L'attribution des noms de domaines: un enjeu majeur du net
L'ICANN, fondé en 1998 en Californie, est le seul organisme mondial à gérer les noms de domaine de l'ensemble de la toile. La régulation par une autorité est sans conteste une nécessité dans la jungle du web. Les noms de domaine permettent de rendre une adresse IP numérique en nom mémorisable et intelligible. Tant que le nom n’est ni déjà utilisé, ni réservé, il peut être acheté par tout un chacun à des prix raisonnables et concurrentiels, comme vous pouvez le constater via les offres de cet hébergeur. Cependant, pour des noms de domaine stratégiques à intérêt éminemment commercial, l’obtention d’un nom de domaine est un véritable business. Sur le marché secondaire, des noms de domaines se sont échangés à des prix records. La plus célèbre d’entre elles réalisée en 2006 s'élève à 14 millions de dollars.
Une politique des noms de domaine en mouvement
Depuis 2009, la politique de gestion des noms de domaine est néanmoins en cours de modification. Le premier pas a été franchi lorsque l’ICANN a autorisé l’utilisation d’autres alphabets que l’alphabet latin pour créer un nom de domaine. Jusqu’au 20 juin 2011, l’exclusivité des .com, .fr, .uk, etc... appauvrissait volontairement l’éventail de noms possibles et rendait ainsi les domaines artificiellement chers. Aujourd’hui, d’autres extensions de domaine voient le jour comme le suffixe .bzh pour la Bretagne mis en service cette année. L’année 2015 devrait aussi marquer une étape majeure dans la politique des noms de domaine avec la fin de la tutelle des États-Unis sur l’ICANN. Ce changement relance le débat sur la création d’une autorité internationale pour réguler l’ensemble des flux, idée que l’ONU tente en vain de concrétiser depuis des années.
Un nouveau système controversé
Le nouveau type de gouvernance internationale de l’ICANN à partir de septembre 2015 pourra être la première étape pour la mise en place d’une éventuelle future Haute Autorité Mondiale du Net. Ce projet ne fait pas l'unanimité, loin de là : un tel organisme n’est pas souhaité et est même jugé contre nature à la culture d’internet par une majorité, à commencer par les pères fondateurs du web. Le président de l’ICANN, Fadi Chehadé défend par exemple l’idée de la création de petites commissions traitant chacune de thèmes bien spécifiques de la toile pour une plus grande efficacité.
Besoin d’un coup de pouce sur le sujet des médias et du web ? consultez notre article destiné aux dirigeants d’entreprise à ce propos.
L'ICANN, fondé en 1998 en Californie, est le seul organisme mondial à gérer les noms de domaine de l'ensemble de la toile. La régulation par une autorité est sans conteste une nécessité dans la jungle du web. Les noms de domaine permettent de rendre une adresse IP numérique en nom mémorisable et intelligible. Tant que le nom n’est ni déjà utilisé, ni réservé, il peut être acheté par tout un chacun à des prix raisonnables et concurrentiels, comme vous pouvez le constater via les offres de cet hébergeur. Cependant, pour des noms de domaine stratégiques à intérêt éminemment commercial, l’obtention d’un nom de domaine est un véritable business. Sur le marché secondaire, des noms de domaines se sont échangés à des prix records. La plus célèbre d’entre elles réalisée en 2006 s'élève à 14 millions de dollars.
Une politique des noms de domaine en mouvement
Depuis 2009, la politique de gestion des noms de domaine est néanmoins en cours de modification. Le premier pas a été franchi lorsque l’ICANN a autorisé l’utilisation d’autres alphabets que l’alphabet latin pour créer un nom de domaine. Jusqu’au 20 juin 2011, l’exclusivité des .com, .fr, .uk, etc... appauvrissait volontairement l’éventail de noms possibles et rendait ainsi les domaines artificiellement chers. Aujourd’hui, d’autres extensions de domaine voient le jour comme le suffixe .bzh pour la Bretagne mis en service cette année. L’année 2015 devrait aussi marquer une étape majeure dans la politique des noms de domaine avec la fin de la tutelle des États-Unis sur l’ICANN. Ce changement relance le débat sur la création d’une autorité internationale pour réguler l’ensemble des flux, idée que l’ONU tente en vain de concrétiser depuis des années.
Un nouveau système controversé
Le nouveau type de gouvernance internationale de l’ICANN à partir de septembre 2015 pourra être la première étape pour la mise en place d’une éventuelle future Haute Autorité Mondiale du Net. Ce projet ne fait pas l'unanimité, loin de là : un tel organisme n’est pas souhaité et est même jugé contre nature à la culture d’internet par une majorité, à commencer par les pères fondateurs du web. Le président de l’ICANN, Fadi Chehadé défend par exemple l’idée de la création de petites commissions traitant chacune de thèmes bien spécifiques de la toile pour une plus grande efficacité.
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