Qui sont nos entreprises du WEB3 ? Dans une récente enquête (fin avril 2023), le cabinet Deloitte s'est attelé à dresser le panorama des entreprises françaises spécialisées dans le WEB3.
Parmi les 205 entreprises passées à la loupe, 37 % proposent des services financiers ; 36 % des solutions d'infrastructures (réseaux blockchain, metavers... ); 17 % du divertissement (gaming, culture, sport...) ; 5% de l'ESG. Seulement 4 % d'entre elles se consacrent au commerce, et 1% à l'industrie de la Santé (traçabilité).
83 % propose une solution s'adressant aux particuliers, et 64 % de ces start-ups ciblent directement cette clientèle de particuliers ; 36 % via les entreprises : le fameux B2B2C.
Côté Services Financiers : un tiers d'entre elles (des 37 %) sont enregistrées auprès de l'AMF en tant que PSAN (Prestataire de Services sur Actifs Numériques) dont une sur deux qui a aujourd'hui moins de 3 ans d'existence. D'où une certaine dynamique du secteur.
La majorité (80 %) de ces start-ups (les 205 étudiées) repose sur l'usage d'une blockchain. Et, comme attendu c'est ethereum qui tire son épingle du jeu drainant 31 % des projets, puis Tezos (13%) et Bitcoin (10%). Les autres (20 %) proposent des solutions compatibles multiblockchain
Sans surprise, les années 2020-2022 ont été pourvoyeuses de très nombreuses nouvelles entreprises sur le secteur.
Côté investissement :
Au total, depuis leur création, ces start-ups auraient levé près de 2 milliards d'euros. 2 % d'entre elles ont levé plus de 100 millions; 23 % entre 10 et 100 millions et 75 % moins de 10 millions.
Rappelons que 4 start-ups ont réalisé des levées cumulées, clés pour l'écosystème :
- Sorare : 695 millions d'euros
- Ledger : 440 millions d'euros
- Kaiko : 77 millions d'euros
- Coinhouse : 64 millions d'euros.
A noter : 51 % des start-ups de cette étude n'ont pas encore levé de fonds et parmi elles, la moitié a été créée après 2021.
Côté conjoncture, Deloitte annonce que "la baisse de confiance des investisseurs s'installe durablement" sur ce début d'année 2023.
Faisant un parallèle avec l'explosion du WEB2 dans les années 1990 et jusqu'aux années 2000, les auteurs de l'étude évoquent un effet "de sélection darwinienne pour les projets les moins robustes". Une conjoncture qui au contraire serait "une opportunité pour les plus robustes qui se tiendront prêts pour le Bull Run attendu en 2024". ``
AL A
TELECHARGER L'ETUDE
Parmi les 205 entreprises passées à la loupe, 37 % proposent des services financiers ; 36 % des solutions d'infrastructures (réseaux blockchain, metavers... ); 17 % du divertissement (gaming, culture, sport...) ; 5% de l'ESG. Seulement 4 % d'entre elles se consacrent au commerce, et 1% à l'industrie de la Santé (traçabilité).
83 % propose une solution s'adressant aux particuliers, et 64 % de ces start-ups ciblent directement cette clientèle de particuliers ; 36 % via les entreprises : le fameux B2B2C.
Côté Services Financiers : un tiers d'entre elles (des 37 %) sont enregistrées auprès de l'AMF en tant que PSAN (Prestataire de Services sur Actifs Numériques) dont une sur deux qui a aujourd'hui moins de 3 ans d'existence. D'où une certaine dynamique du secteur.
La majorité (80 %) de ces start-ups (les 205 étudiées) repose sur l'usage d'une blockchain. Et, comme attendu c'est ethereum qui tire son épingle du jeu drainant 31 % des projets, puis Tezos (13%) et Bitcoin (10%). Les autres (20 %) proposent des solutions compatibles multiblockchain
Sans surprise, les années 2020-2022 ont été pourvoyeuses de très nombreuses nouvelles entreprises sur le secteur.
Côté investissement :
Au total, depuis leur création, ces start-ups auraient levé près de 2 milliards d'euros. 2 % d'entre elles ont levé plus de 100 millions; 23 % entre 10 et 100 millions et 75 % moins de 10 millions.
Rappelons que 4 start-ups ont réalisé des levées cumulées, clés pour l'écosystème :
- Sorare : 695 millions d'euros
- Ledger : 440 millions d'euros
- Kaiko : 77 millions d'euros
- Coinhouse : 64 millions d'euros.
A noter : 51 % des start-ups de cette étude n'ont pas encore levé de fonds et parmi elles, la moitié a été créée après 2021.
Côté conjoncture, Deloitte annonce que "la baisse de confiance des investisseurs s'installe durablement" sur ce début d'année 2023.
Faisant un parallèle avec l'explosion du WEB2 dans les années 1990 et jusqu'aux années 2000, les auteurs de l'étude évoquent un effet "de sélection darwinienne pour les projets les moins robustes". Une conjoncture qui au contraire serait "une opportunité pour les plus robustes qui se tiendront prêts pour le Bull Run attendu en 2024". ``
AL A
TELECHARGER L'ETUDE