Les chiffres clés à retenir :
• 89% des DAF interrogés estiment qu’ils contribuent à la performance de leur entreprise ;
• 81% considèrent que leur charge de travail est trop importante ;
• 54% ressentent un fort niveau de stress dans leur travail ;
• 85% assurent que les solutions d’automatisation rendues possibles par l’innovation technologique pourraient leur libérer du temps pour effectuer des tâches à valeur ajoutée et 78% pour améliorer leur employabilité ;
• 89% insistent sur la nécessité d'une formation à la prise en main de ces solutions d’automatisation pour en tirer pleinement parti.
Comment perçoivent-ils leur rôle à la fois dans le développement du chiffre d’affaires de leur entreprise et dans la conduite de sa transformation digitale ? Quel est leur regard sur le rôle que doit jouer la technologie dans l'exercice de leurs tâches quotidiennes ? Cette vaste enquête a été réalisée auprès d’un échantillon de 334 directeurs ou responsables des affaires financières d’entreprises de 50 salariés et plus.
En première ligne de la transformation digitale de l’entreprise, le DAF a eu un rôle reconnu comme central pendant la crise.
Si 71% des DAF considèrent qu’ils jouent un rôle incontournable dans la transformation digitale de leur entreprise, un tiers (33%) perçoivent leur fonction comme “essentielle”. Ce chiffre s’élève à 47% dans les grandes entreprises.
Cette redéfinition de leur mission dans le cadre de la nécessaire transformation des entreprises s’est traduite pour 52% d’entre eux par le sentiment d’avoir développé et acquis de nouvelles compétences. Ce constat est largement partagé dans les grandes entreprises (57%) et plus particulièrement dans le secteur des services (62%).
Aujourd’hui, 91% des DAF déclarent que leur travail est reconnu et valorisé par leurs dirigeants et 87% par les salariés de l’entreprise. Pour 89% d’entre eux, ils considèrent qu’ils contribuent fortement à la performance de l’entreprise et pour 81% que leur rôle est central en situation de crise.
Le prix à payer : une charge de travail de plus en plus importante et un fort niveau de stress
Ce rôle essentiel s’accompagne néanmoins de contreparties négatives en matière de conditions de travail : un DAF sur deux (54%) éprouve du stress au travail. Ce chiffre s’élève même à 58% dans le secteur des services et à 63% dans les grandes entreprises.
De manière plus globale, cette situation de stress s’explique pour 81% des DAF interrogés par une charge de travail trop importante. Ce ressenti est amplifié par le sentiment largement répandu de devoir réaliser au quotidien des tâches chronophages (50%), répétitives (45%) et à faible valeur ajoutée (34%).
41% des DAF considèrent que l’automatisation rendue possible par l’innovation technologique représente une opportunité pour leur fonction…
Dans ce contexte, loin d’être un motif de crainte, l’automatisation est perçue comme une opportunité pour leur fonction. C’est en particulier le cas dans le secteur industriel (49%) et dans les grandes entreprises (48%).
A ce titre, 85% assurent que les solutions d’automatisation pourraient leur libérer du temps pour effectuer des tâches à valeur ajoutée, 78% pour améliorer leur employabilité grâce à la formation, 76% pour réduire le risque d’erreur humaine et pour mieux gérer l’écosystème de leur entreprise. Ils perçoivent aussi ses bénéfices en matière de RH : pour 59% ce gain de temps leur permettrait de se consacrer davantage à la fidélisation (59%) et au recrutement des talents (51%).
…seulement si cette transformation est assortie d’un accompagnement au changement
41% des DAF identifient l’accompagnement comme la condition sine qua non de l’appropriation de ces solutions technologiques. Ce besoin couvre toutes les étapes de leur déploiement. Il suppose la mise en place de groupes de travail afin d’identifier les besoins des salariés (88%), puis la diffusion aux salariés d’explications claires des bénéfices (87%), et enfin par la mise en place de formation (89%).
Méthodologie :
L’étude « L’évolution de la fonction finance en entreprise » réalisée pour Esker, est destinée à comprendre et analyser la perception de la fonction finance par les responsables et directeurs de directions administratives et financières. Cette étude a été réalisée auprès d’un échantillon de 334 directeurs ou responsables des affaires financières d’entreprises de 50 salariés et plus, représentatif des entreprises de cette taille. L’échantillon a été interrogé par téléphone sur système CATI lors d’interviews réalisées du 18 juillet au 5 août 2022.
Source Esker
• 89% des DAF interrogés estiment qu’ils contribuent à la performance de leur entreprise ;
• 81% considèrent que leur charge de travail est trop importante ;
• 54% ressentent un fort niveau de stress dans leur travail ;
• 85% assurent que les solutions d’automatisation rendues possibles par l’innovation technologique pourraient leur libérer du temps pour effectuer des tâches à valeur ajoutée et 78% pour améliorer leur employabilité ;
• 89% insistent sur la nécessité d'une formation à la prise en main de ces solutions d’automatisation pour en tirer pleinement parti.
