécir. La prochaine réunion le 27 novembre prochain à Vienne risque d’être tendue puisque pour l’instant les avis des différents membres de l’organisation divergent.
Les chiffres de production d’octobre commencent à sortir chez les membres de l’OPEP, ceux de l’Arabie Saoudite sont connus, ils ont baissés très légèrement de 69 900 barils par jour. Selon les estimations au total l’OPEP aurait produit 30 974 000 barils par jour ce qui devrait faire exploser l’objectif des 30 millions.
Sur les métaux, l’once d’or chute légèrement après avoir connu un léger rebond en début de semaine. Ce matin elle cotait $1154.10. La demande d’or de la Chine a diminué, surtout dans l’achat physique de lingots alors que le pays rentre dans une grande campagne anti-corruption sur ses fonctionnaires. Cette campagne affecte tous les produits de luxe et donc forcément les bijoux.
Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr
N°4 - 9H30
UBS daily roundup - A day for contemplating central banks
Paul Donovan daily briefing.
• Euro area inflation data comes out from the main economies of the region. Spain is expected to have negative consumer price growth, but the rest are expected to having rising prices (albeit at a low level of increase).
• We do not think structural deflation especially likely in the Euro area. Labour costs continue to rise, and for a majority of the population their personal inflation experience is higher than the reported Euro inflation rate most of the time.
• UK Bank of England deputy governor Broadbent has been speaking in the wake of stronger wage inflation, suggesting UK rate increases would be gentler (accompanied by a classical music backing track perhaps?) and to a lower level. The Bank is of course tightening policy through other means, already.
• The US gives job openings data which may help to confirm the idea of a labour market that is tightening, at least for skilled workers. This reinforces the idea, held by most economists, that the Fed will act earlier to raise rates than markets appear to expect.
www.ubs.com/investmentbank
N°3 - 8H45
Bitcoin : Révolution ou effet de mode ?
Par Dembik Christopher Dembik Christopher, Économiste / Saxo Banque.
Les monnaies digitales sont intrinsèquement liées à l’histoire d’Internet. Bitcoin a connu la renommée que certains de ses prédécesseurs lointains, comme eCash ou encore eGold, n’ont pas connu. L’intérêt croissant d’une communauté hétéroclite composée d’investisseurs, de développeurs et de geeks pour le Bitcoin a aussi éveillé la suspicion des autorités de plusieurs pays. Présenté comme un effet de mode par certains, il est considéré par d’autres comme la nouvelle technologie disruptive en mesure de renouveler la finance et les systèmes de paiement. Décryptage par Christopher Dembik, Economiste de Saxo Banque.
Depuis les débuts d’Internet, il faisait consensus qu’une certaine forme de monnaie digitale serait, un jour, en mesure de révolutionner les technologies existantes et les échanges dans l’économie réelle. On peut ainsi voir une filiation assez directe entre les systèmes de paiement anonymes qui sont apparus à partir de la fin des années 90, comme eCash et eGold, et Bitcoin de nos jours.
L’une des principales spécificités du Bitcoin est qu’il s’agit à la fois d’un protocole de paiement et d’une crypto-monnaie qui a séduit, en l’espace de seulement quelques années, la sphère financière et même certains entrepreneurs innovateurs. Pourtant, à ses débuts en 2008, Bitcoin restait cantonné à un petit cercle d’initiés, essentiellement des développeurs intrigués par son algorithme. On les appelle les « mineurs », ce sont les membres de la communauté qui font fonctionner, au quotidien, le système B itcoin et valident les transactions. Ils sont pour ainsi dire les architectes du réseau.
L’audience du Bitcoin s’est réellement élargie en février 2011. Quelques jours après que le cours de la monnaie virtuelle ait atteint la parité avec le dollar américain, un article de Forbes Magazine lui était consacré. C’est réellement à partir de ce moment-là, bien qu’il y ait eu encore par la suite des à-coups, que le Bitcoin est entré dans le débat public. A en juger par l’intérêt qu’il éveille de nos jours, il risque de ne plus en sortir.
Les lacunes du Bitcoin
On a tous, en effet, en mémoire les nombreux articles de la presse financière, notamment au cours de l’année 2013, faisant état des sursauts et soubresauts du cours du Bitcoin. Cotant à 13 USD en décembre 2012, le Bitcoin grimpe à 1000 USD en novembre de l’année suivante avant de chuter autour de 500 USD en mai 2014. Le tout, avec des fluctuations journalières régulièrement de + ou – 10% dont les causes sont difficilement identifiables. C’est cet aspect, la volatilité, qui a retenu l’attention du grand public et a attiré massivement les spéculateurs qui y voient un moyen tentant de gagner de l’argent.
L’innovation financière n’a pas tardé à s’engouffrer dans la brèche avec des courtiers proposant déjà des produits dérivés pour trader le Bitcoin, mais le risque pris par l’investisseur demeure, en dépit de cette évolution, toujours très élevé.
