- 2 857 entreprises et projets d’infrastructure ont fait l’objet de 36 Md€ d’investissement en 2022. Le marché français se distingue du marché mondial avec une baisse limitée des investissements dans les PME.
- 41,5 Md€ ont été collectés auprès des souscripteurs, à investir en 5 ans en moyenne, avec un ralentissement observé au deuxième semestre.
-Comme en 2021, les particuliers et family office, avec 19 % des souscriptions en direct et via l’assurance-vie, confirment leur intérêt pour le capital-investissement (hors infrastructure)
France Invest (Association des Investisseurs pour la Croissance) et Grant Thornton présentent aujourd’hui l’activité pour l’année 2022 des acteurs français du capital-investissement (entreprises et projets d’infrastructure). Ce bilan d’activité fait encore une fois référence : 309 sociétés de gestion y ont en effet participé (soit un taux de couverture de 93 %).
Claire Chabrier, présidente de France Invest, commente : « L’année 2022 a été à de nombreux égards chahutée par des facteurs extérieurs. Notre industrie a été impactée sur la deuxième partie de l’année, notamment par un ralentissement des levées de fonds. Le bilan 2022 demeure néanmoins positif : l’industrie française du capital-investissement reste active et continue de financer les start-up, les PME et ETI, pour être plus solides et plus conquérantes. Elle est parfaitement outillée pour naviguer dans des temps incertains où les entreprises doivent traverser des crises à répétition tout en continuant à innover et à accélérer leurs transitions économiques et écologiques Parallèlement, nous notons l’intérêt renouvelé des épargnants particuliers et des family offices pour notre industrie : ils représentent 19 % des levées. Nous jouons d’ores et déjà notre rôle de pont entre l’épargne et le financement de l’économie et nous continuerons à le faire. »
1. Les données globales des acteurs du capital-investissement en 2022 :
les investissements se maintiennent, davantage d’entreprises et de projets d’infrastructure sont accompagnés, mais les levées ralentissent
2 857 entreprises et projets d’infrastructurefinancés et accompagnés en 2022 (contre 2 495 en 2021)
Sur l’année 2022, les acteurs français du capital-investissement et de l’infrastructure ont investi 36 Md€ (+1 % par rapport à 2021) dans 2 857 entreprises et projets d’infrastructure (+15 % par rapport à 2021).
Les principaux secteurs financés sont l’industrie, le numérique, la santé (y compris les biotechnologies) et les énergies renouvelables.
En parallèle ce sont 41,5 Md€ d’épargne qui ont été levés auprès d’investisseurs institutionnels et privés (-1 % par rapport à 2021).
L’attractivité se confirme auprès des investisseurs internationaux, qui représentent 55 % des levées (par rapport à 49 % en moyenne annuelle sur les 10 dernières années).
Ces chiffres apparemment stables par rapport à 2021 reflètent toutefois un décalage important entre le premier et le second semestre (détails plus bas). En particulier, le ralentissement des levées au second semestre renverse la tendance historique d’un second semestre plus actif que le premier.
2. Zoom sur le marché du capital-investissement (hors infrastructure) :
des investissements en léger recul et un nombre plus important d’entreprises accompagnées
Investissements
En 2022, les montants investis atteignent 24,7 Md€ (-9 % par rapport à 2021). Cette légère baisse s’explique par la diminution des investissements de taille supérieure à 100 M€.
Les transactions primaires (entreprises qui ouvrent leur capital à un adhérent de France Invest pour la première fois) représentent 46 % des montants investis sur l’année (en ligne avec la moyenne annuelle sur les 10 dernières années).
2 681 entreprises ont été accompagnées en 2022 (+4 % par rapport à 2021). Ce très fort niveau n’est donc pas impacté par la baisse du nombre d’opérations au second semestre
Une légère contraction des montants investis sur le segment du capital-transmission, notamment sur les opérations de plus de 100 M€, s’explique en partie par la forte diminution des financements bancaires au second semestre, qui ont été un facteur limitant pour la mise en place de certaines opérations de grande taille.
Notons que les opérations dans les segments du venture et du growth sont en hausse de +11 % en montants investis et +13 % en nombre par rapport 2021.
Le trio de tête des secteurs investis est : l’industrie, le numérique et la santé, en cohérence avec la tendance des dernières années.
Levées
Les levées ont globalement légèrement augmenté à 25,4 Md€, notamment portées par quelques levées supérieures à 1 Md€.
Les levées ont toutefois chuté entre le premier et le second semestre (-50 %). Alors que les données historiques montrent un second semestre plus dynamique, le second semestre 2022 atteint son plus bas niveau depuis le S2 2017.
Les souscripteurs sont toujours très diversifiés et les levées réalisées à l’international restent à un haut niveau de 40 %.Comme en 2021, les particuliers et family office, avec 19 % des souscriptions en direct et via l’assurance-vie, confirment leur intérêt pour le capital-investissement (hors infrastructure). Ce sont des levées en direct ou via l’assurance-vie en unités de compte (4,8 Md€). Les investisseurs institutionnels restent bien sûr largement majoritaires (82 %) mais cette évolution confirme la tendance observée ces deux dernières années.
