Constant Calvo
La transparence constitue l’un des 7 Principes de la Norme RSE ISO 26000. Elle s’impose ou devrait s’imposer à l’entreprise comme une nécessité sinon une évidence.
Transparence et éthique sont intimement liées, elles constituent les deux piliers d’une bonne gouvernance. Les scandales financiers, sanitaires, environnementaux qui pénalisent l’image et l’économie de nombreux pays incitent les chercheurs à s’interroger sur la notion de gouvernance.
Précisons que le principe de transparence ne signifie pas de rendre public des informations exclusives ; cela n’entraîne pas non plus la mise à disposition d’informations confidentielles ou qui contreviendraient à des obligations juridiques, commerciales, touchant à la sécurité ou à la vie privée.
Qu’est-ce qu’une bonne gouvernance ? Le terme désigne un processus qui permet à l’entreprise de gérer efficacement ses affaires tout en respectant certaines recommandations et démarches éthiques.
Pour l’OCDE, la bonne gouvernance est un système qui « aide à renforcer la démocratie et les Droits de l’Homme, à promouvoir la prospérité et la cohésion sociale, à réduire la pauvreté, à soutenir la protection de l’environnement et l’utilisation des ressources naturelles et à renforcer la confiance publique dans l’action et l’administration de l’État.».
Transparency international
La Charte de Transparency International précise quant à elle sa vision d’un monde dans lequel « les gouvernements, la politique, l’activité économique, la société civile et la vie quotidienne des gens soient exempts de corruption ».
Selon Carole Doueiry Verne, Maître de conférences à la FGM, la transparence est la conséquence du comportement éthique des organisations : « La transparence et l’éthique restent les deux piliers d’une bonne gouvernance. Ces derniers sont inextricablement liés puisqu’il n’y a pas d’éthique sans transparence et vice versa. Ils regroupent d’autres principes mesurés par des indices qui, in fine, définissent, pour un pays, la bonne gouvernance. Celle-ci peut être vue comme un résultat ou bien comme un processus. Vue comme un résultat, la bonne gouvernance découle de l’application des principes d’éthique et de transparence que ce soit au niveau de l’entreprise ou au niveau de l’État et de l’Administration. Il est évident que le cadre légal et réglementaire d’un pays a une grande influence sur le comportement en termes d’éthique et de transparence des entreprises et des individus. En effet, les pays traditionnellement marqués par une opacité de l’information, une instabilité politique et une corruption érigée en système, affichent des scores négatifs concernant les indices de bonne gouvernance, ce qui entraîne une mauvaise performance économique. Ainsi, vue comme un processus, le respect des principes de bonne gouvernance explique en partie la bonne performance économique d’un pays. »
Bien que la notion d’éthique apparaît de façon explicite dans la définition de la bonne gouvernance d’entreprise, force est de constater que celle-ci est de plus en plus sujet à caution.
Selon Marie-Christine Oghly présidente des Femmes Chefs d’Entreprises Mondiales (FCEM), association qui regroupe plus de 500.000 dirigeantes dans le monde, « L’actuel modèle de gouvernance de l’entreprise traverse une évidente crise de légitimité. La question de la représentativité des Conseils d’Administration et celle d’une plus grande association des salariés à la marche et au développement des entreprises, sont clairement posées et deviennent les enjeux majeurs d’une meilleure articulation des intérêts économiques avec ceux de la société, dans l’optique d’une création de valeur à long terme. » (Le Cercle Les Échos 29/01/2013)
Criminalité d’affaires organisée
Pour Brigitte Pereira Enseignant Chercheur « La corruption représente l’une des principales menaces en matière de développement durable. Sapant le processus démocratique des pratiques commerciales, la multiplication des pactes corrupteurs rompt l’égalité des acteurs commerciaux, de même qu’il fausse la libre concurrence. Les mécanismes, imposés ou volontaires, qui établissent les relations entre le monde des affaires et les milieux criminels sont de plus en plus protéiformes au point de soulever, aujourd’hui, le problème de la criminalité d’affaires organisée » (« Éthique commerciale, bonne gouvernance des entreprises et corruption internationale » in Revue Internationale de droit économique – t. XXII, 1, 2008/1)
Transparence et éthique sont également les deux piliers de la RSE. On connaît le fort degré d’engagement des femmes en faveur de la RSE. Ceci nous amène à poser la question : Y aurait-il une bonne gouvernance spécifique au genre ? Aussi inattendue et iconoclaste qu’elle puisse paraitre, cette question ne semble pas émouvoir Marie-Christine Oghly, qui affirmait avec impertinence et ironie :
« Les entreprises gérées par des femmes connaissent de plus fort taux de croissance et leur prudence naturelle face aux sirènes financières laisse à penser que si la banque Lehman Brothers avait été Lehman Sisters, elle aurait sans doute échappé à la tourmente et le monde aujourd’hui s’en porterait mieux. Une nouvelle approche qui pourrait favoriser l’émergence d’un code de bonnes pratiques d’association des salariés à la gouvernance d’entreprise. »
Transparence et éthique sont intimement liées, elles constituent les deux piliers d’une bonne gouvernance. Les scandales financiers, sanitaires, environnementaux qui pénalisent l’image et l’économie de nombreux pays incitent les chercheurs à s’interroger sur la notion de gouvernance.