Le Bitcoin n’ayant pas de valeur intrinsèque, il a seulement la valeur que veut bien lui donner le marché, reflet des flux spéculatifs et, également, de la structure opaque de détention des Bitcoins qui n’exclut pas les phénomènes de cartel. Comme de nombreuses nouvelles innovations financières non régulées, le Bitcoin n’a pas échappé à l’accusation de manipulation des prix par un groupe d’investisseurs avisés.
Dans ces conditions, le Bitcoin ne peut pas légitimement inspirer la confiance et être considéré comme une source fiable de réserve de la valeur. La faillite de la plus ancienne plateforme de transaction et de stockage en 2014, MtGox, et plusieurs autres incidents, dont des hacks aux quatre coins du monde, ont par ailleurs souligné les fragilités inhérentes du système. Ce qui a fait la force des débuts, à savoir l’anonymat et l’absence de régulation, sont désormais des obstacles à une adhésion plus larges des acteurs financiers et des agents économiques au Bitcoin.
L’enjeu de la régulation
Les Etats, qui n’ont pas tous accueilli à bras ouvert cette nouvelle technologie remettant en cause directement leur monopole d’émission de la monnaie, ont souvent utilisé comme excuse l’anonymat des transactions pour accuser le Bitcoin d’être un véhicule de blanchiment de l’argent.
Seuls la régulation et l’abandon des principes libertaires qui ont porté le Bitcoin à son origine seront en mesure de permettre à la monnaie virtuelle de s’imposer durablement dans le paysage financier. L’adhésion populaire viendra avec la transparence des échanges et la mise en place de garanties sur les échanges et le stockage, à l’image de ce qui est offert pour les dépôts bancaires en France. Une régulation au niveau européen, voire du Fonds Monétaire International, qui assez curieusement ne s’est pas encore exprimé sur le sujet, sera la planche de salut des monnaies virtuelles.
Qu’on se le dise, tout ce qui peut être régulé va finir par l’être dans la sphère financière. Il convient de s’habituer à cela, qu’on le veuille ou non.
Tout un champ des possibles en finance
Malgré les défis de taille auquel fait face le Bitcoin, on ne peut pas nier qu’il a permis d’ouvrir de nouvelles portes dans la finance et qu’il pourrait susciter d’autres innovations dans les années à venir.
L’impact de la monnaie virtuelle est déjà d’ailleurs perceptible puisque le Bitcoin a poussé les grands acteurs, comme les banques et les sites de commerce en ligne, à améliorer leurs systèmes de paiement. La technologie du Bitcoin pourrait, prochainement, s’intégrer dans la stratégie des banques pour étoffer leurs services et offrir à leurs clients des coûts de transaction encore plus compétitifs, ce qui est loin d’être le cas de nos jours, en particulier pour les PME. Tout un champ des possibles s’ouvre ainsi mais qui reste difficile à développer tant les oppositions sont nombreuses du côté des certains milieux financiers et des régulateurs.
Peu importe au final si le Bitcoin disparait à terme. La monnaie virtuelle constitue une révolution technologique indéniable qui a provoqué un changement de paradigme dans la finance et le monde du crédit. Déjà, la technologie du Bitcoin a été dupliquée et améliorée pour une dizaine d’autres monnaies digitales. Litecoin en tête. Leur survie dépendra de leur capacité à s’adapter au cadre réglementaire, quitte à le faire évoluer. C’est le seul réel enjeu.
N°2 - 8H15
Les marchés boursiers vont continuer à profiter des politiques de relance des banques centrales
Le Commentaire de CMC Markets France du 7 novembre 2014.
Hier, la Banque Centrale Européenne a précisé qu’elle envisageait élargir ses programmes de rachats d’actifs et accroître la taille de son bilan. L’annonce d’une politique encore plus accommodante, à l’image de celle de de la Banque du Japon, devrait soutenir le rebond des marchés actions.
Malgré une consolidation boursière, aujourd’hui, l’orientation des marchés boursiers devrait rester positive. Alors que, globalement, les résultats d’entreprises ont servi de catalyseur au rebond des actifs risqués ces dernières semaines, les annonces récentes des banques centrales sont de nature à rassurer les investisseurs. Il y a quelques jours, la banque du Japon (BoJ) a assoupli encore davantage sa politique monétaire, avec l’expansion de son bilan. L’accélération des mesures de relance de l’économie nippone a été grandement saluée par la Bourse de Tokyo qui a gagné 2,3% au cours des cinq dernières séances. Aux États-Unis, si la Réserve fédérale a confirmé la fin de son programme de rachats d’actifs, après quatre années de stimulation monétaire, la banque centrale s’est autorisée une marge de manœuvre nécessaire pour conserver des taux bas sur une période prolongée. La première hausse des taux pourrait intervenir plutôt au deuxième semestre 2015, pour ne pas pénaliser la reprise américaine.
