Toutefois, tout n’est pas terminé depuis la date butoir du 1er août 2014, il y a une suite.
D’une part, quelques acteurs (administrations, assureurs et banques) sont concernés par le remplacement des produits de niche tels que le TIP et le télérèglement. Ceux-ci s’inscrivent dans une nouvelle échéance de migration au plus tard pour le 1er février 2016. Les retardataires doivent donc démarrer leurs projets début 2015.
D’autre part, la mise en place du SEPA a révélé des failles dans son application et surtout une forme de liberté dans son interprétation de la réglementation. Les informations restituées dans les relevés de comptes bancaires et les codes rejets sont un bon exemple de chantiers d’harmonisation en cours ou à venir.
Pour finir, le calendrier de mise en place n’a pas toujours permis aux entreprises de transformer les contraintes du passage au SEPA en atout concurrentiel après financement d’un projet aussi lourd et complexe. D’autant plus que le retour sur investissement n’est pas toujours immédiat. Il y a donc de nouvelles opportunités qui se présentent autour d’offres dématérialisées telles que l’e-mandate, la signature électronique, SEPAMail ou encore Ebam.
De nouveaux services viendront naturellement en accompagnement de la construction d’une Europe de paiement plus « digitale ». Par ailleurs, la sécurité des « e-payment » ou « m-payment » via des « e-services » ou systèmes de nouvelle génération est primordiale pour gagner la confiance des acteurs et en particulier celle des consommateurs.
Le SEPA est né d’un projet réglementaire, mais il met en perspective les tendances et évolutions du monde des paiements actuellement en pleine mutation.
Dans ce contexte, il y a fort à parier que de nouvelles directives européennes viennent une nouvelle fois bouleverser le paysage lié aux modes de paiement. En ce sens, nous pouvons par exemple évoquer l’avenir incertain des paiements par chèques qui devraient probablement disparaître d’ici 2020.
Une chose est sûre, le paiement électronique va continuer de se développer pour devenir rapidement un standard. Il est donc nécessaire d’anticiper les futures mutations et de se préparer à déployer des systèmes industriels permettant de se conformer aux évolutions à venir.
Emmanuel Weisberg - Practice Leader chez MALTEM Consulting Group
D’une part, quelques acteurs (administrations, assureurs et banques) sont concernés par le remplacement des produits de niche tels que le TIP et le télérèglement. Ceux-ci s’inscrivent dans une nouvelle échéance de migration au plus tard pour le 1er février 2016. Les retardataires doivent donc démarrer leurs projets début 2015.
D’autre part, la mise en place du SEPA a révélé des failles dans son application et surtout une forme de liberté dans son interprétation de la réglementation. Les informations restituées dans les relevés de comptes bancaires et les codes rejets sont un bon exemple de chantiers d’harmonisation en cours ou à venir.
Pour finir, le calendrier de mise en place n’a pas toujours permis aux entreprises de transformer les contraintes du passage au SEPA en atout concurrentiel après financement d’un projet aussi lourd et complexe. D’autant plus que le retour sur investissement n’est pas toujours immédiat. Il y a donc de nouvelles opportunités qui se présentent autour d’offres dématérialisées telles que l’e-mandate, la signature électronique, SEPAMail ou encore Ebam.
De nouveaux services viendront naturellement en accompagnement de la construction d’une Europe de paiement plus « digitale ». Par ailleurs, la sécurité des « e-payment » ou « m-payment » via des « e-services » ou systèmes de nouvelle génération est primordiale pour gagner la confiance des acteurs et en particulier celle des consommateurs.
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