Alors que le "monde de demain" implique de réfléchir à des modèles économiques plus vertueux, toutes les entreprises mettent la diversité et l’inclusion à leur ordre du jour. Ce tournant fait suite à une forte demande sociétale, mais aussi à une contrainte règlementaire. En atteste l’adoption de la loi Rixain ! Pourtant, au-delà des déclarations de principes, les entreprises françaises ont encore du chemin à parcourir.
Un salarié sur deux déclare avoir déjà été victime de discrimination au cours de sa carrière. Si des efforts conséquents sont actuellement fournis, des pans entiers de l’économie demeurent très uniformes en termes de ressources humaines. Cette situation est d’autant plus étonnante que beaucoup de structures souffrent d’une pénurie certaine de talents ! Pour évoluer dans le bon sens, il va bien sûr falloir repenser les méthodes de recrutement. Mais au-delà, c’est toute une culture et un modèle d’entreprise qu’il va falloir réinventer.
Changer de perspective
Les temps changent. Il n’y a pas si longtemps, seul certains types de CV étaient jugés attractifs par les recruteurs. Aujourd’hui, les employeurs prennent conscience qu’en limitant leurs viviers de candidats, ils se privent eux-mêmes de collaborateurs à fort potentiel. À l’heure où la guerre des talents fait rage, ils ne peuvent tout simplement plus se le permettre ! C’est très vrai dans le secteur de la technologie, où les entreprises, en pénurie chronique d’effectifs, sont contraintes d’ouvrir leurs portes à des profils différents. Mais cette situation n’est pas nécessairement une mauvaise chose : au contraire, de très grands acteurs de la "Tech" ont compris l’intérêt de faire appel à des personnes issues d’autres filières, pour apporter un éclairage différent sur les attentes des clients.
Plus globalement, une idée nouvelle fait son chemin : les entreprises représentatives de la société délivrent un meilleur service. Le groupe Casino, par exemple, revendique de recruter des collaborateurs à l’image de la population qui se rend dans ses magasins – c’est-à-dire toute la société française. D’où une signature forte : "nourrir un monde de diversité" ! Une telle approche est payante pour ceux qui l’entreprennent. Ainsi, selon une enquête du BCG, il existe un lien étroit entre culture inclusive et performance d’ensemble de l’entreprise, tant sur le volet financier que sur la capacité à innover.
Bousculer l’inertie
Reste que ce mouvement est encore bien lent. Idriss Aberkhane, spécialiste de l’économie de la connaissance, rappelait que pour qu’une révolution soit définitivement adoptée, elle devait avoir traversé deux phases : elle était tout d’abord moquée, avant d’être jugée dangereuse. Ainsi en a-t-il été du droit de vote des femmes, et ainsi en est-il de la diversité dans les entreprises ? Un cas comme celui de Pinterest, accusé de sexisme par son ex-directrice générale, nous rappelle que tout est loin d’être acquis, même dans des sociétés jeunes et a priori ouvertes aux nouvelles idées.
Il est assez objectif d’affirmer que la plupart des grandes organisations gardent encore un temps de retard sur les grandes évolutions sociétales. Combien d’années a-t-il fallu pour que le secteur de la mode ouvre ses podiums à des modèles plus représentatifs de la population ? Par ailleurs, beaucoup d’entreprises ont envie de bien faire, mais se trouvent démunies quand il s’agit de prendre des mesures concrètes. En effet, des candidats qui pourraient apporter beaucoup aux entreprises ne postulent pas à leurs offres, voire se censurent parce qu’ils se font une idée fausse des prérequis pour y entrer. C’est le serpent qui se mord la queue : difficile de recruter différemment, s’il n’y a pas de diversité à la source !
Dès lors, il est nécessaire d’innover et d’aller plus loin que ce que la règlementation exige. Collaborer avec l’ensemble de son écosystème peut contribuer à faire bouger les lignes. Tel est bien le pari d’Orange, qui crée son propre centre de CFA pour remédier, sur le long terme, au problème de la pénurie des talents !
De la performance financière à la création de valeur partagée
Mais la diversité est plus qu’une question de recrutement. Cela suppose, avant tout, de réinterroger ses pratiques de management et sa culture d’entreprise.
En effet, si des entreprises "à la culture traditionnelle" s’ouvrent lentement à des profils "alternatifs", c’est qu’elles ont perçu la création de valeur énorme qui émanait d’organisations plus représentatives de notre société diverse et riche. Elles tendent ainsi la main à des talents qui auraient pu se dire : "cette entreprise n’est pas pour moi."
Pour attirer des talents différents, il faut développer une culture tournée vers l’humain. Cette évidence n’en est pas vraiment une, dans la mesure où pendant longtemps, les organisations ont privilégié la performance individuelle au "collectif", la performance purement économique à la performance globale. Gageons que les avancées récentes en termes de qualité de vie au travail, ainsi que l’essor du travail hybride, favoriseront un équilibre nouveau dans tous les sens du terme. Pour construire demain, l’entreprise d’aujourd’hui se doit d’accompagner ces évolutions. Promouvoir la diversité, c’est bien. Mais la mettre en pratique par un vrai changement de modèle, c’est encore mieux.