Comment perçoivent-ils leur rôle à la fois dans le développement du chiffre d’affaires de leur entreprise et dans la conduite de sa transformation digitale ? Quel est leur regard sur le rôle que doit jouer la technologie dans l'exercice de leurs tâches quotidiennes ? Cette vaste enquête a été réalisée auprès d’un échantillon de 334 directeurs ou responsables des affaires financières d’entreprises de 50 salariés et plus.
En première ligne de la transformation digitale de l’entreprise, le DAF a eu un rôle reconnu comme central pendant la crise.
Si 71% des DAF considèrent qu’ils jouent un rôle incontournable dans la transformation digitale de leur entreprise, un tiers (33%) perçoivent leur fonction comme “essentielle”. Ce chiffre s’élève à 47% dans les grandes entreprises.
Cette redéfinition de leur mission dans le cadre de la nécessaire transformation des entreprises s’est traduite pour 52% d’entre eux par le sentiment d’avoir développé et acquis de nouvelles compétences. Ce constat est largement partagé dans les grandes entreprises (57%) et plus particulièrement dans le secteur des services (62%).
Aujourd’hui, 91% des DAF déclarent que leur travail est reconnu et valorisé par leurs dirigeants et 87% par les salariés de l’entreprise. Pour 89% d’entre eux, ils considèrent qu’ils contribuent fortement à la performance de l’entreprise et pour 81% que leur rôle est central en situation de crise.
Le prix à payer : une charge de travail de plus en plus importante et un fort niveau de stress
Ce rôle essentiel s’accompagne néanmoins de contreparties négatives en matière de conditions de travail : un DAF sur deux (54%) éprouve du stress au travail. Ce chiffre s’élève même à 58% dans le secteur des services et à 63% dans les grandes entreprises.
De manière plus globale, cette situation de stress s’explique pour 81% des DAF interrogés par une charge de travail trop importante. Ce ressenti est amplifié par le sentiment largement répandu de devoir réaliser au quotidien des tâches chronophages (50%), répétitives (45%) et à faible valeur ajoutée (34%).
41% des DAF considèrent que l’automatisation rendue possible par l’innovation technologique représente une opportunité pour leur fonction…
Dans ce contexte, loin d’être un motif de crainte, l’automatisation est perçue comme une opportunité pour leur fonction. C’est en particulier le cas dans le secteur industriel (49%) et dans les grandes entreprises (48%).
A ce titre, 85% assurent que les solutions d’automatisation pourraient leur libérer du temps pour effectuer des tâches à valeur ajoutée, 78% pour améliorer leur employabilité grâce à la formation, 76% pour réduire le risque d’erreur humaine et pour mieux gérer l’écosystème de leur entreprise. Ils perçoivent aussi ses bénéfices en matière de RH : pour 59% ce gain de temps leur permettrait de se consacrer davantage à la fidélisation (59%) et au recrutement des talents (51%).
…seulement si cette transformation est assortie d’un accompagnement au changement
41% des DAF identifient l’accompagnement comme la condition sine qua non de l’appropriation de ces solutions technologiques. Ce besoin couvre toutes les étapes de leur déploiement. Il suppose la mise en place de groupes de travail afin d’identifier les besoins des salariés (88%), puis la diffusion aux salariés d’explications claires des bénéfices (87%), et enfin par la mise en place de formation (89%).
Méthodologie :
L’étude « L’évolution de la fonction finance en entreprise » réalisée pour Esker, est destinée à comprendre et analyser la perception de la fonction finance par les responsables et directeurs de directions administratives et financières. Cette étude a été réalisée auprès d’un échantillon de 334 directeurs ou responsables des affaires financières d’entreprises de 50 salariés et plus, représentatif des entreprises de cette taille. L’échantillon a été interrogé par téléphone sur système CATI lors d’interviews réalisées du 18 juillet au 5 août 2022.
Source Esker
Laurent Leloup
- Fondateur et associé Finyear
- Fondateur et CEO Leloup Partners (néo-banque d'affaires©, ICO, STO, M&A, partenariats stratégiques)
- Auteur de Blockchain, la révolution de la confiance
"La blockchain n’est pas la révolution tant annoncée, elle n’est que l’outil d’un monde lui-même entré en révolution"
- Traducteur de La Blockchain pour les Nuls et de Au cœur du bitcoin.
- Fondateur et associé Finyear
- Fondateur et CEO Leloup Partners (néo-banque d'affaires©, ICO, STO, M&A, partenariats stratégiques)
- Auteur de Blockchain, la révolution de la confiance
"La blockchain n’est pas la révolution tant annoncée, elle n’est que l’outil d’un monde lui-même entré en révolution"
- Traducteur de La Blockchain pour les Nuls et de Au cœur du bitcoin.