Revue du second trimestre 2015 :
- De nombreux retournements soudains
- Une gamme de risques plus équilibrée sur les marchés obligataires
- Les actions des marchés développés bien placées pour surperformer par rapport au marché obligataire et aux actions des marchés émergents
Le second trimestre 2015 a été marqué par une série de retournements soudains qui l’ont rendu peu évident à naviguer pour les investisseurs. Les revirements les plus notables comprennent notamment un mouvement de vente des obligations des pays développés et du crédit investment grade, la pentification des courbes de taux, le rebond des cours des matières premières et des inversions de tendance modérées sur le dollar, l’euro et le yen.
Ces inflexions constituent-elles de véritables tournants décisifs? Les signes tangibles d’accélération de la croissance et de hausse des prix à la consommation aux Etats-Unis et en Europe, ainsi que les prix plus élevés et relativement stables du pétrole, laissent présager une répartition plus équilibrée des risques sur les marchés obligataires et une approche plus agnostique de la sensibilité au risque de taux. La stabilisation des mesures actives de politique monétaire en Europe et au Japon, ainsi que l’insistance du Comité fédéral de l'open market (FOMC) à lier les taux américains aux chiffres à venir, ont atténué l’impact dominant des taux de change. Les marchés d’actions continuent de débattre de ces questions et sont restés relativement stables, bien que le décalage croissant entre les fondamentaux des marchés émergents (EM) et des marchés développés devrait se confirmer.
Malgré tous ces revirements, bon nombre de nos avis fondamentaux restent inchangés. Notre confiance dans la capacité des actions à surperformer cette année par rapport aux obligations s’appuie sur le fait que l’économie américaine se situe en milieu de cycle et est en train de trouver son rythme de croisière après un début d’année difficile. Et bien que les marchés financiers aient dans une certaine mesure devancé les conditions économiques, la perspective d’un décollage des taux d’intérêt de leur niveau historiquement bas avec la reprise de la croissance et le début d’un resserrement de la politique de la Réserve fédérale (Fed) signifie que la valeur relative des actions est encore plus importante. Nous nous attendons également à ce que le scénario cyclique habituel de la courbe des taux (aplatissement en période d’expansion) se manifeste de nouveau après avoir été malmené par des mouvements de vente sur l’extrémité long terme de la courbe. La mise en oeuvre de la politique monétaire américaine en septembre constitue un aspect important de ce scénario. Enfin, notre préférence pour les actions des marchés développés par rapport à celles des marchés émergents se trouve confortée par la détérioration du contexte économique sur ces derniers. En l’absence de ce que nous jugeons être des facteurs temporaires, comme par exemple la hausse exagérée des actions chinoises ou les difficultés grecques, la surperformance des marchés développés aurait été flagrante.
Une duration morose
Aux Etats-Unis comme en Europe, les rendements à long terme affichent une reprise remarquable sur le second trimestre. Le bund allemand à 10 ans a frôlé un taux nul en avril pour rebondir à presque 1 % en juin ; les bons du Trésor américain à 30 ans ont augmenté de quasiment un point entier de pourcentage depuis le mois de janvier, à environ 3,25 %. Qu’est-ce qui explique ces variations ?
Bien qu’il n’existe pas de facteur unique, quelques facteurs clés permettent de mieux comprendre ce qui s’est passé. Le premier d’entre eux est la légère remontée des chiffres de l’inflation depuis le début de l’année. Les chiffres plus robustes de l’inflation sous-jacente aux États-Unis, accompagnés d’une stabilisation en Europe, ainsi que de la remontée des prix du pétrole jusqu’à environ 60 $, ont fait remonter les prévisions d’inflation, entraînant également une hausse des taux à long terme. Cette inflation plus marquée devrait faire remonter les taux directeurs, provoquant ainsi une augmentation mécanique des taux à plus long terme. L’inconnue reste la manière dont les marchés intègrent les prévisions de croissance, qui constituent selon nous un important facteur de risque de remontée des taux si nos prévisions se confirmaient. La réévaluation de l’équilibre de ces risques nous incite à être plus neutres dans notre utilisation tactique de la duration.
À quand la hausse des taux ?