3. Zoom sur le marché de l’infrastructure :
des niveaux d’investissement très élevés portés par la transition environnementale et la mobilité / les transports
Investissements
Les investissements sont en hausse à 11,6 Md€ (+30 % par rapport à 2021) tirés encore en 2022 par les financements des énergies renouvelables (3,9 Md€ et 61 % des projets soutenus en nombre).
Levées de capitaux
Le niveau des levées diminue à 16 Md€ (-7 % par rapport à 2021), du fait de moindres levées de grande taille.
Comme observé historiquement, les principaux souscripteurs sont des caisses de retraites, fonds de pension et fonds de fonds et assureurs qui représentent 80 % des montants levés.
80 % des capitaux sont levés à l’international (contre 69 % en moyenne annuelle sur les 4 dernières années).
Thierry Dartus, associé, Transaction Advisory Services, Grant Thornton souligne : « Le millésime 2022 se clôture sur une année pleine de contraste. L’activité est restée globalement soutenue, malgré un environnement macroéconomique et géopolitique peu favorable au capital investissement. Après un premier semestre dynamique, le durcissement des conditions de financement des opérations de LBO a impacté l’activité. . Les levées de fonds sont toutefois restées stables sur la période à près de 40 Md€. Même si le nombre d’entreprises investies a progressé en 2022 (+14 % avec 2 900 entreprises), le ralentissement en montants est observé sur le segment des tickets supérieur à 15 M€ et sur les secteurs de l’économie les plus exposés aux incertitudes actuelles (BtoC, santé et numérique notamment). Il est prématuré de tirer les conséquences de cette inflexionpour les premiers mois de 2023. Les entreprises affichent des bilans solides et de bons résultats. Une baisse de l’inflation pourrait faciliter l’activité du capital-investissement lors des prochains mois. »
Les montants globaux pour 2022 pour
le capital-investissement (y compris infrastructure) et la dette privée :
53,7 Md€ investis et 52,8 Md€ collectés
Télécharger l'étude
Illustration extraite de l'étude. Les Montants levés sont les montants par véhicule d'investissement.
- 41,5 Md€ ont été collectés auprès des souscripteurs, à investir en 5 ans en moyenne, avec un ralentissement observé au deuxième semestre.
-Comme en 2021, les particuliers et family office, avec 19 % des souscriptions en direct et via l’assurance-vie, confirment leur intérêt pour le capital-investissement (hors infrastructure)
France Invest (Association des Investisseurs pour la Croissance) et Grant Thornton présentent aujourd’hui l’activité pour l’année 2022 des acteurs français du capital-investissement (entreprises et projets d’infrastructure). Ce bilan d’activité fait encore une fois référence : 309 sociétés de gestion y ont en effet participé (soit un taux de couverture de 93 %).
Claire Chabrier, présidente de France Invest, commente : « L’année 2022 a été à de nombreux égards chahutée par des facteurs extérieurs. Notre industrie a été impactée sur la deuxième partie de l’année, notamment par un ralentissement des levées de fonds. Le bilan 2022 demeure néanmoins positif : l’industrie française du capital-investissement reste active et continue de financer les start-up, les PME et ETI, pour être plus solides et plus conquérantes. Elle est parfaitement outillée pour naviguer dans des temps incertains où les entreprises doivent traverser des crises à répétition tout en continuant à innover et à accélérer leurs transitions économiques et écologiques Parallèlement, nous notons l’intérêt renouvelé des épargnants particuliers et des family offices pour notre industrie : ils représentent 19 % des levées. Nous jouons d’ores et déjà notre rôle de pont entre l’épargne et le financement de l’économie et nous continuerons à le faire. »
1. Les données globales des acteurs du capital-investissement en 2022 :
les investissements se maintiennent, davantage d’entreprises et de projets d’infrastructure sont accompagnés, mais les levées ralentissent
2 857 entreprises et projets d’infrastructurefinancés et accompagnés en 2022 (contre 2 495 en 2021)
Sur l’année 2022, les acteurs français du capital-investissement et de l’infrastructure ont investi 36 Md€ (+1 % par rapport à 2021) dans 2 857 entreprises et projets d’infrastructure (+15 % par rapport à 2021).
Les principaux secteurs financés sont l’industrie, le numérique, la santé (y compris les biotechnologies) et les énergies renouvelables.
En parallèle ce sont 41,5 Md€ d’épargne qui ont été levés auprès d’investisseurs institutionnels et privés (-1 % par rapport à 2021).
L’attractivité se confirme auprès des investisseurs internationaux, qui représentent 55 % des levées (par rapport à 49 % en moyenne annuelle sur les 10 dernières années).