De son côté, la Banque Centrale Européenne a délivré un nouveau message volontariste, hier, au terme de son comité mensuel de politique monétaire. En effet, Mario Draghi a, une fois de plus, travaillé sa sémantique pour conserver la confiance des investisseurs. Le gouverneur de la banque centrale a précisé que l’institution « préparait de nouvelles mesures au cas où elles s’avéreraient nécessaires », avec en filigrane une expansion du bilan de la BCE, via l’élargissement des rachats d’actifs. La BCE a mis en place des programmes d’achats d’ABS et de covered bonds depuis le mois dernier, désormais elle envisage ouvertement d’acquérir des obligations d’entreprises, et même, de la dette souveraine. La zone euro se dirige donc vers un « quantitative easing » de plus en plus proche de celui qui a été mené par la Reserve Fédérale, aux Etats-Unis, consacré aux emprunts d’Etat.
En envisageant de telles mesures d’assouplissement quantitatif, la banque centrale semble s’affranchir de plus en plus du joug allemand et des recommandations du Bundestag, opposé à toute forme de mutualisation des dettes souveraines et aux rachats de titres par la BCE. Pour autant, la perspective de nouvelles mesures de soutien à l’économie est conditionnée à la poursuite de la dégradation des anticipations d’inflation. Qui plus est, la BCE souhaite évaluer, au préalable, les résultats des mesures déjà engagées (T-LTRO, rachats d’ABS et taux de dépôt négatif).
Progression des bourses européennes et baisse de l’euro
Ces nouveaux signaux significatifs délivrés par la BCE représentent un précieux soutien pour le rebond des marchés boursiers, après les fortes secousses du début du mois d’octobre. Même s’il existe un certain découplage des politiques monétaires à l’échelle mondiale – avec d’un côté la Fed et la Banque d’Angleterre qui s’engagent dans une normalisation graduelle de leurs stratégies, de l’autre, la BCE, la Banque du Japon ou la Banque de Chine qui redoublent d’efforts pour relancer l’économie – le volume de création monétaire reste très favorables aux actifs dits « risqués ».
Les nouvelles annonces de la BCE ont permis une baisse supplémentaire de l’euro qui a cédé -0,54% face au dollar US après la réunion de la banque centrale. Désormais à 1,24 USD, la monnaie unique s’est dépréciée de 7,2% face au billet vert depuis trois mois.
Selon le « Sentiment Clients », le baromètre du sentiment des clients de CMC Markets (plus de 45.000 dans le monde, établi quotidiennement à partir de leurs positions réelles), les traders restent globalement « acheteurs » sur les indices CAC 40 (à 80%), IBEX 35 (à 80%) et Nikkei 225 (à 55%). En revanche, ils sont massivement « vendeurs » sur l’indice S&P 500 et Dow Jones 30 (à 85% pour les deux indices). Sur les marchés des matières premières, l’or continue d’être recherché (courant acheteur à 70%). Le platine et l’argent sont également plébiscités (à plus de 70%). Les investisseurs sont aussi « acheteurs » sur le baril de pétrole brut WTI (83%) et Brent (70%). Enfin, sur le Forex, les positions de trading sont essentiellement vendeuses sur l’EUR/USD (à 70%).
Par l’équipe de CMC Markets France
Achevé de rédiger le 7 novembre 2014
N°1 - 8H00
La production industrielle en hausse de 0,6% tant dans la zone euro que dans l’UE28
En septembre 2014 par rapport à août 2014, la production industrielle corrigée des variations saisonnières a augmenté de 0,6% tant dans la zone euro (ZE18) que dans l'UE28, selon les estimations d’Eurostat, l’office statistique de l'Union européenne.
En août 2014, la production industrielle avait reculé respectivement de 1,4% et 1,2%.
EUROSTAT
http://ec.europa.eu/eurostat
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Continuing to lend support to shares are better than expected corporate data out of Europe with many posting very respectable results like Merck KGaA and K+S for example.
Despite very sluggish growth in the Euro-zone and parts of Asia many companies seem to find ways to shift business fairly quickly to better performing economies like the one in the US, additionally cost cutting programs continue to prove highly effective.
Proving a bit of a drag on markets are more disappointing Chinese economic data with industrial Production and retail sales both missing expectations pointing towards weaker growth in the months ahead.
However as the string of disappointing data increases for many the likelihood of the Chinese government taking decisive measures to support growth are increasing also leading to buyers entering the market in anticipation of it.
Later in the day focus is likely to shift towards the escalating situation in Ukraine where the EU and the US are meeting today to discuss potentially new sanctions against Russia.
Overall sentiment remains neutral with many traders staying on the side-lines until markets showing signs of a clear direction.
