Entre 2002 et 2006, par exemple, les producteurs de cuivre ont bénéficié d’une hausse de 560% du prix de ce métal. Cette hausse des prix est largement imputable à la Chine, et à d’autres économies émergentes, qui ont un appétit énorme de matières premières industrielles. En 2007, l’économie chinoise a absorbé 37% de la consommation mondiale d’acier; par contraste, la part des États-Unis n’est que de 10% au cours de cette même année.
Avec une production et des prix en augmentation, les pays producteurs tirent profit de leur nouvelle position de force sur le marché. Un certain nombre de pays gros producteurs de produits de base sont en train de mettre en place des mesures susceptibles de restreindre l’offre de matières premières d’importance vitale. La Chine, la Russie, le Venezuela et la Bolivie figurent, précisément pour cette raison, parmi les pays à risque aux yeux des investisseurs. Les pouvoirs publics de ces pays ont mis en place des politiques de nature à limiter le libre échange des matières premières, ce qui ne fait qu’augmenter leur prix. Malgré cela, ces marchés émergents tirent un maximum de profit de cette demande accrue. Le secteur des fabrications métalliques en Europe a assisté à une forte diminution de la part qu’il occupe dans la production mondiale de métaux. La part de l’UE dans la production
d’aluminium est retombée de 21% en 1982 à 9% en 2005, et sa part dans la production d’acier a régressé de 25% à 16%.
Compte tenu du niveau des prix des matières premières, les marges des fabricants et des usines de transformation sont sous pression, car ils ne sont pas en mesure de répercuter la totalité de l’augmentation de leurs coûts sur les consommateurs. Stefan Dunker, manager du Service Risques d’ Atradius commente: « Nous n’avons pas encore assisté à une vague de faillites, mais si les hausses de prix se poursuivent, cela pourrait bien être le cas ».
En Allemagne, un rapport publié récemment par la Fédération des entreprises industrielles allemandes (BDI) a démontré qu’entre 2002-2007, l’industrie allemande a été confrontée àune hausse de 97 milliards d’EUR du coût direct des matières premières. D’où une perte de 148 000 emplois dans l’industrie allemande et une diminution de 0,5% du PNB global du pays.
Cependant, les perspectives pour les acheteurs de matières premières ne sont pas aussi mauvaises que cela. La demande en matières premières et par conséquent leurs prix sont sujets aux fluctuations spectaculaires des prix à la baisse ainsi qu’à la hausse. Plusieurs fabricants prennent un certain nombre de mesures pour éviter l’impact de la hausse des coûts, comme la constitution de stocks de matières premières, les investissements dans leurs propres sources d’approvisionnement, la diminution de l’utilisation des métaux précieux, ainsi que l’amélioration de l’efficacité dans l’utilisation de matériaux de tous types.
Par ailleurs, l’innovation dans la mise en oeuvre de matériaux alternatifs jouera également un rôle sur la demande à long terme de diverses matières premières. Tous ces facteurs devraient contribuer à modérer la demande et à contenir la hausse des prix.
Isidoro Unda, CEO d’Atradius a déclaré en conclusion de ce rapport: « Bien que la hausse du prix des matières premières ait été très importante et implacable, la demande est traditionnellement cyclique et s’aligne sur la croissance des marchés. La convergence d’un certain nombre de facteurs économiques y compris l’imminence d’une récession aux Etats-Unis, le ralentissement de la croissance en Europe, la chute du prix du pétrole et le resserrement des conditions du crédit pourraient, en se combinant, favoriser une détente sur les prix de certaines matières premières à la fois pour les fabricants et les consommateurs. Mais ces changements n’interviennent en général pas du jour au lendemain et le fléchissement des prix peut se faire attendre encore quelques années ».
Le rapport d’Atradius sur le commerce mondial (Global Trade report), Bedrocks of Prosperity
est disponible sur le site web d’Atradius, à l’adresse :
www.atradius.be/fr/creditmanagementsavoirfaire/publications/global-trade.html
À propos d’Atradius
Atradius est un des leaders de l’assurance-crédit dans le monde. L’encaissement de primes
de la société avoisine € 1,8 milliards et ses parts de marché à l’échelle mondiale s’élèvent à
31%. Elle assure des opérations commerciales contre le risque de non-paiement et propose
une vaste gamme de produits allant de l’assurance-crédit au recouvrement de créances.
