En développement depuis plusieurs années, le Web3 et ses cas d’usage sont aujourd’hui encore majoritairement perçus au sein de l’entreprise comme des sujets technologiques. Principalement portés par les Directions techniques (relevant du numérique, de l’innovation ou du digital), il est intéressant de constater que les Directions Marketing sont pour le moment peu impliquées dans les projets afférents au Web3. Il en va de même pour les Directions Financières et Juridiques, qui sont très peu citées par les répondants également dans la prise en considération du Web3 et de ses applications alors que les enjeux financiers et règlementaires sont pourtant de taille.
« Les technologies qui soutiennent le développement du Web3 datent de 2019, il est normal que l’adoption de telles innovations prennent du temps. Toutefois, l’intérêt des entreprises est bien là et il est croissant. Nous avons d’abord aidé des entreprises à établir une présence dans le métaverse en
leur permettant de sélectionner et d'acheter un terrain et , depuis plusieurs mois, nous accélérons notre développement en permettant aux entreprises de générer du chiffre d’affaires avec le Web3 et les cryptos. Les trimestres à venir seront marqués par un essor de projets Web3 grand public dans des
secteurs d’activités variés » rappelle Nicolas Louvet, CEO de Coinhouse
- Transferts internationaux et solutions de paiements
Aujourd’hui, de nombreuses entreprises reconnaissent être confrontées à des difficultés en matière de transferts et de paiements vers l’international. Pour les répondants, le « coût » est cité comme étant le principal frein lors de la réalisation de virements internationaux, suivi du « délai » qui arrive
en 2ème position. Il ressort de notre étude que 59% des acteurs spécialisés dans le Web 3 et ses solutions déclarent avoir recourt aux crypto-actifs dans le cadre de transferts internationaux pour diminuer leurs coûts d’exécution. A contrario, les acteurs traditionnels sont encore peu nombreux à les utiliser à cet effet avec 7% des répondants. Cette réticence des acteurs traditionnels peut notamment s’expliquer par
une méconnaissance de ce type d’actifs, un contexte global de l’écosystème peu favorable ainsi qu’une faible visibilité sur les aspects réglementaires.
« Ces nouveaux actifs posent en effet de nombreuses questions, techniques, réglementaires, ou encore comptables. Dans ce contexte, le dialogue et la co-construction -entre acteurs traditionnels et spécialisés, régulateurs et auditeurs-sont clé pour faire émerger des réponses permettant de maximiser
le potentiel de cette technologie et la confiance réciproque » précise Marie-Line Ricard, Associée Global FSI Audit & Assurance Blockchain &Web3 Leader chez Deloitte.
Aussi, les acteurs déclarant avoir recourt aux cryptos actifs privilégient les Stablecoins dans le cadre de transferts internationaux, et l’ETH pour réaliser des paiements ou règlements. Les acteurs institutionnels de plus en plus engagés dans les NFT et le Métavers
L’exposition médiatique accordée ces derniers mois aux NFT a attisé la curiosité de nombreuses entreprises qui s’y engagent progressivement. Ainsi, 92% des répondants déclarent savoir ce qu’est un NFT et affirment en connaitre des cas d’usage concrets dans les secteurs phares. De plus, 50% des
répondants assurent avoir déjà réalisé un projet incluant l’utilisation de NFT au cours des derniers mois (35% chez les acteurs traditionnels et 72% chez les acteurs spécialisés).
En ce qui concerne les raisons qui incitent les entreprises à s’engager dans l’utilisation de NFT, les organisations interrogées citent en premier lieu la volonté de proposer une nouvelle expérience client, puis de développer l’image de marque, et enfin de lutter contre la contrefaçon.
Au sujet du métavers, 38% des répondants à l’étude assurent aujourd’hui être présents dans un métavers (ou y avoir d’ores et déjà mené une expérimentation). En lien avec les réponses recueillies, le métavers apparaît au même titre que les NFT comme un moyen de renforcer son image de marque et de proposer une nouvelle expérience, notamment dans le cadre du lancement de nouveaux produits. Il est intéressant de constater que le métavers est identifié par les entreprises comme un outil relevant du marketing et de la communication, sans en attribuer le pilotage aux Directions
concernées.