Markus Huber | Senior Sales-Trader/Senior Analyst
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N°5 - 9H45
Les bourses européennes retrouvent le chemin de la hausse après la pause de la veille
Marchés actions
Sur les marchés actions, les principaux indices à travers le monde ont marqué une pause hier. Alors que Wall Street a clôturé proche de la neutralité, après les récents records atteint notamment par le S&P500, les bourses européennes ont marqué le pas de façon plus nette. Le Dow Jones et le S&P500 ont ainsi respectivement cédé 0.02% et 0.07% à 17 612.20 points et 2 038.25 points, tandis que le Nasdaq grappillait 0.31% à 4 675.13 points. Le CAC a abandonné 1.69% à 4 179.88 points, tout comme le Dax qui a lâché 1.69% à 9 210.96 points tandis que le Footsie se contentait de perdre 0.25%.
Deux secteurs souffrent particulièrement de la conjoncture actuelle, à savoir le secteur bancaire et énergétique, avec en ligne de mire les pétrolières. Le secteur bancaire tout d’abord, avec les amendes infligées par les régulateurs britanniques et américains pour un montant supérieur à 4 milliards de dollars à cinq banques : JPMorgan, HSBC, RBS, Citigroup et UBS. Elles sont accusées de manipulations du marché des changes.
Le secteur énergétique pâtit lui de la chute du baril, alors que le Brent est également passé sous le seuil symbolique des 80$ par baril, entraînant dans sa chute les valeurs fortement exposées à prix du baril depuis quelques semaines déjà.
Ce matin, la Chine a publié un certain nombre d’indicateurs macroéconomiques, démontrant à nouveau l’essoufflement de la deuxième puissance économique mondiale. La production industrielle et les ventes au détail sont ainsi ressorties en dessous des attentes des investisseurs, tandis que l’inflation reste proche de son plus bas niveau au cours des cinq dernières années à 1.6%.
Ce matin, la Bourse de Tokyo a clôturé une nouvelle fois à la hausse en progression de 1.14% à 17 392.79 points, profitant à nouveau des spéculations dans la presse sur un report de la prochaine hausse de TVA, initialement prévu fin 2015 au Japon.
Selon les dernières indications disponibles, et dans le sillage de la Bourse de Tokyo, les bourses européennes pourraient commencer à combler les pertes emmagasinées hier à l’ouverture ce matin. Les investisseurs scruteront également avec attention la nouvelle réunion à Bruxelles entre l’Union Européenne et les Etats-Unis dans le but d’adopter de nouvelles sanctions à l’égard de la Russie au vue des derniers évènements en Ukraine, où s’oppose toujours séparatistes pro-russes et ukrainiens.
Forex
Ce matin sur le marché des changes, le billet vert évolue sans grandes tendances face à ses principales contreparties, attendant le chiffre des inscriptions au chômage aujourd’hui à 14h30, ainsi que les ventes au détail, vendredi à 14h30. Ces derniers devraient renforcer la perception des cambistes que l’économie américaine se porte mieux qu’en Europe ou au Japon. C’est donc la spéculation sur cette politique plus divergente qui pousse le dollar à la hausse face à ses deux principales contreparties : l’Euro et le Yen. En effet, à l’heure où la Réserve fédérale met un terme à son programme de rachat d’actifs, la BoJ augmente ses mesures de relance pour fortifier sa reprise économique trop fragile et la Banque centrale européenne lutte activement contre les risques de déflations et tente de soutenir son économie devenue atone. La paire phare du marché des devises évoluait cependant en légère hausse ce matin, aux encablures des $1,2450 pour un euro.
Outre-Manche, la devise britannique a été tenue en échec hier face à ses deux principales contreparties, pâtissant d’une journée riche en annonces hier en Angleterre. Après avoir gagné du terrain de début de journée, le cours des paires en livre sterling s’est vite retourné pour finalement signer de lourde chute. En effet, face à la monnaie unique, la livre a abandonné 75 pips, ralliant les £0,7897 pour un euro, avec un objectif à £0,79. Le Cable quant à lui, a glissé d’environ 170 pips, atteignant les $1,5760 pour une livre, un plus bas non atteint depuis le mois de Septembre 2013.
En Asie, la chute continue pour la devise nippone qui signe une nouvelle baisse face à la grande majorité de ses contreparties. Cette dernière atteint désormais des niveaux historiques pâtissant des décisions du pays, comme par exemple la seconde augmentation de la taxe de vente. Pour rappel, cette décision impopulaire a été repoussée d’un an, alors qu’elle était initialement prévue pour le mois d’Octobre 2014. Les rumeurs prônant qu’Abe Shinzo, premier ministre japonais, compte se servir d’une victoire aux élections anticipées pour lancer une deuxième salve de mesures de relance économique, et acter le retard de la hausse de la taxe de vente. La majeure partie de ces décisions sera conditionnée aux données du PIB au Japon pour le troisième trimestre, qui sera publié dans la nuit de dimanche à lundi, à 00H50.