Les chiffres économiques américains du mois passé viennent confirmer notre prévision d’un rebond de la croissance économique des Etats-Unis au second trimestre. La consommation intérieure sera le moteur de cette reprise, qui répond enfin à la confluence de fondamentaux positifs (amélioration du marché du travail, bilans en bon état, vigueur du dollar, etc.). Avec la légère diminution du taux d’épargne, ce qui semblait constituer une « énigme monumentale » en début d’année – à savoir : fondamentaux parfaits, consommation apathique – se trouve rétrogradé en « énigme modérée ». Cette amélioration sera l’un des nombreux facteurs qui pousseront le FOMC à agir d’ici la fin de l’année, et l’une des principales raisons nous amenant à penser que la courbe des taux s’aplatira. En d’autres termes, le niveau des taux directeurs reflété par les taux à 10 ans des bons du Trésor (à savoir le taux sans risque) reste élevé par rapport à des taux à court terme exceptionnellement bas.
Notre scénario de base prévoit un premier mouvement en septembre avec une deuxième hausse des taux en décembre. Il repose sur un rebond de la croissance du PIB de l’ordre de 2,5 % au second et au troisième trimestre, sur des chiffres de créations d’emploi supérieurs à 200K et sur la poursuite d’une tendance de hausse progressive de l’inflation.
Le profil de la croissance économique des marchés développés renforcera cet argument aux yeux du FOMC et apporte de la stabilité à la trajectoire actuelle de la politique monétaire du G4. La zone euro et le Japon sont prêts à contribuer à la vigueur actuelle alors que le Royaume-Uni se remet d’un premier trimestre anémique. La Banque d’Angleterre reste sur la voie d’un resserrement en 2016. Dans la zone euro, sauf mesures d’urgence en cas de répercussions négatives de la situation grecque, la banque centrale européenne se satisfera de conditions financières favorables et laissera sa politique inchangée ce trimestre. La Banque du Japon restera également sur ses gardes, tirant les conclusions de récents chiffres décevants et des signes avant-coureurs d’une hausse des salaires. La conséquence de cette constellation de politiques monétaires est un signal relativement faible pour le marché des changes. Bien que la première hausse des taux de la Fed devrait entraîner un renforcement supplémentaire du dollar, les mesures supplémentaires d’assouplissement sont passées au second plan ailleurs.
Actions des marchés émergents : le retour aux fondamentaux
L’activité économique chinoise s’est quelque peu améliorée au second trimestre, mais pas suffisamment pour compenser les chiffres désastreux du premier trimestre. On ne le devinerait pas au vu des importantes fluctuations du marché boursier chinois, qui a gagné plus de 20 % en 2015. Ce décalage est le reflet de la tension sous-jacente entre le ralentissement de la croissance chinoise et la réaction volontariste de la politique monétaire ; depuis le mois d’octobre, la Banque populaire de Chine a réduit ses taux créditeurs de référence à quatre reprises et le taux de réserves obligatoires à deux reprises, avec une réponse en demi-teinte de la croissance économique. Par conséquent, et malgré la forte hausse de la bourse, la corrélation positive de longue date entre les actions chinoises et les autres indices EM s’est effondrée en 2015. Dans le meilleur des cas, cela témoigne d’un certain scepticisme quant à la capacité des autorités chinoises à générer une croissance de 7 % cette année. Au pire, cela remet en cause le rôle central de la Chine en tant que principal moteur de croissance des marchés émergents.
Sur les autres marchés émergents, les fondamentaux ne sont pas plus reluisants. L’écart de croissance entre marchés émergents et marchés développés est à son point le plus bas depuis le début des années 2000, le ralentissement de la croissance chinoise, la faiblesse des prix des matières premières et la plus faible intensité commerciale de la croissance mondiale continuant de peser sur la croissance économique des premiers. La sous-performance du secteur manufacturier mondial est un autre facteur important pesant de façon disproportionnée sur la performance des marchés émergents. En termes d’investissement multi-actifs, nous restons convaincus que les actions des marchés développés afficheront cette année une performance supérieure à celle des obligations et des actions des marchés émergents, même en l’absence de rendements significatifs jusqu’en fin d’année.
