Selon l'assureur-crédit Euler Hermes SFAC, 47 650 entreprises, toutes tailles confondues, ont déposé leur bilan (-4,1 % en cumul 12 mois). Cette évolution d'ensemble provient des très petites entreprises du commerce et de la construction, qui ont bénéficié d'une conjoncture domestique encore assez favorable. Mais les effectifs salariés globalement concernés par ces défaillances sont en hausse de 7% par rapport à novembre 2005, à 189 500 personnes, du fait de l'augmentation des grandes défaillances. Les entreprises moyennes et grandes ont subi une très forte augmentation de leurs défaillances depuis le début de l'année, reflétant les difficultés de l'industrie française, dont la compétitivité s'érode à mesure que l'euro s'apprécie.
Une augmentation des défaillances de 79 % pour les entreprises de plus de 15 millions d'euros A l'inverse de la tendance observée sur l'ensemble des défaillances, Euler Hermes SFAC note une forte remontée du nombre de défaillances importantes. Les défaillances d'entreprises dont le chiffre d'affaires est supérieur ou égal à 15 millions d'euros sont en hausse de 79 % sur les 12 derniers mois à fin novembre avec 163 cas observés par rapport à 91 sur la même période de l'an dernier. Les défaillances d'entreprises dont le chiffre d'affaire est compris entre 5 et 15 millions d'euro sont en hausse de 7%. Les grandes défaillances ont progressé à la faveur des difficultés des entreprises industrielles moyennes et grandes. Celles-ci sont confrontées à une importante perte de compétitivité, notamment à la suite de la hausse de l'euro, se soldant par des pertes de marchés et/ou une déflation des prix de vente. Par ailleurs les coûts d'approvisionnement se sont souvent renchéris (énergie, produits de base). Il en résulte une baisse des marges vers des niveaux critiques dans certains secteurs, notamment dans la sous-traitance automobile (plasturgie, métallurgie), mais aussi, encore et toujours, dans le textile. Les grandes défaillances ont également été plus nombreuses dans le négoce agroalimentaire (médiocre conjoncture de prix et de volume), ou dans le négoce électronique (tendance à la déflation et à l'obsolescence rapide des produits, malgré de forts volumes de vente). L'introduction de la nouvelle procédure de sauvegarde a aussi été le moyen, pour certaines grandes entreprises, de tenter de résoudre des problèmes chroniques de financement (Eurotunnel, Libération).
Une augmentation des défaillances de 79 % pour les entreprises de plus de 15 millions d'euros A l'inverse de la tendance observée sur l'ensemble des défaillances, Euler Hermes SFAC note une forte remontée du nombre de défaillances importantes. Les défaillances d'entreprises dont le chiffre d'affaires est supérieur ou égal à 15 millions d'euros sont en hausse de 79 % sur les 12 derniers mois à fin novembre avec 163 cas observés par rapport à 91 sur la même période de l'an dernier. Les défaillances d'entreprises dont le chiffre d'affaire est compris entre 5 et 15 millions d'euro sont en hausse de 7%. Les grandes défaillances ont progressé à la faveur des difficultés des entreprises industrielles moyennes et grandes. Celles-ci sont confrontées à une importante perte de compétitivité, notamment à la suite de la hausse de l'euro, se soldant par des pertes de marchés et/ou une déflation des prix de vente. Par ailleurs les coûts d'approvisionnement se sont souvent renchéris (énergie, produits de base). Il en résulte une baisse des marges vers des niveaux critiques dans certains secteurs, notamment dans la sous-traitance automobile (plasturgie, métallurgie), mais aussi, encore et toujours, dans le textile. Les grandes défaillances ont également été plus nombreuses dans le négoce agroalimentaire (médiocre conjoncture de prix et de volume), ou dans le négoce électronique (tendance à la déflation et à l'obsolescence rapide des produits, malgré de forts volumes de vente). L'introduction de la nouvelle procédure de sauvegarde a aussi été le moyen, pour certaines grandes entreprises, de tenter de résoudre des problèmes chroniques de financement (Eurotunnel, Libération).
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