C’est ce que révèle la huitième édition de l’étude mondiale « Global Family Business Survey », réalisée par le cabinet de conseil et d’audit PwC, qui s’intéresse aux problématiques des entreprises familiales et aux leviers qu’elles peuvent activer pour y répondre.
Les entreprises familiales sont plus performantes mais moins confiantes en l’avenir
Au niveau mondial et malgré un contexte économique incertain, les entreprises familiales se montrent dynamiques, prospères et ambitieuses. Elles sont 61% à faire preuve d’un esprit entrepreneurial, moteur puissant de changement et d’innovation.
Elles se distinguent aussi, pour 71% d’entre elles, par une capacité de prise de décision plus rapide et plus fluide. Par ailleurs, 74% des entreprises familiales interrogées affirment s’appuyer sur une culture et des valeurs plus fortes que leurs homologues cotées en Bourse, se traduisant par une stabilité accrue, un engagement et des responsabilités plus forts envers leurs collaborateurs et l’ensemble de leurs parties prenantes.
Exonérées des contraintes des marchés financiers et de ses obligations de résultats trimestriels, elles peuvent donner aux projets le temps nécessaire pour se concrétiser : 55% des entreprises interrogées identifient leur capacité à prendre des décisions sur le long terme comme un axe différenciant.
Les entreprises familiales sont plus performantes mais moins confiantes en l’avenir
Au niveau mondial et malgré un contexte économique incertain, les entreprises familiales se montrent dynamiques, prospères et ambitieuses. Elles sont 61% à faire preuve d’un esprit entrepreneurial, moteur puissant de changement et d’innovation.
Elles se distinguent aussi, pour 71% d’entre elles, par une capacité de prise de décision plus rapide et plus fluide. Par ailleurs, 74% des entreprises familiales interrogées affirment s’appuyer sur une culture et des valeurs plus fortes que leurs homologues cotées en Bourse, se traduisant par une stabilité accrue, un engagement et des responsabilités plus forts envers leurs collaborateurs et l’ensemble de leurs parties prenantes.
Exonérées des contraintes des marchés financiers et de ses obligations de résultats trimestriels, elles peuvent donner aux projets le temps nécessaire pour se concrétiser : 55% des entreprises interrogées identifient leur capacité à prendre des décisions sur le long terme comme un axe différenciant.
L’étude Global Family Business Survey 2016 met au jour un paradoxe. 83% des entreprises familiales françaises ont vu leur chiffre d’affaires augmenter (contre 64% en moyenne globale) et seules 10% ont connu un recul de leurs résultats. En revanche, elles affichent une moindre confiance en l’avenir. Seuls 70% des dirigeants anticipent une croissance de leur entreprise au cours des 5 prochaines années, contre 85%
dans le monde et 10% prévoient un développement rapide contre 15% chez leurs homologues internationaux.
Face à une économie en mutation, les entreprises familiales doivent relever de nombreux défis :
- Innover et intégrer la transformation digitale
Pour 64% des entreprises familiales interrogées dans le monde, l’innovation est le plus grand défi des cinq prochaines années. 57% d’entre elles (soit 10 points de % supplémentaires par rapport à 2012) affirment qu’elles ont la capacité à se réinventer à chaque nouvelle génération et disposent de nombreux atouts pour innover.
« Il est indispensable d’innover pour progresser. Notre R&D est répartie dans 40 centres. Nous avons des comités d’innovation et des correspondants dans toutes les régions du monde chargés de la disséminer. » témoigne Jean Mane, dirigeant de V. Mane et Fils
Paradoxalement, si 59% des entreprises familiales perçoivent les opportunités du digital, elles n’en ont pas encore pris toute la mesure. Seules 25% se sentent exposées aux bouleversements liés à la révolution digitale et 7% des dirigeants la considèrent comme le défi majeur des douze prochains mois, davantage préoccupés par les conditions de marché, le recrutement de profils qualifiés ou encore les changements de réglementation et de législation. Toutefois, pour 54%, le digital est inscrit à l’ordre du jour du comité exécutif.
En France, le constat est similaire. Si 63% se déclarent conscientes des bénéfices de la transformation digitale sur leur activité et 67% envisagent d’aborder ce sujet en comité exécutif, le chemin demeure encore long : 20% des entreprises familiales françaises affirment ne pas avoir de stratégie adaptée à l’ère digitale.
