Avisa Partners et RAID Square veulent un « guichet unique pour tout acteur de la finance digitale et blockchain »
D’un côté, Avisa Partners, le leader français de l’intelligence économique et ses plus de 300 collaborateurs, dont une moitié d’ingénieurs et de profils techniques. De l’autre, RAID Square, une jeune pousse française fondée en 2022 par trois associés issus de l’écosystème de la blockchain et du conseil. Ensemble, ils lancent SP3AR, une offre commune reflétant les complémentarités entre leurs activités respectives : le conseil sur les enjeux de compliance et de régulation ; la due diligence et les investigations (M&A, précontentieux, etc.) ; l’audit, la veille cyber et l’appui au développement (CTO as-a-service) ; les relations publiques et institutionnelles pour les acteurs du Web3. Là encore, Avisa Partners, qui s’est renforcé ces dernières années avec un panel d’acquisitions dans tous les métiers de l’intelligence économique, ne souhaite laisser aucun angle mort dans son offre de services. Et pour RAID Square, c’est l’occasion d’adosser son expertise sectorielle à la force de frappe d’Avisa Partners.
Cette « offre 360 reflète notre volonté de constituer un “guichet unique” et un écosystème pour tout acteur de la finance digitale et blockchain en particulier », assure Sébastien Martin, président de RAID Square. Sur ce marché hautement stratégique, les investisseurs et les cabinets d’avocats en phase précontentieuse apparaissent comme des débouchés naturels pour SP3AR. Mais plus largement, Avisa Partners et RAID Square se positionnent auprès de l’ensemble de la filière : « SP3AR poursuit l’objectif de nourrir la croissance des acteurs Blockchain qu’il s’agisse d’acteurs de référence du Web3, d’entreprises issues d’industries traditionnelles et en phase d’exploration des potentiels cas d’usage, ou encore d’acteurs publics et régulateurs souhaitant renforcer leurs capacités ou les cadres réglementaires Blockchain », affirme Guillaume Tissier, directeur associé chez Avisa Partners. Un partenariat qui pourrait aussi s’enrichir ponctuellement d’expertises externes, précise-t-on du côté de SP3AR, où l’on évoque des perspectives de collaboration avec des cabinets d’avocats spécialisés sur les enjeux crypto ou encore des grands noms de l’industrie blockchain.
De nombreuses synergies opérationnelles à déployer
Côté Avisa Partners, l’expertise de RAID Square est d’ores et déjà attendue pour déployer des synergies de très haut-niveau et ajouter une couche capacitaire à un dispositif opérationnel déjà très large. Dans le domaine de la cybersécurité par exemple, Lexfo, filiale du groupe d’intelligence économique, devrait mobiliser les capacités de tests on-chain et de développement Web3 de RAID Square pour renforcer son offre d’audits techniques. Les services en relations publiques et lobbyings, portés en interne par les équipes bruxelloises d’Avisa Partners et sa filiale 35 ° Nord dédiée au continent africain, seront quant à eux enrichis par l’expertise de RAID Square en matière de réglementation et de compliance des acteurs évoluant dans l’écosystème crypto/blockchain.
RAID Square pourra aussi compter sur la solide implantation géographique des équipes d’Avisa Partners, qui dispose de bureaux à Londres, Washington, Bruxelles, Genève et évidemment Paris, à quelques rues des siens. De quoi imaginer de sérieuses perspectives de projection internationale. « Nous voulons faciliter le développement de projets au sein et vers l’Union européenne, sans oublier des espaces géographiques à fort dynamisme tels que le continent africain ou encore l’Amérique latine », estime Sébastien Martin.
Croissance du secteur…et des risques
Certes, ces dernières années, le marché a démontré ses solides perspectives de développement. « Que cela soit en matière de finance décentralisée ou, de façon plus globale, de “tokenisation” de l’économie, le potentiel en termes d’usages est énorme », rassure Guillaume Tissier. Mais son fonctionnement décentralisé s’est affirmé comme le vecteur de nouveaux risques. « Notre objectif est de contribuer à rétablir la confiance qui a pu être mise à mal ces derniers mois par une bulle spéculative et de nombreuses fraudes », poursuit-il.
Début novembre, le gendarme financier américain a ainsi porté plainte contre quatre personnes, suspectées d’avoir monté une pyramide de Ponzi par le biais de la société Trade Coin Club. Montant estimé du préjudice ? 300 millions de dollars en deux ans. Le mois dernier, la chute du géant de l’échange de cryptomonnaies FTX, dont le coût est estimé à 1 milliard d’euros sur fond de soupçons de détournement de fonds, a été perçue comme un risque systémique pour l’ensemble de la filière. Le tout, alors que le secteur des cryptomonnaies connaît un bear market d’une ampleur rarement égalée dans sa jeune histoire. Le risque d’un développement anarchique du marché a d’ailleurs poussé les autorités à s’engager dans une course à la réglementation. Au niveau de l’Union européenne, les règlements Mica, TFR et Dira, dont les entrées en vigueur respectives se feront dans les mois à venir, sont venus durcir et formaliser l’arsenal législatif européen relatif aux cryptomonnaies et renforcer les capacités du régulateur.
Face à ces mutations systémiques, « nos expertises nous permettent d’apporter à nos clients de la fiabilité, de la traçabilité, de la sécurité et de la conformité dans un univers qui a besoin de se structurer », affirme Guillaume Tissier. En bref, tout ce dont la filière a besoin pour grandir dans un environnement apaisé.
