L’engouement grandissant pour les offres digitales au détriment des services traditionnels n’est pas nouveau dans le secteur bancaire. Néanmoins, suite à la DSP2, les paiements via “open banking” ou virements instantanés poursuivent leur croissance discrète mais rapide en Europe. Selon l’étude 2022 Global Payments, réalisée par l’entreprise de services financiers Fidelity National Information Services (FIS), les portefeuilles numériques représentaient 48,6% de la valeur des transactions mondiales de e-commerce en 2021 – soit un peu plus de 2 500 milliards de dollars. FIS prévoit que ce chiffre continuera à augmenter pour atteindre 52,5 % de la valeur des transactions en 2025.
En cause, l’évolution des attentes des clients et surtout de la relation qu’ils entretiennent avec leur banque. Nous avons ainsi assisté à l’émergence d’une nouvelle génération de consommateurs exigeants, en recherche de services financiers flexibles, agiles, interactifs et évolutifs. Pour rattraper leur retard et être en mesure de répondre à ces nouvelles attentes, les banques traditionnelles ont décidé d’adopter des approches basées sur de nouvelles technologies et, notamment, sur des APIs. Comment les APIs permettent-elles aux banques d’entrer de plein pied dans l’univers de l’open banking et de tirer pleinement parti de l’ensemble de ses bénéfices ?
Quand les banques traditionnelles se réinventent
Les APIs, interfaces de programmation d’application, sont la pièce maîtresse de l’open banking, qui a ouvert la voie à des pratiques innovantes dans le secteur. Il s’agit d’une formidable solution pour créer et renforcer les liens avec les nouveaux acteurs - fournisseurs d’applications mobiles de gestion d’actions, plateformes de paiement électronique - du secteur financier. En effet, l’API, d’abord perçue comme une menace, s’est révélée un excellent outil pour faciliter la communication entre les applications et les services, permettant aux banques d’élargir rapidement leurs offres (banque mobile) à de nouveaux segments. Les sociétés interagissent avec les consommateurs de façon flexible et personnalisée avec pour principe de base l’immédiateté et l’omnicanalité.
Dans ce contexte, il y a, cependant, un élément clé à prendre en compte : si la pièce maîtresse de l’open banking est l’API, sa valeur ajoutée repose sur la qualité des données et la capacité à en tirer parti en temps quasi réel.
Quand la qualité des données n’est pas au rendez-vous
Les banques traditionnelles disposent d’un volume de données impressionnant, stocké depuis des décennies. Mais ces données sont à la fois déstructurées, dispersées et multiples au sein d’infrastructures organisées, bien souvent, en silos, héritage d’une multitude de fusions et acquisitions. Il s’agit donc d’un véritable casse-tête chinois quand il s’agit de disposer d’une vision temps réel et unifiée de ces données, empêchant de faire preuve de réactivité et d’agilité.
Les volumes de données phénoménaux dont disposent les acteurs établis sur leurs clients pourraient, voire devraient représenter un avantage crucial sur les banques digitales concurrentes. Néanmoins, ils doivent transformer ce marécage en un data lake propre, avec des donneés suffisamment fiables pour servir de socle à une stratégie d’open banking. Faute de quoi, ces acteurs ne pourront relever les défis qui se posent à eux.
Quand les processus applicatifs et les architectures respirent la vétusté
Chaque élément d’un écosystème bancaire digital (transaction électronique, saisie d’informations sur le marché, échange de données à l’aide d’API) constitue un « événement » à gérer et analyser, idéalement en temps réel. Tout doit donc commencer par le déploiement d’une plateforme technologique adéquate. Les logiciels offrant une gestion des événements en temps réels sont les véritables piliers de l’open banking. Ces informations doivent couvrir tous les domaines, des risques à la rentabilité, fournissant une vision unifiée.
La virtualisation des données permet d’atteindre rapidement cet objectif. En effet, les données bancaires peuvent être hébergées dans divers environnements hybrides et présenter un nombre infini de variations (géographie, type, classification du client...). Dans ce contexte, la mise en place d’une plateforme de virtualisation supprime la complexité inhérente à l’ensemble de l’architecture en backend, créant un seul référentiel virtuel. L’ensemble est sous-tendu par des outils de data management permettant d’offrir des niveaux de pilotage et d’accès adaptés, facilitant ainsi la supervision des réglementations et de la conformité.
