Lors du sommet du G7, le président américain aurait déclaré que la force du dollar face à l’euro pose un problème aux Etats-Unis. Revenons sur les mouvements récents de cette parité et sur les causes vraisemblables de ces mouvements.
L’action des banques centrales est déterminante pour les parités de change. La fin de l’année 2014 a vu une appréciation du dollar face à toutes devises en anticipation du resserrement à venir de la politique monétaire américaine, qui pourrait se manifester dès le 17 juin 2015 par une remontée des taux directeurs de la Réserve fédérale. En contrepoint, la Banque centrale européenne (BCE) a annoncé à maintes reprises la mise en place d’achats d’actifs pour relancer le crédit dans la zone euro (Quantitative Easing).
Débouclement d’un carry-trade
Cet assouplissement monétaire mis en œuvre par la BCE depuis mars 2015 a été largement anticipé par les investisseurs internationaux. Dans les faits, cela s’est traduit d’une part par des achats d’obligations souveraines européennes et d’autre part par des positions vendeuses sur l’euro. Ce phénomène est connu sous le nom de carry-trade : les opérateurs empruntent dans une devise dont ils anticipent que le cours va baisser, afin d’acheter des titres dont ils anticipent que le cours va monter.
Si tel a été le cas, comment expliquer la hausse relative de l’euro face au dollar cependant que la crise grecque bat son plein ? On peut considérer qu’il s’agit du débouclement de ce fameux carry-trade. Face à l’inquiétude créée par la crise grecque, les investisseurs allègent leurs positions européennes (obligations souveraines et actions) et remboursent simultanément les euros empruntés. Pour rembourser, ils doivent acheter des euros, dont le cours s’apprécie mécaniquement. En parallèle, leurs flux vendeurs pèsent sur le cours des actifs européens.
Retour aux fondamentaux ?
Ainsi, l’actuelle force du dollar est due à l’anticipation d’une remontée des taux américains alors que la faiblesse de l’euro repose sur la mise en place du QE européen. Surtout la crise grecque n’est pas nécessairement facteur de baisse de l’euro. Un jour les fondamentaux reprendront le dessus sur l’action des banques centrales, il ne semble pas que ce jour-là soit arrivé.
www.turgot-am.fr
L’action des banques centrales est déterminante pour les parités de change. La fin de l’année 2014 a vu une appréciation du dollar face à toutes devises en anticipation du resserrement à venir de la politique monétaire américaine, qui pourrait se manifester dès le 17 juin 2015 par une remontée des taux directeurs de la Réserve fédérale. En contrepoint, la Banque centrale européenne (BCE) a annoncé à maintes reprises la mise en place d’achats d’actifs pour relancer le crédit dans la zone euro (Quantitative Easing).
Débouclement d’un carry-trade
Cet assouplissement monétaire mis en œuvre par la BCE depuis mars 2015 a été largement anticipé par les investisseurs internationaux. Dans les faits, cela s’est traduit d’une part par des achats d’obligations souveraines européennes et d’autre part par des positions vendeuses sur l’euro. Ce phénomène est connu sous le nom de carry-trade : les opérateurs empruntent dans une devise dont ils anticipent que le cours va baisser, afin d’acheter des titres dont ils anticipent que le cours va monter.
Si tel a été le cas, comment expliquer la hausse relative de l’euro face au dollar cependant que la crise grecque bat son plein ? On peut considérer qu’il s’agit du débouclement de ce fameux carry-trade. Face à l’inquiétude créée par la crise grecque, les investisseurs allègent leurs positions européennes (obligations souveraines et actions) et remboursent simultanément les euros empruntés. Pour rembourser, ils doivent acheter des euros, dont le cours s’apprécie mécaniquement. En parallèle, leurs flux vendeurs pèsent sur le cours des actifs européens.
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