Marc Fiorentino
Cette semaine, nous avons assisté à un nouveau concert de louanges. Barack Obama aurait « mis Wall Street sous tutelle », il aurait lancé « la plus grande réforme du système financier depuis la crise de 1929 », il serait le Robin des Bois qui « prend le pouvoir à Wall Street pour le rendre à Main Street ».
Malheureusement, derrière les titres, derrière les effets d’annonce, derrière les effets de manches de chemise blanche soigneusement relevées, derrière les « Yes I can », nous assistons à une série de mesurettes dont la plupart ne passera pas le cap du Congrès et dont le reste n’est que paillettes destinées à un peuple Américain qui réclamait la tête des financiers.
Plus un mot sur les bonus. Plus un mot sur les salaires des banquiers. Plus un mot l’obligation des banques de financer l’économie. Plus un mot sur les ménages surendettés et harcelés par les banques. Pour masquer le retour du pouvoir entre les mains de Wall Street, illustré par le remboursement par neuf banques Américaines de l’aide Publique sans AUCUNE contrepartie, OBAMA fait du neuf avec du vieux : des créations de nouvelles agences de contrôle. Des nouvelles agences qui ne serviront à rien puisque celles qui existent déjà, dont la plus importante, la SEC, créée d’ailleurs après la crise de 1929, n’a pas joué son rôle avant la crise.
La crise financière n’a pas été provoquée par l’absence de réglementation. Non. La crise a été provoquée par l’absence d’application des réglementations, pourtant pléthoriques, existantes.
Créer de nouvelles couches de contrôles n’aura qu’un seul effet : alourdir le budget d’une Etat déjà en faillite virtuel.
Mais chut… Ne répétez pas ce que je vous dis car il est interdit de critiquer le Messie…
Marc Fiorentino
Président d'EuroLand Finance
Gérant d'Allofinance
www.allofinance.com
Malheureusement, derrière les titres, derrière les effets d’annonce, derrière les effets de manches de chemise blanche soigneusement relevées, derrière les « Yes I can », nous assistons à une série de mesurettes dont la plupart ne passera pas le cap du Congrès et dont le reste n’est que paillettes destinées à un peuple Américain qui réclamait la tête des financiers.
Plus un mot sur les bonus. Plus un mot sur les salaires des banquiers. Plus un mot l’obligation des banques de financer l’économie. Plus un mot sur les ménages surendettés et harcelés par les banques. Pour masquer le retour du pouvoir entre les mains de Wall Street, illustré par le remboursement par neuf banques Américaines de l’aide Publique sans AUCUNE contrepartie, OBAMA fait du neuf avec du vieux : des créations de nouvelles agences de contrôle. Des nouvelles agences qui ne serviront à rien puisque celles qui existent déjà, dont la plus importante, la SEC, créée d’ailleurs après la crise de 1929, n’a pas joué son rôle avant la crise.
La crise financière n’a pas été provoquée par l’absence de réglementation. Non. La crise a été provoquée par l’absence d’application des réglementations, pourtant pléthoriques, existantes.
Créer de nouvelles couches de contrôles n’aura qu’un seul effet : alourdir le budget d’une Etat déjà en faillite virtuel.
Mais chut… Ne répétez pas ce que je vous dis car il est interdit de critiquer le Messie…
Marc Fiorentino
Président d'EuroLand Finance
Gérant d'Allofinance
www.allofinance.com