A la lecture du communiqué de presse ce mercredi 12 juillet 2023, impossible de ne pas se poser la question. Mais qu'est ce que "73 Strings" qui vient d'annoncer une Série A avec un fonds comme Blackstone appuyé par Fidelity International Strategic Ventures et qui annonce être déjà à la tête d'un portefeuille de clients totalisant plus de 2000 milliards d'actifs sous gestion ?
"Le nom vient surtout des autres co-fondateurs, sourit Yann Magnan, le CEO de 73 Strings. "73, selon un des personnages scientifiques de la série TV américaine - The Big Bang Theory - est le chiffre parfait. Quant à Strings cela fait référence à une suite de mots, de valeurs selon une théorie de calcul."
Le décor est planté. Car 73 Strings est avant tout, une solution technologique basée sur l'intelligence artificielle offrant une "lecture" et un suivi "intelligent" d'une entreprise. Ce qui, appliqué aux actifs sous gestion d'acteurs du Private equity, permet ainsi d'accroitre la productivité, la transparence et donc d'assurer une meilleure liquidité.
Créée à Paris en septembre 2020 à l'orée du premier confinement par quatre associés (Yann Magnan, Abhishek Pandey, Sambeet Parija, Vinod Vijapur) tous issus du monde du conseil, la jeune start-up qui n'a été opérationnelle commercialement qu'en 2022, affiche déjà un très joli portefeuille de clients. "Nous sommes partis du constat que l'ensemble des clients que nous avions accompagnés dans nos précédentes carrières, passaient énormément de temps à piloter leurs actifs un peu à l'ancienne, manuellement sur des fichiers excel, y compris dans des grandes maisons, ce qui n'était pas franchement en adéquation avec la révolution technologique en cours" relate le CEO.
En moins d'un an, la solution a séduit, voire même a conquis le monde du PE et au-delà. "Nous ne dévoilons pas notre chiffre d'affaires. tout comme le montant de la levée d'ailleurs. Cependant, aujourd'hui, nos clients font confiance à notre solution pour suivre entre 3000 et 4000 actifs. (...) Un acteur comme Eurazeo a été parmi les premiers. Au global, nos clients sont des VC (60 %), des acteurs du PE (25 %) et le solde est sur la dette privée..."
Un joli palmarès qui ne devrait pas s'arrêter là. Dans un environnement extrêmement volatil et où les études tirent tous les jours, la sonnette d'alarme, notamment pour la tech, on comprend assez facilement l'engouement.
Mais alors, si la solution est au point, et que les clients se bousculent, les "paramètres" de la jeune pousse devraient eux aussi être au beau fixe... "Pour tout vous dire : oui, nous pourrions être à l'équilibre à la fin de cet exercice. Cependant, nous avons choisi de profiter de l'engouement pour poursuivre notre déploiement technologique et commercial. D'où la levée de fonds."
Anne-Laure Allain
"Le nom vient surtout des autres co-fondateurs, sourit Yann Magnan, le CEO de 73 Strings. "73, selon un des personnages scientifiques de la série TV américaine - The Big Bang Theory - est le chiffre parfait. Quant à Strings cela fait référence à une suite de mots, de valeurs selon une théorie de calcul."
Le décor est planté. Car 73 Strings est avant tout, une solution technologique basée sur l'intelligence artificielle offrant une "lecture" et un suivi "intelligent" d'une entreprise. Ce qui, appliqué aux actifs sous gestion d'acteurs du Private equity, permet ainsi d'accroitre la productivité, la transparence et donc d'assurer une meilleure liquidité.
Créée à Paris en septembre 2020 à l'orée du premier confinement par quatre associés (Yann Magnan, Abhishek Pandey, Sambeet Parija, Vinod Vijapur) tous issus du monde du conseil, la jeune start-up qui n'a été opérationnelle commercialement qu'en 2022, affiche déjà un très joli portefeuille de clients. "Nous sommes partis du constat que l'ensemble des clients que nous avions accompagnés dans nos précédentes carrières, passaient énormément de temps à piloter leurs actifs un peu à l'ancienne, manuellement sur des fichiers excel, y compris dans des grandes maisons, ce qui n'était pas franchement en adéquation avec la révolution technologique en cours" relate le CEO.
En moins d'un an, la solution a séduit, voire même a conquis le monde du PE et au-delà. "Nous ne dévoilons pas notre chiffre d'affaires. tout comme le montant de la levée d'ailleurs. Cependant, aujourd'hui, nos clients font confiance à notre solution pour suivre entre 3000 et 4000 actifs. (...) Un acteur comme Eurazeo a été parmi les premiers. Au global, nos clients sont des VC (60 %), des acteurs du PE (25 %) et le solde est sur la dette privée..."
Un joli palmarès qui ne devrait pas s'arrêter là. Dans un environnement extrêmement volatil et où les études tirent tous les jours, la sonnette d'alarme, notamment pour la tech, on comprend assez facilement l'engouement.
Mais alors, si la solution est au point, et que les clients se bousculent, les "paramètres" de la jeune pousse devraient eux aussi être au beau fixe... "Pour tout vous dire : oui, nous pourrions être à l'équilibre à la fin de cet exercice. Cependant, nous avons choisi de profiter de l'engouement pour poursuivre notre déploiement technologique et commercial. D'où la levée de fonds."
Anne-Laure Allain