Le vice-gouverneur de la Banque du Japon (Bank of Japan – BOJ, la banque centrale japonaise) Hiroshi Nakaso a annoncé que son institution suivait avec attention les technologies de « blockchain », qui sont au centre de l’attention dans le monde de l’industrie des technologies financières et envisageait peut-être à l’avenir de les utiliser.
La Banque centrale n’a pas pour l’instant l’intention de mettre en circulation des crypto-monnaies ni d’utiliser dans l’immédiat les technologies de « blockchain » , mais a mis en place des activités de recherche et d’analyse pour comprendre l’impact de ces innovations sur les architectures financières et les infrastructures des marchés financiers, en se réservant la possibilité d’utiliser ces technologies dans le futur.
La technologie « blockchain » est construite autour d’un système de registre décentralisé, contrairement au système actuel qui est centralisé. Cela signifie que toutes les opérations, au lieu d’être enregistrées à un seul endroit, sont enregistrées dans la chaine de « blocs » transmis lors de chaque transaction et visibles de tous. On peut assimiler une chaine de blocs à une base de données où toutes les transactions sont stockées et visibles (donc vérifiables) librement et qu’on ne peut effacer.
Une transaction ne peut être validée qu’une fois la résolution d’une « épreuve cryptographique » effectuée. Cette résolution, qui fait appel à des informations contenues dans les blocs précédents, est coûteuse en puissance de calcul. Un nouveau bloc est automatiquement créé une fois la transaction validée, lié aux précédents, ce qui permet en théorie d’éviter les arnaques, dysfonctionnements, etc.
L’utilisation permettrait ainsi aux institutions financières de ne plus avoir besoin d’utiliser les systèmes de registres gérés par des tierces parties et de ne plus avoir d’autorité centrale.
Les inconvénients actuels sont la lenteur des transactions, et un certain nombre de barrières légales, de gouvernance, etc.
Cette technologie a été conçue initialement pour créer la crypto-monnaie « bitcoin ». Elle est considérée comme potentiellement révolutionnaire pour le monde de la finance (et au-delà pour la transmission de contrats sécurisés, dans les transports, les contrats, l’assurance, le vote en ligne, etc.). La technologie est supposée avoir été été créée en 2008 au Japon.
D'après un article de Coin report du 16 mai 2016 (en anglais) « Bank of Japan open to use of blockchain technology ».
SOURCE :
http://www.diplomatie.gouv.fr
La Banque centrale n’a pas pour l’instant l’intention de mettre en circulation des crypto-monnaies ni d’utiliser dans l’immédiat les technologies de « blockchain » , mais a mis en place des activités de recherche et d’analyse pour comprendre l’impact de ces innovations sur les architectures financières et les infrastructures des marchés financiers, en se réservant la possibilité d’utiliser ces technologies dans le futur.
La technologie « blockchain » est construite autour d’un système de registre décentralisé, contrairement au système actuel qui est centralisé. Cela signifie que toutes les opérations, au lieu d’être enregistrées à un seul endroit, sont enregistrées dans la chaine de « blocs » transmis lors de chaque transaction et visibles de tous. On peut assimiler une chaine de blocs à une base de données où toutes les transactions sont stockées et visibles (donc vérifiables) librement et qu’on ne peut effacer.
Une transaction ne peut être validée qu’une fois la résolution d’une « épreuve cryptographique » effectuée. Cette résolution, qui fait appel à des informations contenues dans les blocs précédents, est coûteuse en puissance de calcul. Un nouveau bloc est automatiquement créé une fois la transaction validée, lié aux précédents, ce qui permet en théorie d’éviter les arnaques, dysfonctionnements, etc.
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