Ces chiffres apparemment stables par rapport à 2021 reflètent toutefois un décalage important entre le premier et le second semestre (détails plus bas). En particulier, le ralentissement des levées au second semestre renverse la tendance historique d’un second semestre plus actif que le premier.
2. Zoom sur le marché du capital-investissement (hors infrastructure) :
des investissements en léger recul et un nombre plus important d’entreprises accompagnées
Investissements
En 2022, les montants investis atteignent 24,7 Md€ (-9 % par rapport à 2021). Cette légère baisse s’explique par la diminution des investissements de taille supérieure à 100 M€.
Les transactions primaires (entreprises qui ouvrent leur capital à un adhérent de France Invest pour la première fois) représentent 46 % des montants investis sur l’année (en ligne avec la moyenne annuelle sur les 10 dernières années).
2 681 entreprises ont été accompagnées en 2022 (+4 % par rapport à 2021). Ce très fort niveau n’est donc pas impacté par la baisse du nombre d’opérations au second semestre
Une légère contraction des montants investis sur le segment du capital-transmission, notamment sur les opérations de plus de 100 M€, s’explique en partie par la forte diminution des financements bancaires au second semestre, qui ont été un facteur limitant pour la mise en place de certaines opérations de grande taille.
Notons que les opérations dans les segments du venture et du growth sont en hausse de +11 % en montants investis et +13 % en nombre par rapport 2021.
Le trio de tête des secteurs investis est : l’industrie, le numérique et la santé, en cohérence avec la tendance des dernières années.
Levées
Les levées ont globalement légèrement augmenté à 25,4 Md€, notamment portées par quelques levées supérieures à 1 Md€.
Les levées ont toutefois chuté entre le premier et le second semestre (-50 %). Alors que les données historiques montrent un second semestre plus dynamique, le second semestre 2022 atteint son plus bas niveau depuis le S2 2017.
Les souscripteurs sont toujours très diversifiés et les levées réalisées à l’international restent à un haut niveau de 40 %.Comme en 2021, les particuliers et family office, avec 19 % des souscriptions en direct et via l’assurance-vie, confirment leur intérêt pour le capital-investissement (hors infrastructure). Ce sont des levées en direct ou via l’assurance-vie en unités de compte (4,8 Md€). Les investisseurs institutionnels restent bien sûr largement majoritaires (82 %) mais cette évolution confirme la tendance observée ces deux dernières années.
3. Zoom sur le marché de l’infrastructure :
des niveaux d’investissement très élevés portés par la transition environnementale et la mobilité / les transports
Investissements
Les investissements sont en hausse à 11,6 Md€ (+30 % par rapport à 2021) tirés encore en 2022 par les financements des énergies renouvelables (3,9 Md€ et 61 % des projets soutenus en nombre).
Levées de capitaux
Le niveau des levées diminue à 16 Md€ (-7 % par rapport à 2021), du fait de moindres levées de grande taille.
Comme observé historiquement, les principaux souscripteurs sont des caisses de retraites, fonds de pension et fonds de fonds et assureurs qui représentent 80 % des montants levés.
80 % des capitaux sont levés à l’international (contre 69 % en moyenne annuelle sur les 4 dernières années).
Thierry Dartus, associé, Transaction Advisory Services, Grant Thornton souligne : « Le millésime 2022 se clôture sur une année pleine de contraste. L’activité est restée globalement soutenue, malgré un environnement macroéconomique et géopolitique peu favorable au capital investissement. Après un premier semestre dynamique, le durcissement des conditions de financement des opérations de LBO a impacté l’activité. . Les levées de fonds sont toutefois restées stables sur la période à près de 40 Md€. Même si le nombre d’entreprises investies a progressé en 2022 (+14 % avec 2 900 entreprises), le ralentissement en montants est observé sur le segment des tickets supérieur à 15 M€ et sur les secteurs de l’économie les plus exposés aux incertitudes actuelles (BtoC, santé et numérique notamment). Il est prématuré de tirer les conséquences de cette inflexionpour les premiers mois de 2023. Les entreprises affichent des bilans solides et de bons résultats. Une baisse de l’inflation pourrait faciliter l’activité du capital-investissement lors des prochains mois. »
Les montants globaux pour 2022 pour
le capital-investissement (y compris infrastructure) et la dette privée :
53,7 Md€ investis et 52,8 Md€ collectés
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Disclaimer: The text above is a press release that was not written by Finyear.com.
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Avertissement : Le texte ci-dessus est un communiqué de presse qui n'a pas été rédigé par Finyear.com.
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Les avis financiers et/ou économiques présentés par les contributeurs de Finyear.com (experts, avocats, observateurs, bloggers, etc...) sont les leurs et peuvent évoluer sans qu’il soit nécessaire de faire une mise à jour des contenus. Les articles présentés ne constituent en rien une invitation à réaliser un quelconque investissement.
The financial and/or economic opinions presented by Finyear.com contributors (experts, lawyers, observers, bloggers, etc.) are their own and may change without the need to update the content. The articles presented do not constitute an invitation to make any investment.
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