- Accélérer le développement international
Le développement à l’international représente une stratégie de croissance à long terme pour les entreprises familiales. Au niveau mondial, 67% des entreprises familiales exportent leurs produits et services réalisant ainsi 25% de leur chiffre d’affaires à l’international. En France, ce taux atteint 87% et pourrait encore progresser au cours des 5 prochaines années faisant passer la part du chiffre d’affaires à l’international de 38 à 43%. Dans le cadre de cette stratégie, la stabilité économique et politique ainsi que la taille et le potentiel de croissance des pays ciblés sont déterminants dans les choix de nouveaux marchés à conquérir.
- Se diversifier pour éviter une trop forte dépendance à la conjoncture économique
La diversification représente également un enjeu stratégique majeur pour les entreprises familiales. Aujourd’hui, 1/3 des entreprises familiales dans le monde opère sur un seul et unique secteur d’activité. Ce phénomène de mono-activité peut exposer l’entreprise à un risque certain. Aussi, les entrepreneurs l’ont bien compris puisque près de 50% des dirigeants interrogés prévoient de s’engager dans une nouvelle activité parallèlement à leur coeur de métier.
- Financer la croissance de l’entreprise : recourir au capital ou à des financements extérieurs ?
Certaines entreprises familiales préfèrent se financer elles-mêmes pour accélérer leur développement plutôt que de recourir à des financements extérieurs qui pourraient, en contrepartie, exiger une certaine prise de contrôle. En effet, 76% des entreprises interrogées affirment qu’elles devront compter sur leur propre capital. En France, 1/3 des dirigeants estiment qu’ils ont plus difficilement accès au financement extérieur que les autres entreprises, ces autres sources n'étant soit pas disponibles soit trop coûteuses.
dans le monde et 10% prévoient un développement rapide contre 15% chez leurs homologues internationaux.
Face à une économie en mutation, les entreprises familiales doivent relever de nombreux défis :
- Innover et intégrer la transformation digitale
Pour 64% des entreprises familiales interrogées dans le monde, l’innovation est le plus grand défi des cinq prochaines années. 57% d’entre elles (soit 10 points de % supplémentaires par rapport à 2012) affirment qu’elles ont la capacité à se réinventer à chaque nouvelle génération et disposent de nombreux atouts pour innover.
« Il est indispensable d’innover pour progresser. Notre R&D est répartie dans 40 centres. Nous avons des comités d’innovation et des correspondants dans toutes les régions du monde chargés de la disséminer. » témoigne Jean Mane, dirigeant de V. Mane et Fils
Paradoxalement, si 59% des entreprises familiales perçoivent les opportunités du digital, elles n’en ont pas encore pris toute la mesure. Seules 25% se sentent exposées aux bouleversements liés à la révolution digitale et 7% des dirigeants la considèrent comme le défi majeur des douze prochains mois, davantage préoccupés par les conditions de marché, le recrutement de profils qualifiés ou encore les changements de réglementation et de législation. Toutefois, pour 54%, le digital est inscrit à l’ordre du jour du comité exécutif.
En France, le constat est similaire. Si 63% se déclarent conscientes des bénéfices de la transformation digitale sur leur activité et 67% envisagent d’aborder ce sujet en comité exécutif, le chemin demeure encore long : 20% des entreprises familiales françaises affirment ne pas avoir de stratégie adaptée à l’ère digitale.
- Accélérer le développement international
Le développement à l’international représente une stratégie de croissance à long terme pour les entreprises familiales. Au niveau mondial, 67% des entreprises familiales exportent leurs produits et services réalisant ainsi 25% de leur chiffre d’affaires à l’international. En France, ce taux atteint 87% et pourrait encore progresser au cours des 5 prochaines années faisant passer la part du chiffre d’affaires à l’international de 38 à 43%. Dans le cadre de cette stratégie, la stabilité économique et politique ainsi que la taille et le potentiel de croissance des pays ciblés sont déterminants dans les choix de nouveaux marchés à conquérir.
- Se diversifier pour éviter une trop forte dépendance à la conjoncture économique
La diversification représente également un enjeu stratégique majeur pour les entreprises familiales. Aujourd’hui, 1/3 des entreprises familiales dans le monde opère sur un seul et unique secteur d’activité. Ce phénomène de mono-activité peut exposer l’entreprise à un risque certain. Aussi, les entrepreneurs l’ont bien compris puisque près de 50% des dirigeants interrogés prévoient de s’engager dans une nouvelle activité parallèlement à leur coeur de métier.
- Financer la croissance de l’entreprise : recourir au capital ou à des financements extérieurs ?