Face à la monnaie unique, le yen continue sa chute ce matin, s’échangeant à 144,11 yens pour un euro. Il semblerait que le cours du cross EURJPY est repris son chemin haussier, visant le niveau de résistance à 144,50 yens qu’il n’avait réussi à casser mardi ; ce niveau n’avait pas été atteint depuis Décembre 2013. Face au billet vert, scénario similaire avec un élan haussier avec pour objectif le plus haut de 7 ans à 116 yens, précédemment atteint lundi en début de matinée. Le cross USDJPY s’échange ce matin aux alentours des 115,78 yens pour un dollar, profitant des divergences entre la politique monétaire américaine et japonaise.
En Australie, la monnaie locale a mis un terme à deux jours de gain face à ses principales contreparties, touchée par les propos du gouverneur adjoint de la Reserve Bank of Australia (RBA), Christopher Kent. Ce dernier a en effet rappelé que la dépréciation du dollar australien restait une option totalement envisageable, au vu de son niveau actuel, largement supérieur aux estimations de sa valeur fondamentale. De plus, premier partenaire commercial de la Chine, le pays a pâtit du ralentissement de la production industrielle chinoise, publiée à 7,7% alors qu’elle était attendue à 8% par le consensus. L’EURAUD signait donc une hausse d’environ 50 pips ce matin, atteignant les 1,43 dollars australiens pour un euro. L’USDAUD, quant à lui, est en hausse d’une trentaine de pips, à 1,1486 dollars australiens pour un dollar US.
Matières premières
Fait marquant sur les matières premières, le baril de Brent a enfoncé la barre psychologique des $80. Le contrat sur le Brent qui expire aujourd’hui lâche 50 centimes à $79.88. Le contrat janvier maintenant plus actif est en baisse de 21 centimes à $80.91. Les pertes sur le Brent s’accélèrent dans un plus bas de quatre ans. Le WTI lui, a perdu 76 centimes à $77.18 hier dans des volumes toujours sensiblement inférieurs à la moyenne. La prime entre les deux qualités de pétrole s’amincit et était ce matin à $3.02. L’Arabie Saoudite s’est engagée dans une guerre des prix avec les Etats-Unis alors que les stocks de bruts américains continuent de s’accumuler et que d’autres membres de l’OPEP tels que le Venezuela, la Libye et l’Equateur réclament des mesures voyant leurs marges rétrécir. La prochaine réunion le 27 novembre prochain à Vienne risque d’être tendue puisque pour l’instant les avis des différents membres de l’organisation divergent.
Les chiffres de production d’octobre commencent à sortir chez les membres de l’OPEP, ceux de l’Arabie Saoudite sont connus, ils ont baissés très légèrement de 69 900 barils par jour. Selon les estimations au total l’OPEP aurait produit 30 974 000 barils par jour ce qui devrait faire exploser l’objectif des 30 millions.
Sur les métaux, l’once d’or chute légèrement après avoir connu un léger rebond en début de semaine. Ce matin elle cotait $1154.10. La demande d’or de la Chine a diminué, surtout dans l’achat physique de lingots alors que le pays rentre dans une grande campagne anti-corruption sur ses fonctionnaires. Cette campagne affecte tous les produits de luxe et donc forcément les bijoux.
Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr
N°4 - 9H30
UBS daily roundup - A day for contemplating central banks
Paul Donovan daily briefing.
• Euro area inflation data comes out from the main economies of the region. Spain is expected to have negative consumer price growth, but the rest are expected to having rising prices (albeit at a low level of increase).
• We do not think structural deflation especially likely in the Euro area. Labour costs continue to rise, and for a majority of the population their personal inflation experience is higher than the reported Euro inflation rate most of the time.
• UK Bank of England deputy governor Broadbent has been speaking in the wake of stronger wage inflation, suggesting UK rate increases would be gentler (accompanied by a classical music backing track perhaps?) and to a lower level. The Bank is of course tightening policy through other means, already.
• The US gives job openings data which may help to confirm the idea of a labour market that is tightening, at least for skilled workers. This reinforces the idea, held by most economists, that the Fed will act earlier to raise rates than markets appear to expect.
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N°3 - 8H45
Bitcoin : Révolution ou effet de mode ?
Par Dembik Christopher Dembik Christopher, Économiste / Saxo Banque.
