Bernard-Louis Roques, Truffe Capital et Maximilien Nayaradou, Finance Innovation
"Une startup qui ne serait pas une fintech serait très étonnée de tout ce que l'on met en place ou que l'on investit d'un point de vue réglementaire, compliance ou sécurité" relate Michaël Diguet, CEO d'Algoan.
Et il est vrai qu'une fintech n'est peut-être pas une startup tout à fait comme les autres. Impactées comme les autres pour le resserrement du financement, elle doit cependant faire face à des coûts incompressibles...Une situation qui a pour conséquence un véritable changement dans cette édition du Palmarès Fintech100.
Fintech100 connaît cette année une profonde recomposition avec l’entrée de 39 nouvelles sociétés au Palmarès et la sortie de 10% de celles de l’édition précédente en raison de cessation d’activité ou d’acquisition par un grand groupe ou une fintech (présage d’une consolidation/maturité du secteur ?).
Certaines structures ayant levé des capitaux ont pourtant été sorties du classement. A périmètre constant, l’augmentation du chiffre d’affaires des 61 entreprises qui sont présentes dans les deux éditions de 2024 et de 2023 est en est en hausse significative : +35% (1 858 M€ contre 1 369 M€ l’année précédente).
Alors qui sont ces 100 fintechs qui se distinguent des autres ?
72 % ont des activités sur le BtoB. Ensemble, elles ont généré un chiffre d'affaires de plus de 2 milliards d'euros en 2023 en employant 14 725 personnes et 96 % d'entre elles devraient recruter dans les 6 prochains mois (objectif : 1633 salariés). 68 % de ces fintechs disposent d'une couverture internationale ou souhaite s'y déployer. 45 % d'entre elles envisagent une opération de croissance externe.
55 % de ces fintechs perçoivent la conformité et l'évolution de la réglementation comme un défi majeur et 83 % déclarent disposer des resources nécessaires pour répondre aux questions réglementaires.
Cette année, le comité de pilotage de l'étude a souhaité faire un focus tout particulier sur l'usage de l'Intelligence Artificielle. 55. % des fintechs utilisent déjà ce type d'outils pour optimiser les processus clients, 48 % pour les processus internes et 36 % pour la détection de fraude ou la gestion de risque.
12% des Fintechs ne voient pas d’usage à l’IA. Un fait qui est perçu comme un signe confirmant un usage de l’IA pour l’optimisation plutôt que l’innovation.
49 % des fintechs ont laissé l'IA en accès libre via Chat GPT.
"Intéressant de noter que malgré le nombre important de développeurs et informaticiens présents dans les fintechs , seulement 7% d’entre elles vont utiliser l’IA générative pour réduire les effectifs. Globalement, les
développeurs ne vont pas être remplacés par l’IA générative, c’est plutôt rassurant.
De l’autre côté du spectre, 27% des fintechs n’identifient pas d’impact de l’IA générative au sein de leur entreprise. On peut peut être expliquer cette absence d’impact par le fait que l’IA générative est déja présente dans de nombreuses fintechs depuis parfois plus de 10 ans (dans les insurtechs , les regtechs…) et que ce qui paraît innovant pour le grand publique ne l’est pas pour de nombreuses fintechs." relate Maximilien Nayaradou, président de Finance Innovation.
Télécharger le Palmarès FIntech100
LIRE AUSSI LA COMMUNICATION OFFICIELLE
Et il est vrai qu'une fintech n'est peut-être pas une startup tout à fait comme les autres. Impactées comme les autres pour le resserrement du financement, elle doit cependant faire face à des coûts incompressibles...Une situation qui a pour conséquence un véritable changement dans cette édition du Palmarès Fintech100.
Fintech100 connaît cette année une profonde recomposition avec l’entrée de 39 nouvelles sociétés au Palmarès et la sortie de 10% de celles de l’édition précédente en raison de cessation d’activité ou d’acquisition par un grand groupe ou une fintech (présage d’une consolidation/maturité du secteur ?).
Certaines structures ayant levé des capitaux ont pourtant été sorties du classement. A périmètre constant, l’augmentation du chiffre d’affaires des 61 entreprises qui sont présentes dans les deux éditions de 2024 et de 2023 est en est en hausse significative : +35% (1 858 M€ contre 1 369 M€ l’année précédente).
Alors qui sont ces 100 fintechs qui se distinguent des autres ?
72 % ont des activités sur le BtoB. Ensemble, elles ont généré un chiffre d'affaires de plus de 2 milliards d'euros en 2023 en employant 14 725 personnes et 96 % d'entre elles devraient recruter dans les 6 prochains mois (objectif : 1633 salariés). 68 % de ces fintechs disposent d'une couverture internationale ou souhaite s'y déployer. 45 % d'entre elles envisagent une opération de croissance externe.
55 % de ces fintechs perçoivent la conformité et l'évolution de la réglementation comme un défi majeur et 83 % déclarent disposer des resources nécessaires pour répondre aux questions réglementaires.
Cette année, le comité de pilotage de l'étude a souhaité faire un focus tout particulier sur l'usage de l'Intelligence Artificielle. 55. % des fintechs utilisent déjà ce type d'outils pour optimiser les processus clients, 48 % pour les processus internes et 36 % pour la détection de fraude ou la gestion de risque.
12% des Fintechs ne voient pas d’usage à l’IA. Un fait qui est perçu comme un signe confirmant un usage de l’IA pour l’optimisation plutôt que l’innovation.
49 % des fintechs ont laissé l'IA en accès libre via Chat GPT.
"Intéressant de noter que malgré le nombre important de développeurs et informaticiens présents dans les fintechs , seulement 7% d’entre elles vont utiliser l’IA générative pour réduire les effectifs. Globalement, les
développeurs ne vont pas être remplacés par l’IA générative, c’est plutôt rassurant.
De l’autre côté du spectre, 27% des fintechs n’identifient pas d’impact de l’IA générative au sein de leur entreprise. On peut peut être expliquer cette absence d’impact par le fait que l’IA générative est déja présente dans de nombreuses fintechs depuis parfois plus de 10 ans (dans les insurtechs , les regtechs…) et que ce qui paraît innovant pour le grand publique ne l’est pas pour de nombreuses fintechs." relate Maximilien Nayaradou, président de Finance Innovation.
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