« Malgré l’instabilité normative et économique, 2022 a été une année clef dans l’appropriation et le développement du Web3 et de ses cas d’usage pour les entreprises françaises. A l’avenir, ce phénomène pourra s’étendre encore davantage, notamment chez les acteurs traditionnels qui restent encore à
convaincre du fait de l’incertitude réglementaire. » souligne Julien Maldonato, Associé Digital Trust & Innovation Leader chez Deloitte
Toutefois, « l’accroissement du nombre de Prestataires de Services sur Actifs Numériques (PSAN) enregistrés en France (dont Coinhouse), la mise en place du règlement européen MiCA ou encore la récente entrée en vigueur du régime pilote sur les Security Tokens, permettent de rassurer les
entreprises traditionnelles », précise Céline Moille, Senior Manager, Deloitte société d’Avocats.
Une hausse progressive des investissements
En matière d’investissements, l’étude révèle que près de la moitié des interrogés réalisent déjà des investissements en crypto-actifs. Parmi ceux qui n’ont pas encore franchi le cap, 32% envisagent d’y recourir prochainement.
Parmi les freins évoqués par les acteurs traditionnels, la volatilité, le manque de compréhension ou encore la crainte d’un impact réputationnel négatif apparaissent comme les principaux points bloquants. De leur côté, les répondants spécialisés mettent également en avant la volatilité ainsi que
le refus de leurs partenaires bancaires.
« Les entreprises ont certes des craintes vis-à-vis de la crypto. Toutefois en faisant appel un acteur régulé, français tel que Coinhouse, qui est seul à disposer d’une équipe de professionnels pour accompagner ces entreprises, répondre à leurs questions variées (pédagogie, fiscalité, analyse
marché,…), les freins sont en grande partie levés. La part des entreprises dans le chiffre d’affaires de Coinhouse est passée de 17% en 2020 à 45% en 2022, l’engouement est croissant et les besoins variés : diversification des placements financiers, paiement transfrontalier simplifié et moins cher, paiement de fournisseurs, acceptation de crypto comme moyen de paiement pour la vente de biens et services. » rappelle Nicolas Louvet, CEO de Coinhouse.
TELECHARGER L'ETUDE
Focus méthodologique :
L’étude « Web3, un enjeu stratégique et financier pour les entreprises », a été réalisée dans le cadre d’une collaboration entre Deloitte et Coinhouse.
Elle a été menée sur un échantillon d’une centaine d’entreprises, tous secteurs confondus, exerçant en France. L’étude repose notamment sur les contributions d’acteurs traditionnels (59%) et d’acteurs spécialistes du Web 3 (41%). Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne. Elles se sont déroulées sur la période allant de janvier à mars 2023.
« Les technologies qui soutiennent le développement du Web3 datent de 2019, il est normal que l’adoption de telles innovations prennent du temps. Toutefois, l’intérêt des entreprises est bien là et il est croissant. Nous avons d’abord aidé des entreprises à établir une présence dans le métaverse en
leur permettant de sélectionner et d'acheter un terrain et , depuis plusieurs mois, nous accélérons notre développement en permettant aux entreprises de générer du chiffre d’affaires avec le Web3 et les cryptos. Les trimestres à venir seront marqués par un essor de projets Web3 grand public dans des
secteurs d’activités variés » rappelle Nicolas Louvet, CEO de Coinhouse
- Transferts internationaux et solutions de paiements
Aujourd’hui, de nombreuses entreprises reconnaissent être confrontées à des difficultés en matière de transferts et de paiements vers l’international. Pour les répondants, le « coût » est cité comme étant le principal frein lors de la réalisation de virements internationaux, suivi du « délai » qui arrive
en 2ème position. Il ressort de notre étude que 59% des acteurs spécialisés dans le Web 3 et ses solutions déclarent avoir recourt aux crypto-actifs dans le cadre de transferts internationaux pour diminuer leurs coûts d’exécution. A contrario, les acteurs traditionnels sont encore peu nombreux à les utiliser à cet effet avec 7% des répondants. Cette réticence des acteurs traditionnels peut notamment s’expliquer par
une méconnaissance de ce type d’actifs, un contexte global de l’écosystème peu favorable ainsi qu’une faible visibilité sur les aspects réglementaires.
« Ces nouveaux actifs posent en effet de nombreuses questions, techniques, réglementaires, ou encore comptables. Dans ce contexte, le dialogue et la co-construction -entre acteurs traditionnels et spécialisés, régulateurs et auditeurs-sont clé pour faire émerger des réponses permettant de maximiser
le potentiel de cette technologie et la confiance réciproque » précise Marie-Line Ricard, Associée Global FSI Audit & Assurance Blockchain &Web3 Leader chez Deloitte.