Précisons que le principe de transparence ne signifie pas de rendre public des informations exclusives ; cela n’entraîne pas non plus la mise à disposition d’informations confidentielles ou qui contreviendraient à des obligations juridiques, commerciales, touchant à la sécurité ou à la vie privée.
Qu’est-ce qu’une bonne gouvernance ? Le terme désigne un processus qui permet à l’entreprise de gérer efficacement ses affaires tout en respectant certaines recommandations et démarches éthiques.
Pour l’OCDE, la bonne gouvernance est un système qui « aide à renforcer la démocratie et les Droits de l’Homme, à promouvoir la prospérité et la cohésion sociale, à réduire la pauvreté, à soutenir la protection de l’environnement et l’utilisation des ressources naturelles et à renforcer la confiance publique dans l’action et l’administration de l’État.».
Transparency international
La Charte de Transparency International précise quant à elle sa vision d’un monde dans lequel « les gouvernements, la politique, l’activité économique, la société civile et la vie quotidienne des gens soient exempts de corruption ».
Selon Carole Doueiry Verne, Maître de conférences à la FGM, la transparence est la conséquence du comportement éthique des organisations : « La transparence et l’éthique restent les deux piliers d’une bonne gouvernance. Ces derniers sont inextricablement liés puisqu’il n’y a pas d’éthique sans transparence et vice versa. Ils regroupent d’autres principes mesurés par des indices qui, in fine, définissent, pour un pays, la bonne gouvernance. Celle-ci peut être vue comme un résultat ou bien comme un processus. Vue comme un résultat, la bonne gouvernance découle de l’application des principes d’éthique et de transparence que ce soit au niveau de l’entreprise ou au niveau de l’État et de l’Administration. Il est évident que le cadre légal et réglementaire d’un pays a une grande influence sur le comportement en termes d’éthique et de transparence des entreprises et des individus. En effet, les pays traditionnellement marqués par une opacité de l’information, une instabilité politique et une corruption érigée en système, affichent des scores négatifs concernant les indices de bonne gouvernance, ce qui entraîne une mauvaise performance économique. Ainsi, vue comme un processus, le respect des principes de bonne gouvernance explique en partie la bonne performance économique d’un pays. »
Bien que la notion d’éthique apparaît de façon explicite dans la définition de la bonne gouvernance d’entreprise, force est de constater que celle-ci est de plus en plus sujet à caution.
Selon Marie-Christine Oghly présidente des Femmes Chefs d’Entreprises Mondiales (FCEM), association qui regroupe plus de 500.000 dirigeantes dans le monde, « L’actuel modèle de gouvernance de l’entreprise traverse une évidente crise de légitimité. La question de la représentativité des Conseils d’Administration et celle d’une plus grande association des salariés à la marche et au développement des entreprises, sont clairement posées et deviennent les enjeux majeurs d’une meilleure articulation des intérêts économiques avec ceux de la société, dans l’optique d’une création de valeur à long terme. » (Le Cercle Les Échos 29/01/2013)
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Constant Calvo, Directeur associé ADHERE RH
http://blog.adhere-rh.com
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