Les monnaies digitales sont intrinsèquement liées à l’histoire d’Internet. Bitcoin a connu la renommée que certains de ses prédécesseurs lointains, comme eCash ou encore eGold, n’ont pas connu. L’intérêt croissant d’une communauté hétéroclite composée d’investisseurs, de développeurs et de geeks pour le Bitcoin a aussi éveillé la suspicion des autorités de plusieurs pays. Présenté comme un effet de mode par certains, il est considéré par d’autres comme la nouvelle technologie disruptive en mesure de renouveler la finance et les systèmes de paiement. Décryptage par Christopher Dembik, Economiste de Saxo Banque.
Depuis les débuts d’Internet, il faisait consensus qu’une certaine forme de monnaie digitale serait, un jour, en mesure de révolutionner les technologies existantes et les échanges dans l’économie réelle. On peut ainsi voir une filiation assez directe entre les systèmes de paiement anonymes qui sont apparus à partir de la fin des années 90, comme eCash et eGold, et Bitcoin de nos jours.
L’une des principales spécificités du Bitcoin est qu’il s’agit à la fois d’un protocole de paiement et d’une crypto-monnaie qui a séduit, en l’espace de seulement quelques années, la sphère financière et même certains entrepreneurs innovateurs. Pourtant, à ses débuts en 2008, Bitcoin restait cantonné à un petit cercle d’initiés, essentiellement des développeurs intrigués par son algorithme. On les appelle les « mineurs », ce sont les membres de la communauté qui font fonctionner, au quotidien, le système B itcoin et valident les transactions. Ils sont pour ainsi dire les architectes du réseau.
L’audience du Bitcoin s’est réellement élargie en février 2011. Quelques jours après que le cours de la monnaie virtuelle ait atteint la parité avec le dollar américain, un article de Forbes Magazine lui était consacré. C’est réellement à partir de ce moment-là, bien qu’il y ait eu encore par la suite des à-coups, que le Bitcoin est entré dans le débat public. A en juger par l’intérêt qu’il éveille de nos jours, il risque de ne plus en sortir.
Les lacunes du Bitcoin
On a tous, en effet, en mémoire les nombreux articles de la presse financière, notamment au cours de l’année 2013, faisant état des sursauts et soubresauts du cours du Bitcoin. Cotant à 13 USD en décembre 2012, le Bitcoin grimpe à 1000 USD en novembre de l’année suivante avant de chuter autour de 500 USD en mai 2014. Le tout, avec des fluctuations journalières régulièrement de + ou – 10% dont les causes sont difficilement identifiables. C’est cet aspect, la volatilité, qui a retenu l’attention du grand public et a attiré massivement les spéculateurs qui y voient un moyen tentant de gagner de l’argent.
L’innovation financière n’a pas tardé à s’engouffrer dans la brèche avec des courtiers proposant déjà des produits dérivés pour trader le Bitcoin, mais le risque pris par l’investisseur demeure, en dépit de cette évolution, toujours très élevé.
Le Bitcoin n’ayant pas de valeur intrinsèque, il a seulement la valeur que veut bien lui donner le marché, reflet des flux spéculatifs et, également, de la structure opaque de détention des Bitcoins qui n’exclut pas les phénomènes de cartel. Comme de nombreuses nouvelles innovations financières non régulées, le Bitcoin n’a pas échappé à l’accusation de manipulation des prix par un groupe d’investisseurs avisés.
Dans ces conditions, le Bitcoin ne peut pas légitimement inspirer la confiance et être considéré comme une source fiable de réserve de la valeur. La faillite de la plus ancienne plateforme de transaction et de stockage en 2014, MtGox, et plusieurs autres incidents, dont des hacks aux quatre coins du monde, ont par ailleurs souligné les fragilités inhérentes du système. Ce qui a fait la force des débuts, à savoir l’anonymat et l’absence de régulation, sont désormais des obstacles à une adhésion plus larges des acteurs financiers et des agents économiques au Bitcoin.
L’enjeu de la régulation
Les Etats, qui n’ont pas tous accueilli à bras ouvert cette nouvelle technologie remettant en cause directement leur monopole d’émission de la monnaie, ont souvent utilisé comme excuse l’anonymat des transactions pour accuser le Bitcoin d’être un véhicule de blanchiment de l’argent.
Seuls la régulation et l’abandon des principes libertaires qui ont porté le Bitcoin à son origine seront en mesure de permettre à la monnaie virtuelle de s’imposer durablement dans le paysage financier. L’adhésion populaire viendra avec la transparence des échanges et la mise en place de garanties sur les échanges et le stockage, à l’image de ce qui est offert pour les dépôts bancaires en France. Une régulation au niveau européen, voire du Fonds Monétaire International, qui assez curieusement ne s’est pas encore exprimé sur le sujet, sera la planche de salut des monnaies virtuelles.
Qu’on se le dise, tout ce qui peut être régulé va finir par l’être dans la sphère financière. Il convient de s’habituer à cela, qu’on le veuille ou non.
Tout un champ des possibles en finance
Malgré les défis de taille auquel fait face le Bitcoin, on ne peut pas nier qu’il a permis d’ouvrir de nouvelles portes dans la finance et qu’il pourrait susciter d’autres innovations dans les années à venir.