Aussi, les acteurs déclarant avoir recourt aux cryptos actifs privilégient les Stablecoins dans le cadre de transferts internationaux, et l’ETH pour réaliser des paiements ou règlements. Les acteurs institutionnels de plus en plus engagés dans les NFT et le Métavers
L’exposition médiatique accordée ces derniers mois aux NFT a attisé la curiosité de nombreuses entreprises qui s’y engagent progressivement. Ainsi, 92% des répondants déclarent savoir ce qu’est un NFT et affirment en connaitre des cas d’usage concrets dans les secteurs phares. De plus, 50% des
répondants assurent avoir déjà réalisé un projet incluant l’utilisation de NFT au cours des derniers mois (35% chez les acteurs traditionnels et 72% chez les acteurs spécialisés).
En ce qui concerne les raisons qui incitent les entreprises à s’engager dans l’utilisation de NFT, les organisations interrogées citent en premier lieu la volonté de proposer une nouvelle expérience client, puis de développer l’image de marque, et enfin de lutter contre la contrefaçon.
Au sujet du métavers, 38% des répondants à l’étude assurent aujourd’hui être présents dans un métavers (ou y avoir d’ores et déjà mené une expérimentation). En lien avec les réponses recueillies, le métavers apparaît au même titre que les NFT comme un moyen de renforcer son image de marque et de proposer une nouvelle expérience, notamment dans le cadre du lancement de nouveaux produits. Il est intéressant de constater que le métavers est identifié par les entreprises comme un outil relevant du marketing et de la communication, sans en attribuer le pilotage aux Directions
concernées.
« Malgré l’instabilité normative et économique, 2022 a été une année clef dans l’appropriation et le développement du Web3 et de ses cas d’usage pour les entreprises françaises. A l’avenir, ce phénomène pourra s’étendre encore davantage, notamment chez les acteurs traditionnels qui restent encore à
convaincre du fait de l’incertitude réglementaire. » souligne Julien Maldonato, Associé Digital Trust & Innovation Leader chez Deloitte
Toutefois, « l’accroissement du nombre de Prestataires de Services sur Actifs Numériques (PSAN) enregistrés en France (dont Coinhouse), la mise en place du règlement européen MiCA ou encore la récente entrée en vigueur du régime pilote sur les Security Tokens, permettent de rassurer les
entreprises traditionnelles », précise Céline Moille, Senior Manager, Deloitte société d’Avocats.
Une hausse progressive des investissements
En matière d’investissements, l’étude révèle que près de la moitié des interrogés réalisent déjà des investissements en crypto-actifs. Parmi ceux qui n’ont pas encore franchi le cap, 32% envisagent d’y recourir prochainement.
Parmi les freins évoqués par les acteurs traditionnels, la volatilité, le manque de compréhension ou encore la crainte d’un impact réputationnel négatif apparaissent comme les principaux points bloquants. De leur côté, les répondants spécialisés mettent également en avant la volatilité ainsi que
le refus de leurs partenaires bancaires.
« Les entreprises ont certes des craintes vis-à-vis de la crypto. Toutefois en faisant appel un acteur régulé, français tel que Coinhouse, qui est seul à disposer d’une équipe de professionnels pour accompagner ces entreprises, répondre à leurs questions variées (pédagogie, fiscalité, analyse
marché,…), les freins sont en grande partie levés. La part des entreprises dans le chiffre d’affaires de Coinhouse est passée de 17% en 2020 à 45% en 2022, l’engouement est croissant et les besoins variés : diversification des placements financiers, paiement transfrontalier simplifié et moins cher, paiement de fournisseurs, acceptation de crypto comme moyen de paiement pour la vente de biens et services. » rappelle Nicolas Louvet, CEO de Coinhouse.
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Disclaimer: The text above is a press release that was not written by Finyear.com.
The issuer is solely responsible for the content of this announcement.
Avertissement : Le texte ci-dessus est un communiqué de presse qui n'a pas été rédigé par Finyear.com.
L'émetteur est seul responsable du contenu de cette annonce.
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Les avis financiers et/ou économiques présentés par les contributeurs de Finyear.com (experts, avocats, observateurs, bloggers, etc...) sont les leurs et peuvent évoluer sans qu’il soit nécessaire de faire une mise à jour des contenus. Les articles présentés ne constituent en rien une invitation à réaliser un quelconque investissement.
The financial and/or economic opinions presented by Finyear.com contributors (experts, lawyers, observers, bloggers, etc.) are their own and may change without the need to update the content. The articles presented do not constitute an invitation to make any investment.
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