Avec 4000 salariés et plus de 160 bureaux dans 40 pays, Atradius a accès à des
informations commerciales sur plus de 52 millions de sociétés au monde et prend plus de
22.000 décisions par jour en matière de limites de crédit.
www.atradius.be
www.atradius.com
Avec une production et des prix en augmentation, les pays producteurs tirent profit de leur nouvelle position de force sur le marché. Un certain nombre de pays gros producteurs de produits de base sont en train de mettre en place des mesures susceptibles de restreindre l’offre de matières premières d’importance vitale. La Chine, la Russie, le Venezuela et la Bolivie figurent, précisément pour cette raison, parmi les pays à risque aux yeux des investisseurs. Les pouvoirs publics de ces pays ont mis en place des politiques de nature à limiter le libre échange des matières premières, ce qui ne fait qu’augmenter leur prix. Malgré cela, ces marchés émergents tirent un maximum de profit de cette demande accrue. Le secteur des fabrications métalliques en Europe a assisté à une forte diminution de la part qu’il occupe dans la production mondiale de métaux. La part de l’UE dans la production
d’aluminium est retombée de 21% en 1982 à 9% en 2005, et sa part dans la production d’acier a régressé de 25% à 16%.
Compte tenu du niveau des prix des matières premières, les marges des fabricants et des usines de transformation sont sous pression, car ils ne sont pas en mesure de répercuter la totalité de l’augmentation de leurs coûts sur les consommateurs. Stefan Dunker, manager du Service Risques d’ Atradius commente: « Nous n’avons pas encore assisté à une vague de faillites, mais si les hausses de prix se poursuivent, cela pourrait bien être le cas ».
En Allemagne, un rapport publié récemment par la Fédération des entreprises industrielles allemandes (BDI) a démontré qu’entre 2002-2007, l’industrie allemande a été confrontée àune hausse de 97 milliards d’EUR du coût direct des matières premières. D’où une perte de 148 000 emplois dans l’industrie allemande et une diminution de 0,5% du PNB global du pays.
Cependant, les perspectives pour les acheteurs de matières premières ne sont pas aussi mauvaises que cela. La demande en matières premières et par conséquent leurs prix sont sujets aux fluctuations spectaculaires des prix à la baisse ainsi qu’à la hausse. Plusieurs fabricants prennent un certain nombre de mesures pour éviter l’impact de la hausse des coûts, comme la constitution de stocks de matières premières, les investissements dans leurs propres sources d’approvisionnement, la diminution de l’utilisation des métaux précieux, ainsi que l’amélioration de l’efficacité dans l’utilisation de matériaux de tous types.
Par ailleurs, l’innovation dans la mise en oeuvre de matériaux alternatifs jouera également un rôle sur la demande à long terme de diverses matières premières. Tous ces facteurs devraient contribuer à modérer la demande et à contenir la hausse des prix.
Isidoro Unda, CEO d’Atradius a déclaré en conclusion de ce rapport: « Bien que la hausse du prix des matières premières ait été très importante et implacable, la demande est traditionnellement cyclique et s’aligne sur la croissance des marchés. La convergence d’un certain nombre de facteurs économiques y compris l’imminence d’une récession aux Etats-Unis, le ralentissement de la croissance en Europe, la chute du prix du pétrole et le resserrement des conditions du crédit pourraient, en se combinant, favoriser une détente sur les prix de certaines matières premières à la fois pour les fabricants et les consommateurs. Mais ces changements n’interviennent en général pas du jour au lendemain et le fléchissement des prix peut se faire attendre encore quelques années ».
Le rapport d’Atradius sur le commerce mondial (Global Trade report), Bedrocks of Prosperity
est disponible sur le site web d’Atradius, à l’adresse :
www.atradius.be/fr/creditmanagementsavoirfaire/publications/global-trade.html
À propos d’Atradius
Atradius est un des leaders de l’assurance-crédit dans le monde. L’encaissement de primes
de la société avoisine € 1,8 milliards et ses parts de marché à l’échelle mondiale s’élèvent à
31%. Elle assure des opérations commerciales contre le risque de non-paiement et propose
une vaste gamme de produits allant de l’assurance-crédit au recouvrement de créances.
Avec 4000 salariés et plus de 160 bureaux dans 40 pays, Atradius a accès à des
informations commerciales sur plus de 52 millions de sociétés au monde et prend plus de
22.000 décisions par jour en matière de limites de crédit.
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