Par Benjamin Mandel.
Réflexions diverses :
- Au sein de notre éventail d’opportunités, les actifs à risque affichent une performance mitigée. Les actions sont restées stables dans l’ensemble, tandis que la duration subissait des mouvements de vente.
- La croissance mondiale modérée devrait se traduire par un environnement favorable aux actions pendant le trimestre en cours, sachant que le marasme des fondamentaux des marchés émergents fera pencher la balance en faveur des rendements des marchés développés.
- L’évolution de la politique monétaire américaine et les mesures d’assouplissement quantitatif des autres pays contribueront en outre à aplatir les courbes des taux.
Document produit par l’équipe Global Multi Asset Group de J.P. Morgan Asset Management.
Édité par David Shairp, stratégiste.
- De nombreux retournements soudains
- Une gamme de risques plus équilibrée sur les marchés obligataires
- Les actions des marchés développés bien placées pour surperformer par rapport au marché obligataire et aux actions des marchés émergents
Le second trimestre 2015 a été marqué par une série de retournements soudains qui l’ont rendu peu évident à naviguer pour les investisseurs. Les revirements les plus notables comprennent notamment un mouvement de vente des obligations des pays développés et du crédit investment grade, la pentification des courbes de taux, le rebond des cours des matières premières et des inversions de tendance modérées sur le dollar, l’euro et le yen.
Ces inflexions constituent-elles de véritables tournants décisifs? Les signes tangibles d’accélération de la croissance et de hausse des prix à la consommation aux Etats-Unis et en Europe, ainsi que les prix plus élevés et relativement stables du pétrole, laissent présager une répartition plus équilibrée des risques sur les marchés obligataires et une approche plus agnostique de la sensibilité au risque de taux. La stabilisation des mesures actives de politique monétaire en Europe et au Japon, ainsi que l’insistance du Comité fédéral de l'open market (FOMC) à lier les taux américains aux chiffres à venir, ont atténué l’impact dominant des taux de change. Les marchés d’actions continuent de débattre de ces questions et sont restés relativement stables, bien que le décalage croissant entre les fondamentaux des marchés émergents (EM) et des marchés développés devrait se confirmer.
Malgré tous ces revirements, bon nombre de nos avis fondamentaux restent inchangés. Notre confiance dans la capacité des actions à surperformer cette année par rapport aux obligations s’appuie sur le fait que l’économie américaine se situe en milieu de cycle et est en train de trouver son rythme de croisière après un début d’année difficile. Et bien que les marchés financiers aient dans une certaine mesure devancé les conditions économiques, la perspective d’un décollage des taux d’intérêt de leur niveau historiquement bas avec la reprise de la croissance et le début d’un resserrement de la politique de la Réserve fédérale (Fed) signifie que la valeur relative des actions est encore plus importante. Nous nous attendons également à ce que le scénario cyclique habituel de la courbe des taux (aplatissement en période d’expansion) se manifeste de nouveau après avoir été malmené par des mouvements de vente sur l’extrémité long terme de la courbe. La mise en oeuvre de la politique monétaire américaine en septembre constitue un aspect important de ce scénario. Enfin, notre préférence pour les actions des marchés développés par rapport à celles des marchés émergents se trouve confortée par la détérioration du contexte économique sur ces derniers. En l’absence de ce que nous jugeons être des facteurs temporaires, comme par exemple la hausse exagérée des actions chinoises ou les difficultés grecques, la surperformance des marchés développés aurait été flagrante.
Une duration morose
Aux Etats-Unis comme en Europe, les rendements à long terme affichent une reprise remarquable sur le second trimestre. Le bund allemand à 10 ans a frôlé un taux nul en avril pour rebondir à presque 1 % en juin ; les bons du Trésor américain à 30 ans ont augmenté de quasiment un point entier de pourcentage depuis le mois de janvier, à environ 3,25 %. Qu’est-ce qui explique ces variations ?