L’impact de la monnaie virtuelle est déjà d’ailleurs perceptible puisque le Bitcoin a poussé les grands acteurs, comme les banques et les sites de commerce en ligne, à améliorer leurs systèmes de paiement. La technologie du Bitcoin pourrait, prochainement, s’intégrer dans la stratégie des banques pour étoffer leurs services et offrir à leurs clients des coûts de transaction encore plus compétitifs, ce qui est loin d’être le cas de nos jours, en particulier pour les PME. Tout un champ des possibles s’ouvre ainsi mais qui reste difficile à développer tant les oppositions sont nombreuses du côté des certains milieux financiers et des régulateurs.
Peu importe au final si le Bitcoin disparait à terme. La monnaie virtuelle constitue une révolution technologique indéniable qui a provoqué un changement de paradigme dans la finance et le monde du crédit. Déjà, la technologie du Bitcoin a été dupliquée et améliorée pour une dizaine d’autres monnaies digitales. Litecoin en tête. Leur survie dépendra de leur capacité à s’adapter au cadre réglementaire, quitte à le faire évoluer. C’est le seul réel enjeu.
N°2 - 8H15
Les marchés boursiers vont continuer à profiter des politiques de relance des banques centrales
Le Commentaire de CMC Markets France du 7 novembre 2014.
Hier, la Banque Centrale Européenne a précisé qu’elle envisageait élargir ses programmes de rachats d’actifs et accroître la taille de son bilan. L’annonce d’une politique encore plus accommodante, à l’image de celle de de la Banque du Japon, devrait soutenir le rebond des marchés actions.
Malgré une consolidation boursière, aujourd’hui, l’orientation des marchés boursiers devrait rester positive. Alors que, globalement, les résultats d’entreprises ont servi de catalyseur au rebond des actifs risqués ces dernières semaines, les annonces récentes des banques centrales sont de nature à rassurer les investisseurs. Il y a quelques jours, la banque du Japon (BoJ) a assoupli encore davantage sa politique monétaire, avec l’expansion de son bilan. L’accélération des mesures de relance de l’économie nippone a été grandement saluée par la Bourse de Tokyo qui a gagné 2,3% au cours des cinq dernières séances. Aux États-Unis, si la Réserve fédérale a confirmé la fin de son programme de rachats d’actifs, après quatre années de stimulation monétaire, la banque centrale s’est autorisée une marge de manœuvre nécessaire pour conserver des taux bas sur une période prolongée. La première hausse des taux pourrait intervenir plutôt au deuxième semestre 2015, pour ne pas pénaliser la reprise américaine.
De son côté, la Banque Centrale Européenne a délivré un nouveau message volontariste, hier, au terme de son comité mensuel de politique monétaire. En effet, Mario Draghi a, une fois de plus, travaillé sa sémantique pour conserver la confiance des investisseurs. Le gouverneur de la banque centrale a précisé que l’institution « préparait de nouvelles mesures au cas où elles s’avéreraient nécessaires », avec en filigrane une expansion du bilan de la BCE, via l’élargissement des rachats d’actifs. La BCE a mis en place des programmes d’achats d’ABS et de covered bonds depuis le mois dernier, désormais elle envisage ouvertement d’acquérir des obligations d’entreprises, et même, de la dette souveraine. La zone euro se dirige donc vers un « quantitative easing » de plus en plus proche de celui qui a été mené par la Reserve Fédérale, aux Etats-Unis, consacré aux emprunts d’Etat.
En envisageant de telles mesures d’assouplissement quantitatif, la banque centrale semble s’affranchir de plus en plus du joug allemand et des recommandations du Bundestag, opposé à toute forme de mutualisation des dettes souveraines et aux rachats de titres par la BCE. Pour autant, la perspective de nouvelles mesures de soutien à l’économie est conditionnée à la poursuite de la dégradation des anticipations d’inflation. Qui plus est, la BCE souhaite évaluer, au préalable, les résultats des mesures déjà engagées (T-LTRO, rachats d’ABS et taux de dépôt négatif).
Progression des bourses européennes et baisse de l’euro
Ces nouveaux signaux significatifs délivrés par la BCE représentent un précieux soutien pour le rebond des marchés boursiers, après les fortes secousses du début du mois d’octobre. Même s’il existe un certain découplage des politiques monétaires à l’échelle mondiale – avec d’un côté la Fed et la Banque d’Angleterre qui s’engagent dans une normalisation graduelle de leurs stratégies, de l’autre, la BCE, la Banque du Japon ou la Banque de Chine qui redoublent d’efforts pour relancer l’économie – le volume de création monétaire reste très favorables aux actifs dits « risqués ».
