1. Echanges commerciaux 2006 : un bon cru
• Les échanges de matières premières bénéficient du dynamisme de la zone asiatique
Les échanges internationaux de biens et services devraient progresser de 9 % en volume en 2006, contre près de 8 % en 2005. Les échanges de matières premières (pétrole, métaux et minéraux) ont bénéficié du dynamisme de la zone asiatique, et plus particulièrement de la Chine dont la croissance économique se maintient entre 9 et 10 %. La remontée du prix du fret maritime - Baltic Dry Index pour les produits secs - qui a retrouvé en septembre son meilleur niveau depuis avril 2005, témoigne de ce dynamisme.
• Le renchérissement des prix des matières premières a un impact majeur sur l'évolution à la hausse des prix du commerce mondial de nombreux produits de base et sur les flux
A la faveur de recettes supplémentaires, les régions et les pays exportateurs de combustibles, de minerais et de métaux ont augmenté leurs importations.
A l'inverse, les prix des produits manufacturés, qui représentent les trois-quarts du commerce de marchandises, poursuivent leur décélération. La réorientation géographique des dépenses d'investissement vers les nouveaux pays industrialisés a stimulé les exportations de biens d'équipement, notamment pour les pays producteurs comme l'Allemagne et le Japon, dont les exportations globales enregistrent une forte poussée en 2006 à plus de 9 %.
« Globalement, les champions de l'exportation sont les pays asiatiques - hors Japon - avec une croissance en volume de leurs exportations (+18%) deux fois plus élevée que la croissance du commerce mondial, ainsi que les pays d'Europe centrale et orientale. La Chine est devenue le deuxième exportateur mondial derrière l'Allemagne, devançant les Etats-Unis. En cinq ans, ses exportations ont quadruplé, elles sont estimées à 900 milliards de dollars en données annuelles pour 2006, soit plus du double des exportations de la France », commente Philippe Brossard, directeur de la recherche chez Euler Hermes SFAC.
2. Baisse de la croissance mondiale et des échanges commerciaux en 2007
• Tassement des flux et risques de conflits commerciaux au niveau mondial
La modération de la croissance mondiale en 2007 avec 3 % attendus entraînera un tassement de la croissance en volume des échanges mondiaux de biens et services qui devrait tendre vers 7 %.
Les importations des USA devraient diminuer en relation avec l'affaiblissement de la demande interne. Le fléchissement de la croissance en Allemagne pèsera sur les échanges commerciaux intra Union Européenne.
Face aux excédents commerciaux records dégagés par les pays asiatiques, et principalement celui de la Chine (plus de 100 milliards de dollars annuels), les pays industriels sont de plus en plus inquiets des effets de la sous-évaluation du yuan sur la compétitivité de leurs industries et sur l'emploi. Les différends se multiplient avec les Etats-Unis et la Commission européenne qui considèrent que la Chine ne respecte pas, sur nombre de points, les engagements pris lors de son adhésion en 2001 à l'OMC.
Enfin, l'échec cet été des négociations commerciales du cycle de Doha fait ressortir les positions divergentes en matière de réforme des subventions agricoles, notamment entre les Etats-Unis et l'Union Européenne.
« Les conflits commerciaux risquent donc de se multiplier dans un contexte économique mondial moins favorable et le débat sur la politique des taux de change est susceptible de se renforcer», commente Philippe Brossard.
• Situation française : perte de compétitivité due au taux de change et à la dérive des coûts salariaux
La balance courante française s'enfonce dans le déficit sous l'effet conjugué des prix (hausse des matières premières) et des volumes. Les importations en volume progressent plus vite que les exportations, malgré le fort rebond de ces dernières en 2006. Le déficit courant pourrait dépasser 30 milliards d'euros en 2006 (1,8% du PIB), et devrait se creuser plus encore en 2007, les exportations ralentissant, tandis que la demande interne assez robuste continuerait de soutenir les importations.
