“Les fintech françaises ont, cette année encore, montré leur résilience, dans des conditions de marché et d’environnement économique particulièrement incertaines. Même si les levées de fonds s’inscrivent en forte baisse, comme partout dans le monde, les fintech ont su prendre toutes les mesures utiles pour poursuivre le développement de leur activité et leur rentabilité. Leur marché se consolide tout en maintenant une bonne dynamique en terme d’innovation et de création de nouveaux usages. Elles sont prêtes à affronter l’année à venir dans les meilleures conditions possibles » relate Alain Clot, Président de France Fintech.
La plus grande association sectorielle de startups en France et en Europe vient de publier son étude annuelle. Et, à priori, le bilan n'est pas tout rose pour le secteur qui nous préoccupe. Selon les chiffres, nos fintechs auraient levé pour un montant en baisse de 70 % par rapport à l'an dernier. Soit, 919M€.
Une année plutôt "GLOUPS" ...Donc. Sauf que : 2022 pourrait être qualifiée d'année "exceptionnelle" voire, osons, le "déraisonnable" côté levées de fonds.
Dans le détail, les fondamentaux demeurent bons : les chiffres d'affaires des entreprises étudiées poursuivent leur croissance et la monétisation s'accélère. Près d'un tiers des fintechs (31 %) ont atteint voire dépasser leur point mort à fin 2023, contre 27 % en 2022, et les recrutement repartent à la hausse. Fin 2023, les fintechs françaises emploient 50 000 personnes.
En 2024, ces tendances ne devraient pas s'inverser et ce, avant plusieurs trimestres au moins. L'incertitude demeurant en particulier sur le retour des grands investisseurs internationaux.
Cependant, certains secteurs pourraient accélérer comme : l'ESG, l'Offre aux entreprises, la Tokénisation, la gestion d'actifs...
Le secteur devrait poursuivre sa consolidation : accélération du recrutement, internationalisation (30 % des Fintechs), recherche de rentabilité et... mouvements de croissance externe autour des leaders de chaque secteur.
Les grands mouvements réglementaires devraient avoir un impact particulier sur le secteur (DSP3, Mica, AI Act... ).
Donc, pour les mois à venir, les fintechs françaises vont devoir continuer à avoir le pied marin et poursuivre la navigation à vue.
Anne-Laure Allain
A LIRE AUSSI : Etude | 63 % des dirigeants de PME plutôt agréablement surpris par leurs performances en 2023
La plus grande association sectorielle de startups en France et en Europe vient de publier son étude annuelle. Et, à priori, le bilan n'est pas tout rose pour le secteur qui nous préoccupe. Selon les chiffres, nos fintechs auraient levé pour un montant en baisse de 70 % par rapport à l'an dernier. Soit, 919M€.
Une année plutôt "GLOUPS" ...Donc. Sauf que : 2022 pourrait être qualifiée d'année "exceptionnelle" voire, osons, le "déraisonnable" côté levées de fonds.
Dans le détail, les fondamentaux demeurent bons : les chiffres d'affaires des entreprises étudiées poursuivent leur croissance et la monétisation s'accélère. Près d'un tiers des fintechs (31 %) ont atteint voire dépasser leur point mort à fin 2023, contre 27 % en 2022, et les recrutement repartent à la hausse. Fin 2023, les fintechs françaises emploient 50 000 personnes.
En 2024, ces tendances ne devraient pas s'inverser et ce, avant plusieurs trimestres au moins. L'incertitude demeurant en particulier sur le retour des grands investisseurs internationaux.
Cependant, certains secteurs pourraient accélérer comme : l'ESG, l'Offre aux entreprises, la Tokénisation, la gestion d'actifs...
Le secteur devrait poursuivre sa consolidation : accélération du recrutement, internationalisation (30 % des Fintechs), recherche de rentabilité et... mouvements de croissance externe autour des leaders de chaque secteur.
Les grands mouvements réglementaires devraient avoir un impact particulier sur le secteur (DSP3, Mica, AI Act... ).
Donc, pour les mois à venir, les fintechs françaises vont devoir continuer à avoir le pied marin et poursuivre la navigation à vue.
Anne-Laure Allain
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