Pour les banques traditionnelles en concurrence avec des startups en ligne et plus agiles, le potentiel de l’open banking est indéniable. Grâce à ce système reposant sur les APIs, elles misent sur le digital et adoptent l’approche orientée données nécessaire pour ne pas se retrouver sur la touche. Cependant, il leur faudra également trouver la bonne formule pour traiter leurs données et en assurer la sécurité.
En cause, l’évolution des attentes des clients et surtout de la relation qu’ils entretiennent avec leur banque. Nous avons ainsi assisté à l’émergence d’une nouvelle génération de consommateurs exigeants, en recherche de services financiers flexibles, agiles, interactifs et évolutifs. Pour rattraper leur retard et être en mesure de répondre à ces nouvelles attentes, les banques traditionnelles ont décidé d’adopter des approches basées sur de nouvelles technologies et, notamment, sur des APIs. Comment les APIs permettent-elles aux banques d’entrer de plein pied dans l’univers de l’open banking et de tirer pleinement parti de l’ensemble de ses bénéfices ?
Quand les banques traditionnelles se réinventent
Les APIs, interfaces de programmation d’application, sont la pièce maîtresse de l’open banking, qui a ouvert la voie à des pratiques innovantes dans le secteur. Il s’agit d’une formidable solution pour créer et renforcer les liens avec les nouveaux acteurs - fournisseurs d’applications mobiles de gestion d’actions, plateformes de paiement électronique - du secteur financier. En effet, l’API, d’abord perçue comme une menace, s’est révélée un excellent outil pour faciliter la communication entre les applications et les services, permettant aux banques d’élargir rapidement leurs offres (banque mobile) à de nouveaux segments. Les sociétés interagissent avec les consommateurs de façon flexible et personnalisée avec pour principe de base l’immédiateté et l’omnicanalité.
Dans ce contexte, il y a, cependant, un élément clé à prendre en compte : si la pièce maîtresse de l’open banking est l’API, sa valeur ajoutée repose sur la qualité des données et la capacité à en tirer parti en temps quasi réel.
Quand la qualité des données n’est pas au rendez-vous
Les banques traditionnelles disposent d’un volume de données impressionnant, stocké depuis des décennies. Mais ces données sont à la fois déstructurées, dispersées et multiples au sein d’infrastructures organisées, bien souvent, en silos, héritage d’une multitude de fusions et acquisitions. Il s’agit donc d’un véritable casse-tête chinois quand il s’agit de disposer d’une vision temps réel et unifiée de ces données, empêchant de faire preuve de réactivité et d’agilité.
Les volumes de données phénoménaux dont disposent les acteurs établis sur leurs clients pourraient, voire devraient représenter un avantage crucial sur les banques digitales concurrentes. Néanmoins, ils doivent transformer ce marécage en un data lake propre, avec des donneés suffisamment fiables pour servir de socle à une stratégie d’open banking. Faute de quoi, ces acteurs ne pourront relever les défis qui se posent à eux.
Quand les processus applicatifs et les architectures respirent la vétusté
Chaque élément d’un écosystème bancaire digital (transaction électronique, saisie d’informations sur le marché, échange de données à l’aide d’API) constitue un « événement » à gérer et analyser, idéalement en temps réel. Tout doit donc commencer par le déploiement d’une plateforme technologique adéquate. Les logiciels offrant une gestion des événements en temps réels sont les véritables piliers de l’open banking. Ces informations doivent couvrir tous les domaines, des risques à la rentabilité, fournissant une vision unifiée.
La virtualisation des données permet d’atteindre rapidement cet objectif. En effet, les données bancaires peuvent être hébergées dans divers environnements hybrides et présenter un nombre infini de variations (géographie, type, classification du client...). Dans ce contexte, la mise en place d’une plateforme de virtualisation supprime la complexité inhérente à l’ensemble de l’architecture en backend, créant un seul référentiel virtuel. L’ensemble est sous-tendu par des outils de data management permettant d’offrir des niveaux de pilotage et d’accès adaptés, facilitant ainsi la supervision des réglementations et de la conformité.
Pour les banques traditionnelles en concurrence avec des startups en ligne et plus agiles, le potentiel de l’open banking est indéniable. Grâce à ce système reposant sur les APIs, elles misent sur le digital et adoptent l’approche orientée données nécessaire pour ne pas se retrouver sur la touche. Cependant, il leur faudra également trouver la bonne formule pour traiter leurs données et en assurer la sécurité.