Bien qu’il n’existe pas de facteur unique, quelques facteurs clés permettent de mieux comprendre ce qui s’est passé. Le premier d’entre eux est la légère remontée des chiffres de l’inflation depuis le début de l’année. Les chiffres plus robustes de l’inflation sous-jacente aux États-Unis, accompagnés d’une stabilisation en Europe, ainsi que de la remontée des prix du pétrole jusqu’à environ 60 $, ont fait remonter les prévisions d’inflation, entraînant également une hausse des taux à long terme. Cette inflation plus marquée devrait faire remonter les taux directeurs, provoquant ainsi une augmentation mécanique des taux à plus long terme. L’inconnue reste la manière dont les marchés intègrent les prévisions de croissance, qui constituent selon nous un important facteur de risque de remontée des taux si nos prévisions se confirmaient. La réévaluation de l’équilibre de ces risques nous incite à être plus neutres dans notre utilisation tactique de la duration.
À quand la hausse des taux ?
Les chiffres économiques américains du mois passé viennent confirmer notre prévision d’un rebond de la croissance économique des Etats-Unis au second trimestre. La consommation intérieure sera le moteur de cette reprise, qui répond enfin à la confluence de fondamentaux positifs (amélioration du marché du travail, bilans en bon état, vigueur du dollar, etc.). Avec la légère diminution du taux d’épargne, ce qui semblait constituer une « énigme monumentale » en début d’année – à savoir : fondamentaux parfaits, consommation apathique – se trouve rétrogradé en « énigme modérée ». Cette amélioration sera l’un des nombreux facteurs qui pousseront le FOMC à agir d’ici la fin de l’année, et l’une des principales raisons nous amenant à penser que la courbe des taux s’aplatira. En d’autres termes, le niveau des taux directeurs reflété par les taux à 10 ans des bons du Trésor (à savoir le taux sans risque) reste élevé par rapport à des taux à court terme exceptionnellement bas.
Notre scénario de base prévoit un premier mouvement en septembre avec une deuxième hausse des taux en décembre. Il repose sur un rebond de la croissance du PIB de l’ordre de 2,5 % au second et au troisième trimestre, sur des chiffres de créations d’emploi supérieurs à 200K et sur la poursuite d’une tendance de hausse progressive de l’inflation.
Le profil de la croissance économique des marchés développés renforcera cet argument aux yeux du FOMC et apporte de la stabilité à la trajectoire actuelle de la politique monétaire du G4. La zone euro et le Japon sont prêts à contribuer à la vigueur actuelle alors que le Royaume-Uni se remet d’un premier trimestre anémique. La Banque d’Angleterre reste sur la voie d’un resserrement en 2016. Dans la zone euro, sauf mesures d’urgence en cas de répercussions négatives de la situation grecque, la banque centrale européenne se satisfera de conditions financières favorables et laissera sa politique inchangée ce trimestre. La Banque du Japon restera également sur ses gardes, tirant les conclusions de récents chiffres décevants et des signes avant-coureurs d’une hausse des salaires. La conséquence de cette constellation de politiques monétaires est un signal relativement faible pour le marché des changes. Bien que la première hausse des taux de la Fed devrait entraîner un renforcement supplémentaire du dollar, les mesures supplémentaires d’assouplissement sont passées au second plan ailleurs.
Actions des marchés émergents : le retour aux fondamentaux
L’activité économique chinoise s’est quelque peu améliorée au second trimestre, mais pas suffisamment pour compenser les chiffres désastreux du premier trimestre. On ne le devinerait pas au vu des importantes fluctuations du marché boursier chinois, qui a gagné plus de 20 % en 2015. Ce décalage est le reflet de la tension sous-jacente entre le ralentissement de la croissance chinoise et la réaction volontariste de la politique monétaire ; depuis le mois d’octobre, la Banque populaire de Chine a réduit ses taux créditeurs de référence à quatre reprises et le taux de réserves obligatoires à deux reprises, avec une réponse en demi-teinte de la croissance économique. Par conséquent, et malgré la forte hausse de la bourse, la corrélation positive de longue date entre les actions chinoises et les autres indices EM s’est effondrée en 2015. Dans le meilleur des cas, cela témoigne d’un certain scepticisme quant à la capacité des autorités chinoises à générer une croissance de 7 % cette année. Au pire, cela remet en cause le rôle central de la Chine en tant que principal moteur de croissance des marchés émergents.
