Le laboratoire qui ouvrira ses portes ce mois-ci et occupera une douzaine de bureaux à Canary Wharf Level39 - un hub à Londres pour les startups de technologie financière - réunira des experts en technologie de la banque et plus largement de la communauté FinTech précise UBS.
Les membres et les invités du laboratoire expérimenteront comment la blockchain, la technologie sous-jacente bitcoin, peut être adaptée pour traiter un large éventail de transactions financières de manière plus efficace et plus rentable, a indiqué la banque.
Le laboratoire aura pour objectif de développer de nouvelles technologies qui traitent de diverses questions, telles que la nécessité de gérer et d'analyser de vastes quantités de données, ou mieux d'évaluer les risques.
Alors que nombreux sont-ceux parmi les services financiers à avoir exprimé un intérêt pour la technologie sous-jacente Bitcoin, UBS est l'une des premières banques à rendre public ses plans. L'idée est d'obtenir qu'UBS s'implique davantage avec les FinTech à Londres et s'ouvre à l'innovation externe.
La blockchain est le grand livre public en ligne et décentralisé qui vérifie les transactions en devises numériques tels que le Bitcoin. C'est un dossier indélébile, dont l'authenticité est vérifiée par un réseau d'utilisateurs d'ordinateurs plutôt que par une autorité centralisée.
Le mois dernier, le gouvernement britannique a annoncé qu'il allait consacrer 10 millions de livres pour soutenir la recherche dans les technologies de devises numériques. En Septembre dernier, la Banque d'Angleterre a reconnu le potentiel de la blockchain, en précisant que la technologie pourrait avoir des implications "de grande envergure".
S'adressant à Financial News en octobre dernier, Oliver Bussmann, le directeur de l'information chez UBS Group, a déclaré que la blockchain avait le potentiel "non seulement de changer la façon dont nous faisons des paiements, mais surtout de changer l'ensemble du sujet de la négociation et du règlement." Il l'a décrit comme la technologie ayant le plus de potentiel à perturber les services financiers, et à déclencher la simplification "massive" des processus bancaires et de la structure des coûts.
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