« Cette situation reflète la perte de compétitivité de l'économie française, résultant de la forte appréciation de l'euro depuis 2001 et de la dérive des coûts salariaux français relativement aux coûts salariaux allemands – qui ont presque stagné ces cinq dernières années, quand les salaires français progressaient de 2,7% par an en moyenne. Le rebond des exportations françaises témoigne toutefois de la vigueur de certains secteurs (aéronautique, pharmacie, cosmétique) et d'une assez bonne pénétration des nouveaux marchés mondiaux. C'est surtout la forte poussée des importations qui pénalise le solde extérieur », conclut Philippe Brossard.
N°1 de l'assurance-crédit en France, Euler Hermes SFAC, filiale du groupe Euler Hermes, contribue au développement rentable des entreprises en garantissant leur poste clients. Sa mission est de prévenir le risque clients, recouvrer les créances impayées et indemniser les pertes subies.
Euler Hermes est le leader mondial de l'assurance-crédit et l'un des leaders de la caution. Avec 5 400 salariés présents dans 46 pays, Euler Hermes offre une gamme complète de services pour la gestion du poste clients. Euler Hermes, filiale d'AGF, membre du groupe Allianz, est coté à Euronext Paris. Le Groupe et ses principales filiales d'assurance-crédit sont notés AA- par Standard & Poor's.
• Les échanges de matières premières bénéficient du dynamisme de la zone asiatique
Les échanges internationaux de biens et services devraient progresser de 9 % en volume en 2006, contre près de 8 % en 2005. Les échanges de matières premières (pétrole, métaux et minéraux) ont bénéficié du dynamisme de la zone asiatique, et plus particulièrement de la Chine dont la croissance économique se maintient entre 9 et 10 %. La remontée du prix du fret maritime - Baltic Dry Index pour les produits secs - qui a retrouvé en septembre son meilleur niveau depuis avril 2005, témoigne de ce dynamisme.
• Le renchérissement des prix des matières premières a un impact majeur sur l'évolution à la hausse des prix du commerce mondial de nombreux produits de base et sur les flux
A la faveur de recettes supplémentaires, les régions et les pays exportateurs de combustibles, de minerais et de métaux ont augmenté leurs importations.
A l'inverse, les prix des produits manufacturés, qui représentent les trois-quarts du commerce de marchandises, poursuivent leur décélération. La réorientation géographique des dépenses d'investissement vers les nouveaux pays industrialisés a stimulé les exportations de biens d'équipement, notamment pour les pays producteurs comme l'Allemagne et le Japon, dont les exportations globales enregistrent une forte poussée en 2006 à plus de 9 %.
« Globalement, les champions de l'exportation sont les pays asiatiques - hors Japon - avec une croissance en volume de leurs exportations (+18%) deux fois plus élevée que la croissance du commerce mondial, ainsi que les pays d'Europe centrale et orientale. La Chine est devenue le deuxième exportateur mondial derrière l'Allemagne, devançant les Etats-Unis. En cinq ans, ses exportations ont quadruplé, elles sont estimées à 900 milliards de dollars en données annuelles pour 2006, soit plus du double des exportations de la France », commente Philippe Brossard, directeur de la recherche chez Euler Hermes SFAC.
2. Baisse de la croissance mondiale et des échanges commerciaux en 2007
• Tassement des flux et risques de conflits commerciaux au niveau mondial
La modération de la croissance mondiale en 2007 avec 3 % attendus entraînera un tassement de la croissance en volume des échanges mondiaux de biens et services qui devrait tendre vers 7 %.
Les importations des USA devraient diminuer en relation avec l'affaiblissement de la demande interne. Le fléchissement de la croissance en Allemagne pèsera sur les échanges commerciaux intra Union Européenne.