Sur les autres marchés émergents, les fondamentaux ne sont pas plus reluisants. L’écart de croissance entre marchés émergents et marchés développés est à son point le plus bas depuis le début des années 2000, le ralentissement de la croissance chinoise, la faiblesse des prix des matières premières et la plus faible intensité commerciale de la croissance mondiale continuant de peser sur la croissance économique des premiers. La sous-performance du secteur manufacturier mondial est un autre facteur important pesant de façon disproportionnée sur la performance des marchés émergents. En termes d’investissement multi-actifs, nous restons convaincus que les actions des marchés développés afficheront cette année une performance supérieure à celle des obligations et des actions des marchés émergents, même en l’absence de rendements significatifs jusqu’en fin d’année.
Par Benjamin Mandel.
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- Au sein de notre éventail d’opportunités, les actifs à risque affichent une performance mitigée. Les actions sont restées stables dans l’ensemble, tandis que la duration subissait des mouvements de vente.
- La croissance mondiale modérée devrait se traduire par un environnement favorable aux actions pendant le trimestre en cours, sachant que le marasme des fondamentaux des marchés émergents fera pencher la balance en faveur des rendements des marchés développés.
- L’évolution de la politique monétaire américaine et les mesures d’assouplissement quantitatif des autres pays contribueront en outre à aplatir les courbes des taux.
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Édité par David Shairp, stratégiste.
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TAUX D'INTERET LEGAL & TAUX INTERBANCAIRES
L'ordonnance du 20 août 2014 (n°2014-947) a introduit deux taux différents, l'un s'appliquant aux créanciers personnes physiques n'agissant pas pour des besoins professionnels, l'autre "pour tous les autres cas".
Le gouvernement a également instauré un calcul semestriel du taux légal calculé "en fonction du taux directeur de la Banque centrale européenne sur les opérations principales de refinancement et des taux pratiqués par les établissements de crédit et les sociétés de financement".
Comme prévu par l'article 2 de l'ordonnance du 20 août 2014, les deux nouveaux taux ont été fixés par arrêté pour leur entrée en vigueur dès le 1er janvier 2015.
L'arrêté du 23 décembre 2014 publié au JO le 27 décembre 2014 indique ainsi que :
"Pour le premier semestre 2015, le taux de l'intérêt légal est fixé :
1° Pour les créances des personnes physiques n'agissant pas pour des besoins professionnels : à 4,06% ;
2° Pour tous les autres cas : à 0,93%."
Rappelons que :
- En 2014, il était de 0,04%
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
- En 2011, il était de 0,38%
- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %
Lisez notre article "Taux d'intérêt légal et taux interbancaires (définitions et historiques)" en suivant ce lien
Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois
Le gouvernement a également instauré un calcul semestriel du taux légal calculé "en fonction du taux directeur de la Banque centrale européenne sur les opérations principales de refinancement et des taux pratiqués par les établissements de crédit et les sociétés de financement".
Comme prévu par l'article 2 de l'ordonnance du 20 août 2014, les deux nouveaux taux ont été fixés par arrêté pour leur entrée en vigueur dès le 1er janvier 2015.
L'arrêté du 23 décembre 2014 publié au JO le 27 décembre 2014 indique ainsi que :
"Pour le premier semestre 2015, le taux de l'intérêt légal est fixé :
1° Pour les créances des personnes physiques n'agissant pas pour des besoins professionnels : à 4,06% ;
2° Pour tous les autres cas : à 0,93%."
Rappelons que :
- En 2014, il était de 0,04%
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
- En 2011, il était de 0,38%
- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %
Lisez notre article "Taux d'intérêt légal et taux interbancaires (définitions et historiques)" en suivant ce lien
Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois
Notes :
- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.
- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.
Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France
- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.
- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.
Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France
Taux de référence des bons du Trésor et OAT
Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois
Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois
Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France
INDICES OBLIGATAIRES
Indices Quotidiens TEC-N (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.
Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.
Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.
Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.
Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.
Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.
Indices Hebdomadaires (Mise à jour hebdomadaire, tableau fourni par la Banque de France)
Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.
Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.
Indices mensuels (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois
Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.
Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France
Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois
Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.
Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France
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