Les nouvelles annonces de la BCE ont permis une baisse supplémentaire de l’euro qui a cédé -0,54% face au dollar US après la réunion de la banque centrale. Désormais à 1,24 USD, la monnaie unique s’est dépréciée de 7,2% face au billet vert depuis trois mois.
Selon le « Sentiment Clients », le baromètre du sentiment des clients de CMC Markets (plus de 45.000 dans le monde, établi quotidiennement à partir de leurs positions réelles), les traders restent globalement « acheteurs » sur les indices CAC 40 (à 80%), IBEX 35 (à 80%) et Nikkei 225 (à 55%). En revanche, ils sont massivement « vendeurs » sur l’indice S&P 500 et Dow Jones 30 (à 85% pour les deux indices). Sur les marchés des matières premières, l’or continue d’être recherché (courant acheteur à 70%). Le platine et l’argent sont également plébiscités (à plus de 70%). Les investisseurs sont aussi « acheteurs » sur le baril de pétrole brut WTI (83%) et Brent (70%). Enfin, sur le Forex, les positions de trading sont essentiellement vendeuses sur l’EUR/USD (à 70%).
Par l’équipe de CMC Markets France
Achevé de rédiger le 7 novembre 2014
N°1 - 8H00
La production industrielle en hausse de 0,6% tant dans la zone euro que dans l’UE28
En septembre 2014 par rapport à août 2014, la production industrielle corrigée des variations saisonnières a augmenté de 0,6% tant dans la zone euro (ZE18) que dans l'UE28, selon les estimations d’Eurostat, l’office statistique de l'Union européenne.
En août 2014, la production industrielle avait reculé respectivement de 1,4% et 1,2%.
EUROSTAT
http://ec.europa.eu/eurostat
Corporate Finance : commentaires du jour
L'actu Corporate Finance par FinActu:
- Shearman & Sterling sur la vente potentielle de Groupe du Louvre et de Louvre Hotels Group 12/11/2014
- VISEO annonce l’acquisition d’Isthma 12/11/2014
- ISATIS Capital et NextStage entrent au capital d’Euro Asian Equities 12/11/2014
- Air Liquide annonce l’acquisition de FordonsGas en Suède 12/11/2014
- Naxicap Partners en passe de racheter ProNatura 12/11/2014
- Cession par Lagardère Services de ses activités de distribution de presse en Suisse 12/11/2014
- AXA cède ses activités de retraite obligatoire à Hong Kong à The Principal Financial Group pour 270 M€ 12/11/2014
- Feeligreen lève 1 M€ auprès d’Innovacom et SEB Alliance 12/11/2014
- Nexity prend une participation majoritaire dans le capital de Térénéo 12/11/2014
- Europcar annonce le rachat de la société Europ Hall, franchisé de la région Grand Est, par sa filiale Europcar France 12/11/2014
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- Shearman & Sterling sur la vente potentielle de Groupe du Louvre et de Louvre Hotels Group 12/11/2014
- VISEO annonce l’acquisition d’Isthma 12/11/2014
- ISATIS Capital et NextStage entrent au capital d’Euro Asian Equities 12/11/2014
- Air Liquide annonce l’acquisition de FordonsGas en Suède 12/11/2014
- Naxicap Partners en passe de racheter ProNatura 12/11/2014
- Cession par Lagardère Services de ses activités de distribution de presse en Suisse 12/11/2014
- AXA cède ses activités de retraite obligatoire à Hong Kong à The Principal Financial Group pour 270 M€ 12/11/2014
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- Europcar annonce le rachat de la société Europ Hall, franchisé de la région Grand Est, par sa filiale Europcar France 12/11/2014
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TAUX D'INTERET LEGAL
Le taux d'intérêt légal 2014 reste inchangé par rapport à 2013. Il demeure fixé à 0,04%.
Par Décret n° 2014-98 du 4 février 2014 (J.O. du 6 février) le taux de l'intérêt légal est fixé à 0,04 % pour l'année 2014.
Rappelons que :
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
- En 2011, il était de 0,38%
- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %
Lisez notre article "Taux d'intérêt légal et taux interbancaires (définitions et historiques)" en suivant ce lien
Par Décret n° 2014-98 du 4 février 2014 (J.O. du 6 février) le taux de l'intérêt légal est fixé à 0,04 % pour l'année 2014.
Rappelons que :
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
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- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %
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TAUX INTERBANCAIRES
Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois
Notes :
- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.
- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.
Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France
- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.
- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.
Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France
Taux de référence des bons du Trésor et OAT
Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois
Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois
Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France
INDICES OBLIGATAIRES
Indices Quotidiens TEC-N (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.
Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.
Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.
Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.
Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.
Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.
Indices Hebdomadaires (Mise à jour hebdomadaire, tableau fourni par la Banque de France)
Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.
Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.
Indices mensuels (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois
Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.
Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France
Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois
Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.
Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France
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