Certaines entreprises familiales préfèrent se financer elles-mêmes pour accélérer leur développement plutôt que de recourir à des financements extérieurs qui pourraient, en contrepartie, exiger une certaine prise de contrôle. En effet, 76% des entreprises interrogées affirment qu’elles devront compter sur leur propre capital. En France, 1/3 des dirigeants estiment qu’ils ont plus difficilement accès au financement extérieur que les autres entreprises, ces autres sources n'étant soit pas disponibles soit trop coûteuses.
"Les entreprises familiales privilégient une stratégie d’indépendance et de maîtrise de leur capital au travers du financement de leur activité et de leur croissance sur fonds propres. Le recours à des capitaux extérieurs s’avère utilisé utile en cas de volonté d’accélérer le développement de l’entreprise ou pour faciliter des transitions par exemple. » complète François Antarieu. Associé chez PwC.
- Anticiper et réussir la transmission de l’entreprise
Malgré l’existence d’entreprises familiales depuis des décennies voire des siècles, au niveau mondial, seules 12% d’entre elles dépassent une durée de vie de trois générations. Ce pourcentage chute même à 3% pour celles bénéficiant d’une longévité sur quatre générations. La gestion de la succession demeure donc une composante essentielle du succès. Face à ce défi, seules 55% des entreprises familiales dans le monde disposent d’un plan de succession. En France, ce taux chute à 13%.
- Anticiper et réussir la transmission de l’entreprise
Malgré l’existence d’entreprises familiales depuis des décennies voire des siècles, au niveau mondial, seules 12% d’entre elles dépassent une durée de vie de trois générations. Ce pourcentage chute même à 3% pour celles bénéficiant d’une longévité sur quatre générations. La gestion de la succession demeure donc une composante essentielle du succès. Face à ce défi, seules 55% des entreprises familiales dans le monde disposent d’un plan de succession. En France, ce taux chute à 13%.
Parmi les dirigeants qui affirment avoir établi un plan de succession, 43% prévoient de transférer le management de leur entreprise à la génération suivante, 20% envisagent de transmettre le capital tandis que 10% souhaitent vendre l’entreprise. En France, ce phénomène est encore plus marqué, 80% des entreprises familiales emploient des membres de la nouvelle génération, un taux largement supérieur à la moyenne mondiale (69%).
- La nouvelle génération revitalise les entreprises familiales
La relève est une réelle opportunité pour l’avenir des entreprises familiales : elle constitue une population bien formée, sensible aux évolutions technologiques et ouverte aux changements.
Elle a un rôle à jouer dans des domaines clés tels que l’innovation, le numérique ou encore la professionnalisation des équipes dirigeantes.
Parmi les ambitions de la nouvelle génération de dirigeants, 79% affirme avoir de nombreuses idées pour faire franchir un nouveau cap à leur entreprise, 88% souhaite laisser sur l’entreprise familiale une empreinte différente de celle dont elle a hérité, 59% envisage de diversifier le portefeuille de produits et services et 47% lancer une activité à côté du coeur de métier. Les transitions futures devraient donc figurer parmi les plus significatives et les plus « disruptives » jamais vécues par les entreprises familiales.
Méthodologie de l’étude
Entre mai et octobre 2016, PwC a interrogé 2800 dirigeants d'entreprises familiales dans 50 pays via un questionnaire en ligne et par téléphone.
Ces entreprises affichent un chiffre d'affaires compris entre 5 millions et 1 milliard d'euros. En France, 36 entreprises familiales ont été interrogées dans les secteurs de la chimie, de l'habillement, de la distribution ou encore de l'automobile.
Pour aller plus loin, téléchargez ci-dessous l’enquête PwC (PDF 28 pages en français)
La relève est une réelle opportunité pour l’avenir des entreprises familiales : elle constitue une population bien formée, sensible aux évolutions technologiques et ouverte aux changements.
Elle a un rôle à jouer dans des domaines clés tels que l’innovation, le numérique ou encore la professionnalisation des équipes dirigeantes.
Parmi les ambitions de la nouvelle génération de dirigeants, 79% affirme avoir de nombreuses idées pour faire franchir un nouveau cap à leur entreprise, 88% souhaite laisser sur l’entreprise familiale une empreinte différente de celle dont elle a hérité, 59% envisage de diversifier le portefeuille de produits et services et 47% lancer une activité à côté du coeur de métier. Les transitions futures devraient donc figurer parmi les plus significatives et les plus « disruptives » jamais vécues par les entreprises familiales.
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