Face aux excédents commerciaux records dégagés par les pays asiatiques, et principalement celui de la Chine (plus de 100 milliards de dollars annuels), les pays industriels sont de plus en plus inquiets des effets de la sous-évaluation du yuan sur la compétitivité de leurs industries et sur l'emploi. Les différends se multiplient avec les Etats-Unis et la Commission européenne qui considèrent que la Chine ne respecte pas, sur nombre de points, les engagements pris lors de son adhésion en 2001 à l'OMC.
Enfin, l'échec cet été des négociations commerciales du cycle de Doha fait ressortir les positions divergentes en matière de réforme des subventions agricoles, notamment entre les Etats-Unis et l'Union Européenne.
« Les conflits commerciaux risquent donc de se multiplier dans un contexte économique mondial moins favorable et le débat sur la politique des taux de change est susceptible de se renforcer», commente Philippe Brossard.
• Situation française : perte de compétitivité due au taux de change et à la dérive des coûts salariaux
La balance courante française s'enfonce dans le déficit sous l'effet conjugué des prix (hausse des matières premières) et des volumes. Les importations en volume progressent plus vite que les exportations, malgré le fort rebond de ces dernières en 2006. Le déficit courant pourrait dépasser 30 milliards d'euros en 2006 (1,8% du PIB), et devrait se creuser plus encore en 2007, les exportations ralentissant, tandis que la demande interne assez robuste continuerait de soutenir les importations.
« Cette situation reflète la perte de compétitivité de l'économie française, résultant de la forte appréciation de l'euro depuis 2001 et de la dérive des coûts salariaux français relativement aux coûts salariaux allemands – qui ont presque stagné ces cinq dernières années, quand les salaires français progressaient de 2,7% par an en moyenne. Le rebond des exportations françaises témoigne toutefois de la vigueur de certains secteurs (aéronautique, pharmacie, cosmétique) et d'une assez bonne pénétration des nouveaux marchés mondiaux. C'est surtout la forte poussée des importations qui pénalise le solde extérieur », conclut Philippe Brossard.
N°1 de l'assurance-crédit en France, Euler Hermes SFAC, filiale du groupe Euler Hermes, contribue au développement rentable des entreprises en garantissant leur poste clients. Sa mission est de prévenir le risque clients, recouvrer les créances impayées et indemniser les pertes subies.
Euler Hermes est le leader mondial de l'assurance-crédit et l'un des leaders de la caution. Avec 5 400 salariés présents dans 46 pays, Euler Hermes offre une gamme complète de services pour la gestion du poste clients. Euler Hermes, filiale d'AGF, membre du groupe Allianz, est coté à Euronext Paris. Le Groupe et ses principales filiales d'assurance-crédit sont notés AA- par Standard & Poor's.
Source : Euler Hermes SFAC : 1, rue Euler 75008 Paris - France
www.eulerhermes.com/france
Réserve : Certains des énoncés contenus dans le présent documentpeuvent être de nature prospective et fondés sur les hypothèses et lespoints de vue actuels de la Direction de la Société. Ces énoncésimpliquent des risques et des incertitudes, connus et inconnus, quipeuvent causer des écarts importants entre les résultats, lesperformances ou les événements qui y sont invoqués, explicitement ouimplicitement, et les résultats, les performances ou les événementsréels. Une déclaration peut être de nature prospective par nature ou lecaractère prospectif peut résulter du contexte de la déclaration. Enplus, les déclarations de caractère prospectif se caractérisent parl'emploi de termes comme " peut ", " va ", " devrait ", " s'attend à "," projette ", " envisage ", " anticipe ", " évalue ", " estime ", "prévoit ", " potentiel ", ou " continue ", ou par l'emploi de termessimilaires. Les résultats, performances ou événements prospectifspeuvent s'écarter sensiblement des résultats réels en raison, notamment(i) de la conjoncture économique générale, et en particulier de laconjoncture économique prévalant dans les