Un salarié sur deux déclare avoir déjà été victime de discrimination au cours de sa carrière. Si des efforts conséquents sont actuellement fournis, des pans entiers de l’économie demeurent très uniformes en termes de ressources humaines. Cette situation est d’autant plus étonnante que beaucoup de structures souffrent d’une pénurie certaine de talents ! Pour évoluer dans le bon sens, il va bien sûr falloir repenser les méthodes de recrutement. Mais au-delà, c’est toute une culture et un modèle d’entreprise qu’il va falloir réinventer.
Changer de perspective
Les temps changent. Il n’y a pas si longtemps, seul certains types de CV étaient jugés attractifs par les recruteurs. Aujourd’hui, les employeurs prennent conscience qu’en limitant leurs viviers de candidats, ils se privent eux-mêmes de collaborateurs à fort potentiel. À l’heure où la guerre des talents fait rage, ils ne peuvent tout simplement plus se le permettre ! C’est très vrai dans le secteur de la technologie, où les entreprises, en pénurie chronique d’effectifs, sont contraintes d’ouvrir leurs portes à des profils différents. Mais cette situation n’est pas nécessairement une mauvaise chose : au contraire, de très grands acteurs de la "Tech" ont compris l’intérêt de faire appel à des personnes issues d’autres filières, pour apporter un éclairage différent sur les attentes des clients.
Plus globalement, une idée nouvelle fait son chemin : les entreprises représentatives de la société délivrent un meilleur service. Le groupe Casino, par exemple, revendique de recruter des collaborateurs à l’image de la population qui se rend dans ses magasins – c’est-à-dire toute la société française. D’où une signature forte : "nourrir un monde de diversité" ! Une telle approche est payante pour ceux qui l’entreprennent. Ainsi, selon une enquête du BCG, il existe un lien étroit entre culture inclusive et performance d’ensemble de l’entreprise, tant sur le volet financier que sur la capacité à innover.
Bousculer l’inertie
Reste que ce mouvement est encore bien lent. Idriss Aberkhane, spécialiste de l’économie de la connaissance, rappelait que pour qu’une révolution soit définitivement adoptée, elle devait avoir traversé deux phases : elle était tout d’abord moquée, avant d’être jugée dangereuse. Ainsi en a-t-il été du droit de vote des femmes, et ainsi en est-il de la diversité dans les entreprises ? Un cas comme celui de Pinterest, accusé de sexisme par son ex-directrice générale, nous rappelle que tout est loin d’être acquis, même dans des sociétés jeunes et a priori ouvertes aux nouvelles idées.
Il est assez objectif d’affirmer que la plupart des grandes organisations gardent encore un temps de retard sur les grandes évolutions sociétales. Combien d’années a-t-il fallu pour que le secteur de la mode ouvre ses podiums à des modèles plus représentatifs de la population ? Par ailleurs, beaucoup d’entreprises ont envie de bien faire, mais se trouvent démunies quand il s’agit de prendre des mesures concrètes. En effet, des candidats qui pourraient apporter beaucoup aux entreprises ne postulent pas à leurs offres, voire se censurent parce qu’ils se font une idée fausse des prérequis pour y entrer. C’est le serpent qui se mord la queue : difficile de recruter différemment, s’il n’y a pas de diversité à la source !
Dès lors, il est nécessaire d’innover et d’aller plus loin que ce que la règlementation exige. Collaborer avec l’ensemble de son écosystème peut contribuer à faire bouger les lignes. Tel est bien le pari d’Orange, qui crée son propre centre de CFA pour remédier, sur le long terme, au problème de la pénurie des talents !
De la performance financière à la création de valeur partagée
Mais la diversité est plus qu’une question de recrutement. Cela suppose, avant tout, de réinterroger ses pratiques de management et sa culture d’entreprise.
En effet, si des entreprises "à la culture traditionnelle" s’ouvrent lentement à des profils "alternatifs", c’est qu’elles ont perçu la création de valeur énorme qui émanait d’organisations plus représentatives de notre société diverse et riche. Elles tendent ainsi la main à des talents qui auraient pu se dire : "cette entreprise n’est pas pour moi."
Pour attirer des talents différents, il faut développer une culture tournée vers l’humain. Cette évidence n’en est pas vraiment une, dans la mesure où pendant longtemps, les organisations ont privilégié la performance individuelle au "collectif", la performance purement économique à la performance globale. Gageons que les avancées récentes en termes de qualité de vie au travail, ainsi que l’essor du travail hybride, favoriseront un équilibre nouveau dans tous les sens du terme. Pour construire demain, l’entreprise d’aujourd’hui se doit d’accompagner ces évolutions. Promouvoir la diversité, c’est bien. Mais la mettre en pratique par un vrai changement de modèle, c’est encore mieux.
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Disclaimer: The text above is a press release that was not written by Finyear.com.
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Avertissement : Le texte ci-dessus est un communiqué de presse qui n'a pas été rédigé par Finyear.com.
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