D’un côté, Avisa Partners, le leader français de l’intelligence économique et ses plus de 300 collaborateurs, dont une moitié d’ingénieurs et de profils techniques. De l’autre, RAID Square, une jeune pousse française fondée en 2022 par trois associés issus de l’écosystème de la blockchain et du conseil. Ensemble, ils lancent SP3AR, une offre commune reflétant les complémentarités entre leurs activités respectives : le conseil sur les enjeux de compliance et de régulation ; la due diligence et les investigations (M&A, précontentieux, etc.) ; l’audit, la veille cyber et l’appui au développement (CTO as-a-service) ; les relations publiques et institutionnelles pour les acteurs du Web3. Là encore, Avisa Partners, qui s’est renforcé ces dernières années avec un panel d’acquisitions dans tous les métiers de l’intelligence économique, ne souhaite laisser aucun angle mort dans son offre de services. Et pour RAID Square, c’est l’occasion d’adosser son expertise sectorielle à la force de frappe d’Avisa Partners.
Cette « offre 360 reflète notre volonté de constituer un “guichet unique” et un écosystème pour tout acteur de la finance digitale et blockchain en particulier », assure Sébastien Martin, président de RAID Square. Sur ce marché hautement stratégique, les investisseurs et les cabinets d’avocats en phase précontentieuse apparaissent comme des débouchés naturels pour SP3AR. Mais plus largement, Avisa Partners et RAID Square se positionnent auprès de l’ensemble de la filière : « SP3AR poursuit l’objectif de nourrir la croissance des acteurs Blockchain qu’il s’agisse d’acteurs de référence du Web3, d’entreprises issues d’industries traditionnelles et en phase d’exploration des potentiels cas d’usage, ou encore d’acteurs publics et régulateurs souhaitant renforcer leurs capacités ou les cadres réglementaires Blockchain », affirme Guillaume Tissier, directeur associé chez Avisa Partners. Un partenariat qui pourrait aussi s’enrichir ponctuellement d’expertises externes, précise-t-on du côté de SP3AR, où l’on évoque des perspectives de collaboration avec des cabinets d’avocats spécialisés sur les enjeux crypto ou encore des grands noms de l’industrie blockchain.
De nombreuses synergies opérationnelles à déployer
Côté Avisa Partners, l’expertise de RAID Square est d’ores et déjà attendue pour déployer des synergies de très haut-niveau et ajouter une couche capacitaire à un dispositif opérationnel déjà très large. Dans le domaine de la cybersécurité par exemple, Lexfo, filiale du groupe d’intelligence économique, devrait mobiliser les capacités de tests on-chain et de développement Web3 de RAID Square pour renforcer son offre d’audits techniques. Les services en relations publiques et lobbyings, portés en interne par les équipes bruxelloises d’Avisa Partners et sa filiale 35 ° Nord dédiée au continent africain, seront quant à eux enrichis par l’expertise de RAID Square en matière de réglementation et de compliance des acteurs évoluant dans l’écosystème crypto/blockchain.
RAID Square pourra aussi compter sur la solide implantation géographique des équipes d’Avisa Partners, qui dispose de bureaux à Londres, Washington, Bruxelles, Genève et évidemment Paris, à quelques rues des siens. De quoi imaginer de sérieuses perspectives de projection internationale. « Nous voulons faciliter le développement de projets au sein et vers l’Union européenne, sans oublier des espaces géographiques à fort dynamisme tels que le continent africain ou encore l’Amérique latine », estime Sébastien Martin.
Croissance du secteur…et des risques
Certes, ces dernières années, le marché a démontré ses solides perspectives de développement. « Que cela soit en matière de finance décentralisée ou, de façon plus globale, de “tokenisation” de l’économie, le potentiel en termes d’usages est énorme », rassure Guillaume Tissier. Mais son fonctionnement décentralisé s’est affirmé comme le vecteur de nouveaux risques. « Notre objectif est de contribuer à rétablir la confiance qui a pu être mise à mal ces derniers mois par une bulle spéculative et de nombreuses fraudes », poursuit-il.
Début novembre, le gendarme financier américain a ainsi porté plainte contre quatre personnes, suspectées d’avoir monté une pyramide de Ponzi par le biais de la société Trade Coin Club. Montant estimé du préjudice ? 300 millions de dollars en deux ans. Le mois dernier, la chute du géant de l’échange de cryptomonnaies FTX, dont le coût est estimé à 1 milliard d’euros sur fond de soupçons de détournement de fonds, a été perçue comme un risque systémique pour l’ensemble de la filière. Le tout, alors que le secteur des cryptomonnaies connaît un bear market d’une ampleur rarement égalée dans sa jeune histoire. Le risque d’un développement anarchique du marché a d’ailleurs poussé les autorités à s’engager dans une course à la réglementation. Au niveau de l’Union européenne, les règlements Mica, TFR et Dira, dont les entrées en vigueur respectives se feront dans les mois à venir, sont venus durcir et formaliser l’arsenal législatif européen relatif aux cryptomonnaies et renforcer les capacités du régulateur.
Face à ces mutations systémiques, « nos expertises nous permettent d’apporter à nos clients de la fiabilité, de la traçabilité, de la sécurité et de la conformité dans un univers qui a besoin de se structurer », affirme Guillaume Tissier. En bref, tout ce dont la filière a besoin pour grandir dans un environnement apaisé.