principaux domainesd'activités du groupe Allianz et sur les principaux marchés oùintervient la Société, (ii) des performances de marchés financiers, ycompris des marchés émergents, (iii) de la fréquence et de la gravitédes sinistres assurés, (iv) des taux de mortalité et de morbidité, (v)du taux de conservation des affaires, (vi) de l'évolution des tauxd'intérêt, (vii) des taux de change, notamment du taux de changeEUR/USD, (viii) de la concurrence, (ix) des changements deslégislations et des réglementations, y compris pour ce qui a trait à laconvergence monétaire ou à l'Union Monétaire Européenne, (x) deschangements intervenants dans les politiques des Banques Centraleset/ou des Gouvernements étrangers (xi) des effets des acquisitions (parexemple de la Dresdner Bank AG) et de leur intégration et (xii) desfacteurs généraux ayant une incidence sur la concurrence, que ce soitsur le plan local, régional, national et/ou mondial. Beaucoup de cesfacteurs seraient d'autant plus susceptibles de survenir, etéventuellement de manière accrue, suite à des actes terroristes. Lesquestions abordées dans le présent document peuvent en outre impliquerdes risques et des incertitudes dont les sociétés du groupe Allianzsont régulièrement amenées à faire état dans les documents qu'ellessoumettent à la Securities and Exchange Commission. Les sociétés dugroupe Allianz ne sont pas obligées de mettre à jour les informationsprospectives contenues dans le présent document.
www.eulerhermes.com/france
Réserve : Certains des énoncés contenus dans le présent documentpeuvent être de nature prospective et fondés sur les hypothèses et lespoints de vue actuels de la Direction de la Société. Ces énoncésimpliquent des risques et des incertitudes, connus et inconnus, quipeuvent causer des écarts importants entre les résultats, lesperformances ou les événements qui y sont invoqués, explicitement ouimplicitement, et les résultats, les performances ou les événementsréels. Une déclaration peut être de nature prospective par nature ou lecaractère prospectif peut résulter du contexte de la déclaration. Enplus, les déclarations de caractère prospectif se caractérisent parl'emploi de termes comme " peut ", " va ", " devrait ", " s'attend à "," projette ", " envisage ", " anticipe ", " évalue ", " estime ", "prévoit ", " potentiel ", ou " continue ", ou par l'emploi de termessimilaires. Les résultats, performances ou événements prospectifspeuvent s'écarter sensiblement des résultats réels en raison, notamment(i) de la conjoncture économique générale, et en particulier de laconjoncture économique prévalant dans les principaux domainesd'activités du groupe Allianz et sur les principaux marchés oùintervient la Société, (ii) des performances de marchés financiers, ycompris des marchés émergents, (iii) de la fréquence et de la gravitédes sinistres assurés, (iv) des taux de mortalité et de morbidité, (v)du taux de conservation des affaires, (vi) de l'évolution des tauxd'intérêt, (vii) des taux de change, notamment du taux de changeEUR/USD, (viii) de la concurrence, (ix) des changements deslégislations et des réglementations, y compris pour ce qui a trait à laconvergence monétaire ou à l'Union Monétaire Européenne, (x) deschangements intervenants dans les politiques des Banques Centraleset/ou des Gouvernements étrangers (xi) des effets des acquisitions (parexemple de la Dresdner Bank AG) et de leur intégration et (xii) desfacteurs généraux ayant une incidence sur la concurrence, que ce soitsur le plan local, régional, national et/ou mondial. Beaucoup de cesfacteurs seraient d'autant plus susceptibles de survenir, etéventuellement de manière accrue, suite à des actes terroristes. Lesquestions abordées dans le présent document peuvent en outre impliquerdes risques et des incertitudes dont les sociétés du groupe Allianzsont régulièrement amenées à faire état dans les documents qu'ellessoumettent à la Securities and Exchange Commission. Les sociétés dugroupe Allianz ne sont pas obligées de mettre à jour les informationsprospectives contenues dans le présent document.